« Marylie Markovitch » : différence entre les versions
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{{Infobox Biographie2|charte=écrivain}}'''Marylie Markovitch''', pseudonyme d’'''Amélie Alphonsine Marie Néry''', née le {{date de naissance|12|mai|1866}}<ref>Selon l'acte n°421, dans l'état-civil de la ville de Lyon, {{5e}} arrondissement, naissances 1866.</ref> à [[Lyon]] et morte le {{date de décès|9|janvier|1926|12|mai|1866}} à [[Nice]], est une écrivaine, féministe, poétesse et journaliste<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Marylie Markovitch, poétesse et reporter de guerre |url=https://gallica.bnf.fr/blog/03102019/marylie-markovitch-poetesse-et-reporter-de-guerre?mode=desktop |site=Le blog de Gallica |date=3-10-2019 |consulté le=2020-08-12}}</ref>. En tant que telle, elle est l'une des premières femmes à être [[Correspondant de guerre|correspondante de guerre]] : elle est envoyée en 1915 en [[Russie]]
▲{{Infobox Biographie2|charte=écrivain}}'''Marylie Markovitch''', pseudonyme d’'''Amélie Alphonsine Marie Néry''', née le {{date de naissance|12|mai|1866}}<ref>Selon l'acte n°421, dans l'état-civil de la ville de Lyon, {{5e}} arrondissement, naissances 1866.</ref> à [[Lyon]] et morte le {{date de décès|9|janvier|1926|12|mai|1866}} à [[Nice]], est une écrivaine, féministe, poétesse et journaliste<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Marylie Markovitch, poétesse et reporter de guerre |url=https://gallica.bnf.fr/blog/03102019/marylie-markovitch-poetesse-et-reporter-de-guerre?mode=desktop |site=Le blog de Gallica |date=3-10-2019 |consulté le=2020-08-12}}</ref>. En tant que telle, elle est l'une des premières femmes à être [[Correspondant de guerre|correspondante de guerre]] : elle est envoyée en [[Russie]] en 1915 dont elle reviendra en 1917.
== Biographie ==
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Amélie est la fille de Louis Philippe Auguste Henri Joseph Néry et Marie Désirée Néry.
Elle épouse le médecin Hubert de Romiszowski-Devoucoux<ref>{{lien web |titre=Base biographique - BIU Santé, Université Paris Cité<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/biographies/?refbiogr=27647 |site=parisdescartes.fr |consulté le=19-11-2023}}.</ref>{{,}}<ref>cf Jean de Bonnefon, ''La noblesse de France et les anoblis de la république''; liste compléte des familles pourvues de noble parure par le Conseil d'État de 1870 a 1906 [https://archive.org/stream/lanoblessedefran00bonn/lanoblessedefran00bonn_djvu.txt https://archive.org/stream/lanoblessedefran00bonn/lanoblessedefran00bonn] </ref> (Philippeville ([[Skikda]]) 10 juillet 1856 - Paris 1891) à Paris en 1890<ref>Selon les actes n°812 (non-conclu) et 817, dans l'état-civil de la ville de Paris, {{14e}} arrondissement, mariage de l'année 1890</ref>.
Elle est morte à l'âge de 59 ans<ref>Selon l'acte n°113, dans l'état-civil de la ville de Nice, décès de 1926.</ref>.
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Elle voyage avec lui dans les pays arabes et en Perse.
Fin décembre 1898 elle publie dans ''[[Le Monde illustré (Paris)|Le Monde illustré]]'' un récit en deux parties, « Aiské. Mœurs persanes » (24 décembre 1898 et 30 décembre 1898) et par la suite de nombreux articles dans la revue ''L'Islam. Organe mensuel de la Société française d'études islamiques'', dans lesquels elle s’engage pour les droits des femmes musulmanes. En décembre 1912 elle écrit un reportage sur « Les Femmes des Balkans » dans ''[[Le Magasin pittoresque]].'' En février 1913, elle publie « Le rire dans l’islam » dans ''[[La Nouvelle Revue]]'', dans lequel elle démontre que les Musulmans ne sont pas dépourvus d’humour.
Elle a 48 ans lorsqu'éclate la [[Première Guerre mondiale]]. En 1914, elle écrit des poèmes patriotiques dont certains seront diffusés sous forme de cartes postales vendues au profit des soldats.
