« Traduction technique » : différence entre les versions
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{{sources à lier|date=avril 2013}}
{{Rédaction|date=mai 2013}}
La '''traduction technique''' ou traduction spécialisée est un domaine de la [[traduction]] concernant les textes propres à un [[art]], une [[science]] ou à un [[savoir-faire]]. Elle nécessite ainsi des connaissances linguistiques et traductologiques, mais aussi une bonne connaissance du domaine technique concerné.
Selon les définitions, la traduction technique se limite au domaine technique (notices, fiches-produits, cahiers des charges...) ou inclut la [[traduction juridique]], informatique, commerciale...
== Domaines ==
== Les domaines de traduction ==▼
▲Voici les principaux domaines de traduction technique parmi les 25 domaines recensés par la SFT (Société Française des Traducteurs) :
=== Domaine médical ===
Types de documents :
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* publications d'experts
* revues de presse
* modes d'emploi
* comptes-rendus (de réunions) techniques
=== Domaine juridique ===
{{Article détaillé|Traduction juridique}}
La traduction juridique est la traduction technique ou spécialisée du discours relatif au droit ou aux sciences juridiques. Le droit est écrit de manière très différente selon les époques et les pays<ref>David, R., Jauffret-Spinosi, C. (1992), ''Les grands systèmes de droit contemporain'' ; 10e éd., Dalloz, Paris </ref>. À travers l'histoire, les juristes ont toujours été confrontés aux difficultés liées à la diversité linguistique du monde<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Hugo Beuvant|auteur2=Thérence Carvalho|auteur3=Mathilde Lemée|titre=Les traductions du discours juridique. Perspectives historiques|lieu=Rennes|éditeur=[[Presses universitaires de Rennes|Presses Universitaires de Rennes]]|année=2018|pages totales=204|isbn=978-2-7535-6511-1}}</ref>. Les traducteurs juridiques ont dû, par exemple, transposer le droit romain, écrit en latin, dans de nombreuses autres langues afin de permettre sa diffusion et sa compréhension. Parfois, ils ont également dû traduire un droit coutumier formulé oralement dans une langue locale vers un droit écrit dans une autre langue.
Types de documents :
* lois, règlements, décrets, circulaires, directives
* statuts d'entreprises, actes de sociétés, pactes d'actionnaires, PV d'assemblées, rapports de gestion, accords de confidentialité
* actes notariés, actes de procédures, actes d'huissiers
* diplômes, brevets, pièces administratives
* actes de mariage, naissance, décès
* brevets (à la frontière entre le technique pour le contenu et le juridique pour la forme)
* CGV, CGA
=== Domaine informatique ===
{{Article détaillé|Localisation (informatique)}}
Dans ce domaine on parle de localisation plus que de traduction, en raison d'un travail d'adaptation interculturelle accru.
Types de documents :
* site web ;
* logiciel en lui-même et sa documentation, [[aide en ligne]] ;
* [[communiqué de presse]] IT.
=== Domaine économique et financier ===
Dans ce domaine, le jargon utilisé est bien spécifique et un traducteur doit en avoir une certaine expérience, car ce sont des documents décisionnaires.
Types de documents :
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* cahiers des charges
=== Domaine politique ===
Les [[Institution internationale |institutions politiques internationales]], comme l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] ou l'[[Union européenne|UE]] recours quotidiennement aux services de l'[[industrie langagière]]<ref name=EUL1>{{lien web|titre=Language industry web platform|url= https://ec.europa.eu/info/departments/translation_fr|éditeur=EC DG Translation|consulté le=10 octobre 2017}}</ref>.
Types de documents<ref name=EUL1 /> :
* Traduction des discours, des déclarations, des communiqués de presse
* Interprétariat
* Sous-titrage, doublage
* Internationalisation de logiciels et de sites web
* Développement d’outils technologiques linguistiques
* Organisation de conférences internationales
* Enseignement des langues
* Expertise linguistique
== Terminologie ==
Le traducteur ne doit pas seulement avoir une parfaite maîtrise de ses langues de travail, il doit aussi connaître parfaitement la terminologie du domaine dans lequel il traduit. Un traducteur doit donc avoir des compétences en recherches documentaires et s'informer en permanence via Internet ou dans des ouvrages spécialisés. Un bon traducteur dispose aussi d'un réseau d'experts auxquels il peut s'adresser en cas de doute.
Dans ce métier, l'erreur est proscrite. Une mauvaise interprétation d'un manuel d'utilisation d'un équipement médical, par exemple, peut avoir des conséquences graves. Lorsqu'un traducteur commet ce type d'impair, sa réputation s'en voit ébranlée et il se peut qu'il perde de nombreux clients. Sa responsabilité peut de plus être engagée.
==
Le processus de traduction suit une méthodologie rigoureuse :
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# Livraison au client.
==
Avec l'avènement de l'Internet et l'ère de l'informatique, le métier de traducteur technique a évolué considérablement. Sur le marché, on trouve désormais de nombreux "outils d'aide à la traduction" comme SDL Trados Studio 2009, Similis, Wordfast, OmegaT, Déjà vu, Transit, SDLX, etc.
