« Max Guedj » : différence entre les versions

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'''Max Guedj''', né Maurice Jean Max Maurice Guedj le {{date|8|juin|1913}} à [[Sousse]] ([[Tunisie]]) et mort le {{date|15|janvier|1945}} en [[Norvège]], est un avocat, officier [[Pilote (aviation)|aviateur]] [[français libre]] de la [[Seconde Guerre mondiale]], [[Compagnon de la Libération]], mort en [[Héros national|héros]] en service aérien commandé au-dessus de la Norvège.
 
== Biographie ==
Max Guedj est né le {{date-|8|juin|1913}} à [[Sousse]] en [[Protectorat français de Tunisie|Tunisie]], fils unique de Félix Guedj (1885-1942) et de Gilberte Sultan (1893-1981). Il grandit à [[Casablanca]] au [[Maroc]] dans une famille [[Juifs|juive]], [[Sionisme|sioniste]]{{refsou}}, de [[nationalité française]] et aisée<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Véronique |nom=Chemla |titre=Max Guedj (1913-1945), héros méconnu de la France libre |description=(article publié en une version concise dans Actualité juive) |url=http://www.veroniquechemla.info/2011/01/max-guedj-1913-1945-heros-meconnu-de-la.html |date=janvier 2011 |consulté le=2022-06-04}}</ref>. Son père, Félix Guedj, [[Avocat (métier)|avocat]], a combattu de 1914 à 1917 ; il devient [[Bâtonnier (France)|bâtonnier]] de l'Ordre des avocats du barreau de Casablanca<ref> Clostermann, 1951, {{p.|198}}.</ref>. En 1929, la famille s'installe un temps à Paris.
 
Passionné d'[[aviation]], Max Guedj passe le baccalauréat au lycée [[Lycée Janson-de-Sailly|Janson de Sailly]], puis suit des études de [[droit]] également à Paris, jusqu'à devenirdevient docteur en droit, puis avocat<ref name=":0">''[[Icare (revue)|Icare]]'' {{n°|152}}, « Les pilotes de chasse de 39-45 », 1995.</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Max GUEDJ |url=https://www.ordredelaliberation.fr/es/node/670 |site=Musée de l'Ordre de la Libération |consulté le=2022-06-04}}</ref>. Il voyage en [[Russie]], aux [[États-Unis]] et en [[Allemagne]]<ref name=":1" />, publiant quelques articles de presse.
 
Il effectue son service militaire àcomme soldat de 2{{e}} classe, aux archives de la [[Base aérienne 128 Metz-Frescaty|base aérienne de Metz-Frescaty]]<ref>https://fr.everand.com/article/542839851/Max-Guedj-1913-1945-Ce-Heros-Meconnu-De-La-France-Libre</ref>, aux archives (1934-1935). Celle -ci est alors sous l'autorité de l'Armée de terre (l'Armée de l'air est créée précisément en 1934). Il assouvit sa passion en s'inscrivant à l'[[Aéro-club|aéroclub]] de Casablanca et obtient son brevet de pilote civil en 1938<ref name=":1" />.
 
Il est [[Mobilisation française de 1939|mobilisé]] à la déclaration de guerre, en 1939, comme [[Soldat (grade)|soldat]] de {{2e|classe}} au [[2e régiment de zouaves|{{2e|régiment}} de zouaves]] à [[Meknès]]. En 1940, il est [[Sergent (France)|sergent]] au Maroc dans une unité de la [[Lutte antiaérienne|DCA]] (1940)<ref name=":1" />.
 
Démobilisé en août de la même année, Max Guedj retrouve le barreau. Déçu par l'[[Armistice du 22 juin 1940|Armistice]] de juin 1940 et voulant rejoindre la [[France libre|France Libre]], il se munit d'un faux passeport et prétexte une [[plaidoirie]] à [[Tanger]], qui lui permet de quitter le continent africain pour rejoindre [[Lisbonne]], en territoire neutre. De là, il gagne l'[[Angleterre]] le 6 septembre 1940, via [[Gibraltar]], et s'engage immédiatement dans les [[Forces aériennes françaises libres|FAFL]] (section d'aviation des [[Forces françaises libres|FFL]]) comme élève-pilote, le 26 septembre 1940. Il adopte le pseudonyme de « Jean Maurice » pour éviter des représailles contre sa famille restée en [[Afrique du Nord]]<ref name=":0" />.
[[Fichier:Bristol Beaufighter.jpg|gauche|vignette|Chasseur Bristol Beaufighter.]]
Après une période d’entraînement dans les écoles de la [[Royal Air Force|RAF]], notamment à l'école de pilotage d'[[Odiham]] où il est promu [[aspirant]]<ref>https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/max-guedj</ref>, à [[Sywell]] avec le lieutenant instructeur [[Édouard Pinot]] et à [[Shawbury]], en août 1941 il est nommé [[sous-lieutenant]]. [[Lieutenant (France)|Lieutenant]] en décembre 1941, il rejoint le ''[[Coastal Command]]'' pour y piloter des [[Chasseur-bombardier|chasseurs-bombardiers]] bimoteurs [[Bristol Beaufighter]] et [[de Havilland DH.98 Mosquito|De Havilland Mosquito]]. Il est affecté au [[Squadron (aviation)|Squadron]] 248, à [[Aberdeen|Dyce]], le en19 {{date-|février 1942}}. Ce sont, d'après ses propres mots, les plus heureux moments de sa vie<ref name=":1" />. Il vole avec le navigateur ''Flight sergeant'' Charles Clayton Corder<ref>https://www.tracesofwar.com/persons/69684/Corder-Charles-Clayton.htm</ref> (1917-2005).
 
Il prend part à l’un des assauts contre le [[croiseur]] allemand {{navire|Prinz Eugen|1938}} ({{date-|17|mai|1942}}) (opération allemande ''Zauberflöte''), dans un groupe de quatre appareils. Il attaque trois fois, revenant au terrain avec un avion fort endommagé. Tombé en mer, l'[[adjudant]] aviateur français libre Ottino Sabbadini est fait prisonnier par les Allemands<ref>https://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=110153</ref>. Le ''Prinz Eugen'' qui achevait des réparations de fortune après un torpillage, rentre à bon port, à Kiel le lendemain.
Il prend part à l’attaque du [[croiseur]] allemand {{navire|Prinz Eugen|1938}} ({{date-|17|mai|1942}}), puis effectue de nombreuses missions en [[Norvège]], en [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] (Malte, août 1942), dans l’[[Bataille de l'Atlantique (1939-1945)|Atlantique]].
 
Puis Guedj effectue de nombreuses missions en [[Norvège]], en [[Hollande]], en [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] (Malte, à partir du 10 août 1942), au-dessus de l’[[Bataille de l'Atlantique (1939-1945)|Atlantique]]. Le 11 août 1942, il détruit deux avions italiens stationnés en Sardaigne.
Il apprend la mort de son père, victime de sévices en prison le 15 octobre 1942, par ordre du [[gouvernement de Vichy]]<ref name=":0" />.
 
Il apprend la mort, le 15 octobre 1942, de son père, victime de sévices en prison, après plus d'une année d'incarcération (le 1520 octobreseptembre 19421941), par ordre du [[gouvernement de Vichy]]<ref name=":0" />.
Le 10 mars 1943, durant sa 71{{e}} mission de guerre, il abat un avion ennemi au-dessus du golfe de Gascogne ; blessé, avec l'aide de son navigateur et un moteur en moins, il revient poser son avion en catastrophe à la [[Royal Naval Air Station Predannack|base aérienne de Predannack]]. La bravoure et la valeur exceptionnelles valurent au ''Pilot Officer'' Maurice le respect et l’admiration des [[Britanniques]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |auteur=Lisa Decamps |titre=MAX GUEDJ |url=http://resistancememoires.over-blog.com/article-3149280.html |site=Mémoires de résistances |date=29 juin 2006 |consulté le=2022-06-04}}</ref>{{,}}<ref name=":0" />. De mars 1943 à février 1044, il est instructeur à l'école de tir aérien (OTU 132, ''Air Firing Flight''), basée à l'[[East Fortune|aérodrome d'East Fortune]]. En septembre 1943, il est [[Capitaine (France)|capitaine]] de l'Armée de l'air puis commandant en février 1944. Dans la RAF, il est promu au grade de ''Wing Commander'' ([[lieutenant-colonel]]) en {{date-|décembre 1944}}, l’un des plus élevés atteint par un étranger dans la [[Royal Air Force|RAF]]. Il est décoré de deux DFC (''[[Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni)|Distinguished Flying Cross]]'') et d’une DSO (''[[Ordre du Service distingué|Distinguished Service Order]]''), la première attribuée à un aviateur français. Cité six fois à l'ordre de l’[[Armée de l’air]] et des [[Forces françaises libres]], il reçoit les plus hautes décorations françaises<ref name=":1" />.
 