Ces logiciels fonctionnent sur le principe des mémoires de traduction. Une mémoire de traduction est une base de données linguistique qui enregistre au fur et à mesure le travail du traducteur pour une réutilisation ultérieure. Toutes les traductions y sont ainsi stockées (sous forme de paires langue source-langue cible appelées « unités de traduction ») et réutilisées. Plus une mémoire est alimentée, plus la traduction des documents ultérieurs est accélérée, ce qui permet au traducteur d'accepter davantage de missions et d'augmenter son chiffre d'affaires. Des outils de terminologie sont généralement utilisés en conjonction avec les mémoires de traduction.▼
▲Ces logiciels fonctionnent sur le principe des mémoires de traduction. Une [[mémoire de traduction]] est une base de données linguistique qui enregistre au fur et à mesure le travail du traducteur pour une réutilisation ultérieure. Toutes les traductions y sont ainsi stockées (sous forme de paires langue
Les mémoires de traduction sont un atout lorsqu'une entreprise désire recycler tous ses manuels traduits au préalable. Il n'en reste pas moins que lorsqu'une jeune entreprise en haute-technologie désire
La situation peut se compliquer davantage si l'entreprise
* Une validation par un ingénieur, employé de l'entreprise, est plus que nécessaire {{refnec}}. ▼
▲La situation peut se compliquer davantage si l'entreprise veuille élaborer un lexique particulier qui lui est propre. Dans ce cas-là :
▲* Une validation par un ingénieur, employé de l'entreprise, est plus que nécessaire.
* Une collaboration ininterrompue est de mise entre les différents intervenants.
* Les questions/réponses doivent être acheminées rapidement malgré les décalages horaires.
* Une gestion de projets réduite au minimum est nécessaire afin de cerner les coûts.
Attention à ne pas confondre [[traduction assistée par ordinateur]] (la machine facilite le travail de l'homme) et [[traduction automatique]] (l'homme utilise et révise le travail de la machine).
== Le traducteur technique ==
===Statut ===
=== Son statut ===▼
Le traducteur technique peut avoir différents statuts.
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Quelques rares opportunités existent dans la [[fonction publique]] (ministères, Nations unies, Union européenne, etc.), mais celles-ci sont accessibles sur concours.
===
La rémunération du traducteur peut se faire sur différentes bases : au mot, à la page, au contrat, etc. Selon une étude de la SFT, près de 94 % des missions de traductions sont facturées au mot {{refsou}}. Viennent ensuite la facturation à la page, au temps passé ou bien encore au feuillet de 1 500 caractères. Il peut y avoir d'importants écarts de prix en fonction de la technicité d'un texte mais aussi de la rareté de la langue.
===
{{pertinence section|date=décembre 2013}}
* Écoles de traduction : il existe une dizaine d'écoles de traduction et d'interprétation, publiques ou privées dont les plus connues sont{{Référence souhaitée}} :
** l'ESIT ([[École supérieure d'interprètes et de traducteurs]]) rattachée à l'université Paris 3
** la FTI (La Faculté de traduction et d'interprétation, ancienne ETI) rattachée à l'université de Genève)<ref>{{Lien web|url=https://www.unige.ch/fti/fr/|titre=Faculté de traduction et d'interprétation auteur=Université de Genève| consulté le= 17 janvier 2022}}</ref>
** l'ISIT ([[Institut supérieur d'interprétation et de traduction]])
** l'INALCO ([[Institut national des langues et civilisations orientales]]) spécialisé dans les langues rares
** l'ISTI (Institut Supérieur de Traduction et d'Interprétation) un institut en Afrique (Cameroun)
* Parcours universitaires : Master professionnel spécialisé dans la traduction (bac+5). Il en existe plusieurs en France dont 5 appartenant au réseau EMT "[[European Master's in Translation]]" qui est un label de qualité accordé par l'Europe lorsque la formation répond à tous les critères en matière de bonnes pratiques et de professionnalisation.
Il est aussi possible d'opter pour une double formation : un diplôme dans un domaine de spécialité (le droit, l'économie, etc.) ajouté à un master en traduction spécialisée.
== Voir aussi ==
* [http://www.sft.fr/index.php SFT Société française des traducteurs]
===
{{colonnes|taille=18|* [[Traduction]]
* [[Traduction automatique]]
* [[Localisation logicielle]]
* [[TechDico]]}}
== Notes et références ==
<references />
== Bibliographie ==
* Claude Bédard, ''La traduction technique : principes et pratique'', Montréal, Linguatech, 1986.
* Christine Durieux, ''Fondement didactique de la traduction technique'', Paris, Didier Érudition, 1988.
* Jean Maillot, ''La traduction scientifique et technique'', Paris, Technique et Documentation, 1981.
* Henri van Hoof, ''Précis pratique de traduction médicale'', Paris, Maloine, 1986.
{{Portail|Langues}}
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