Le 10 mars 1943, durant sa 71{{e}} mission de guerre, il abat un avion ennemi au-dessus du golfe de Gascogne ; blessé, un moteur en moins, avec l'aide de son navigateur et un moteur en moins,Corder il revient poser son avion en catastrophe à la [[Royal Naval Air Station Predannack|base aérienne de Predannack]]. La bravoure et la valeur exceptionnelles valurent au ''Pilot Officer'' Maurice le respect et l’admiration des [[Britanniques]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |auteur=Lisa Decamps |titre=MAX GUEDJ |url=http://resistancememoires.over-blog.com/article-3149280.html |site=Mémoires de résistances |date=29 juin 2006 |consulté le=2022-06-04}}</ref>{{,}}<ref name=":0" />. De mars 1943 à février 10441944, il est instructeur à l'école de tir aérien (OTU 132, ''Air Firing Flight''), basée à l'[[East Fortune|aérodrome d'East Fortune]]. En septembre 1943, il est [[Capitaine (France)|capitaine]] de l'Armée de l'air puis commandant en février 1944. Dans la RAF, il est promu au grade de ''Wing Commander'' ([[lieutenant-colonel]]) en {{date-|décembre 1944}}, l’un des plus élevés atteint par un étranger dans la [[Royal Air Force|RAF]]. Il est décoré de deux DFC (''[[Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni)|Distinguished Flying Cross]]'') et d’une DSO (''[[Ordre du Service distingué|Distinguished Service Order]]''), la première attribuée à un aviateur français. Cité six fois à l'ordre de l’[[Armée de l’air]] et des [[Forces françaises libres]], il reçoit les plus hautes décorations françaises<ref name=":1" />.
Le {{date-|15|janvier|1945}}, il décolle de la [[Banff (Écosse)|base aérienne de Banff]] pour sa dernière mission : l'attaque d'un [[pétrolier]] de {{unité|6000|tonnes}} apportant de l'[[Essence (hydrocarbure)|essence]] d'aviation à haut degré d'[[octane]] pour les avions stationnés sur les [[aérodrome]]s ennemis du nord de la [[Norvège]]. Cette mission peut raccourcir de deux mois la durée de la guerre<ref> Clostermann, 1951, {{p.|206}}.</ref>. La difficulté est que le navire se trouve dans le port de [[Leirvik]]. Max Guedj attaque à la tête de dix-neuf [[de Havilland DH.98 Mosquito|De Havilland Mosquito]] appartenant aux Squadrons 235 et 248, en dépit d'un barrage [[Flak|antiaérien]] tendu par quatre navires d'escorte et de l'interception réalisée par vingt [[avion de chasse|chasseurs]] [[Focke-Wulf Fw 190]]. L'avion du ''Wing Commander'' « Maurice », le K/143, est vu la dernière fois avec trois [[FW 190]] à ses trousses<ref name=":2" />. Touché au moteur gauche, l'avion du [[Commandant (grade français)|commandant]] de l'Armée de l'air<ref>https://www.aerosteles.net/stelefr-paris-guedj</ref> Max Guedj disparaît dans l'eau à 11h36.
 
En septembre 1944, il prend le commandement du ''143{{th}} Squadron'' équipé de D.H. 98 Mosquito. Le 30 décembre 1944 il est fait chevalier et élevé officier de la Légion d'honneur. Le {{date-|15|janvier|1945}}, il décolle de la [[Banff (Écosse)|base aérienne de Banff]] pour sa dernière mission : l'attaque d'undu [[pétrolier]] ''Claus Rickmers'' de {{unité|6000|tonnes}}, apportantdéjà endommagé le 9 janvier, transportant de l'[[Essence (hydrocarbure)|essence]] d'aviation à haut degré d'[[octane]]{{refnec}} pour les avions stationnés sur les [[aérodrome]]s ennemis{{refnec}} du nord de la [[Norvège]]. Cette mission peut raccourcir de deux mois la durée de la guerre<ref> Clostermann, 1951, {{p.|206}}.</ref>. La difficulté est que leLe navire se trouve dans le port de [[Leirvik]], bien défendu, avec la difficulté pour les assaillants de ne pas disposer d'une protection de chasseurs. Max Guedj décolle de Banff à 9h30 et attaque à la tête de dix-neuf [[de Havilland DH.98 Mosquito|De Havilland Mosquito]] appartenant principalement aux Squadrons 235 et 248,. enIls dépitaffrontent d'un barrage [[Flak|antiaérien]] tendu par quatre navires d'escorte, etainsi deque leur l'interception réalisée par vingt [[avion de chasse|chasseurs]] [[Focke-Wulf Fw 190]]. L'avion du ''Wing Commander'' « Maurice », le K/143, est vu la dernière fois avec trois [[FW 190]] à ses trousses<ref name=":2" />. Touché au moteur gauche, l'avion du [[Commandant (grade français)|commandant]] de l'Armée de l'air<ref>https://www.aerosteles.net/stelefr-paris-guedj</ref> Max Guedj disparaît dans l'eau à 11h36, avec son navigateur, le ''Flight lieutenant'' J.F Langley.
Fiancé à Maria, il est le père de la romancière [[Sarah Dars]]<ref>https://www.mahj.org/fr/decouvrir-collections-betsalel/bracelet-30409</ref>, spécialiste du [[sanskrit]] et auteur de romans policiers.
 
Fiancé à Maria, il est le père de la romancière [[Sarah Dars]]<ref>https://www.mahj.org/fr/decouvrir-collections-betsalel/bracelet-30409</ref>, née en 1940, universitaire spécialiste du [[sanskrit]] et auteur de romans policiers.
 
== Décorations ==
* {{Déco Commandeur de la Légion d'honneur}} par décret du 15 avril 1948
* {{Déco Compagnon de la Libération}} par décret du {{date-|20 novembre 1944}}<ref name=":1" />
* {{Déco Croix de guerre 1939-1945}} (6 citations)
* {{Déco Médaille de la Résistance française avec rosette}} par décret du 11 mars 1947<ref>{{Lien web |titre=- Mémoire des hommes |url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/medailles_resistance/index.php |site=www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |consulté le=2022-06-05}}</ref>
* [[Fichier:Dso-ribbon.png|50x50px|sans_cadre]] [[Ordre du Service distingué|Distinguished Service Order]] ({{Royaume-Uni}})
* [[Fichier:UK DFC w bar BAR.svg|50x50px|sans_cadre]] [[Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni)|Distinguished Flying Cross and Bar]] ({{Royaume-Uni}}).
 
== Hommages ==
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* Le barreau de l'Ordre des avocats de Casablanca publie en 1951 un livre de Marcel Marzac qui célèbre la mémoire de Max Guedj : ''Max Guedj, un héros de la guerre 39/45''<ref>Marcel Marzac, ''Max Guedj, un héros de la guerre 39/45''. Barreau des avocats de Casablanca. 1951</ref>.
* Sa mort est citée par un autre [[Pilote (aviation)|aviateur]] de la [[France libre]], [[Romain Gary]], dans son roman ''[[La Promesse de l'aube]]''.
* Le récit de sa dernière mission de guerre, l'attaque dud'un pétrolier allemand, est fait par [[Pierre Clostermann]], le premier des [[liste d'as de l'aviation|as]] des [[Forces aériennes françaises libres]], dans son ouvrage ''[[Feux du ciel]]'', chapitre VIII, {{pp.|195-223}}. Les faits relatés par l'auteur sont en partie inexacts : celui-ci situe l'action à ''Rombacks fjord'' lequel est proche de Narvik et non de Leirvik.
* En son honneur, le {{date-|15 janvier 2001}} a été inaugurée, à [[Paris]], l'[[Esplanade Max-Guedj]], située dans le [[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}}]], au croisement de la [[rue Balard]] et de la [[rue Gutenberg]].
* ''Frères d'armes - Max Guedj'', série ''[[Frères d'armes (série française)|Frères d'armes]]'', film-portrait raconté par [[Abd al Malik (artiste)|Abd Al Malik]], co-réalisé par [[Pascal Blanchard (historien)|Pascal Blanchard]] et [[Rachid Bouchareb]], 2016, 2 minutes. {{Voir en ligne|lien=https://www.youtube.com/watch?v=NHoEFoT0ZN8&pp=ygUPYWNoYWMgbWF4IGd1ZWRq}}.
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=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{lien web |titre=Max BuedjGuedj |url=https://www.ordredelaliberation.fr/fr/compagnons/max-guedj |site=le site du musée de l'Ordre de la Libération |consulté le=05/06/2022}}
 
{{Portail|aéronautique|Seconde Guerre mondiale|Royaume-Uni|Norvège|Armée française}}
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[[Catégorie:Personnalité de la liste Portraits de France]]
[[Catégorie:Récipiendaire de la Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni)]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1948]]