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Marylie Markovitch sera l'une des premières femmes journaliste à devenir [[reporter international]]. En 1915, elle a 50 ans, quand elle est envoyée dans une Russie vacillante à l'Aube de la Révolution bolchevique. En effet, sa connaissance de la langue russe et le réseau dont elle dispose dans le pays grâce à ses mariages, font qu'elle est envoyée par la ''Revue des deux mondes'' et le ''[[Le Petit Journal (hebdomadaire)|Petit journal]]''<ref>cf https://gallica.bnf.fr/blog/03102019/marylie-markovitch-poetesse-et-reporter-de-guerre </ref> sur le [[Front de l'Est (Première Guerre mondiale)|''Front de l'Est'']]. Elle rejoint les pays scandinaves que leur [[Neutralité (relations internationales)|neutralité]] tient à l'écart des conflits et arrive à Petrograd le 26 juin 1915. Elle est accueillie par [[Pavel Milioukov|Pavel Nikolaïevitch Milioukov]] de la [[Douma d'État de l'Empire russe]] dans son cabinet de travail de la [[Bassenaïa|rue Bassenaïa]]. Un officier lui est assigné, Michel Braguinsky, qu'elle appelle « mon secretaire »
Pour se rapprocher du front, en novembre 1915, elle obtient une audience auprès de l'impératrice à [[Pouchkine (ville)|Tsarkoie-Selo]], le « village des tsars », la
À partir de février 1917, elle suit jour après jour la Révolution russe qui se déroule sous ses yeux<ref>cf ''Revue des deux mondes'':
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« La Russie au bord de l’abîme », {{1er}} août 1917
« Vers l’offensive », {{1er}} septembre 1917 </ref>. En mars 1917, elle observe les manifestations ouvrières, interviewe [[Alexandre Kerenski]], du [[Parti socialiste révolutionnaire (Russie)|Parti socialiste révolutionnaire]], [[Pavel Milioukov|Pavel Nikolaïevitch Milioukov]] (1859-1943), membre du [[Parti constitutionnel démocratique|Parti ''Konstitutional-Democratt'']] devenu ''Ministre des Affaires étrangères'' du ''gouvernement'' provisoire, [[Alexandre Goutchkov]] (1862-1936), un des chefs du parti octobriste avec [[Mikhaïl Rodzianko|Michel Rodzianko]], président du premier gouvernement provisoire issu de la révolution de Février 1917 qui persuade [[Nicolas II]] d'abdiquer. Elle assiste à une des interventions de [[Vladimir Ilitch Lénine|Lenine]] au balcon du Palais jusque
Ses reportages sont remaniés, les institutions de censure tant russes que françaises veillant à maintenir l’image d’une Russie intacte pour des raisons stratégiques évidentes, y compris par crainte des répercussions possibles d'une crise des [[Emprunt russe|emprunts russes]].
Malheureusement, la journaliste tombe malade et subit grâce à l'intervention de l'impératrice une intervention chirurgicale à [[Pouchkine (ville)|Tsarkoie-Selo]] fin 1916.
Malade et sans ressources, elle se retire à Nice, sur la Côte d'Azur et y décède le 9 janvier 1926.
Sa mort passe inaperçue, les journaux ne l'annoncent qu'avec bien du retard. Un hommage ne lui est rendu que dans ''[[L’Eclaireur du dimanche|L’Eclaireur du Dimanche]]'', le 29 janvier 1928. En 2017 à l’occasion du centenaire de la
=== Œuvres ===
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*Clélia Guillemot, ''[https://gallica.bnf.fr/blog/03102019/marylie-markovitch-poetesse-et-reporter-de-guerre?mode=desktop Marylie Markovitch, poétesse et reporter de guerre. Le Blog Gallica]'', Bibliothèque nationale de France, 3 octobre 2019
*La journaliste Marylie Markovitch, l'intrépide de la Révolution russe https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/une-histoire-particuliere-femmes-au-coeur-de-la-revolution-russe-1-2-marylie-markovitch-l-intrepide-1ere-diffusion-14-10-2017-2292278
{{Portail|littérature française}}
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[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1866]]
[[Catégorie:Naissance
[[Catégorie:Décès en janvier 1926]]
[[Catégorie:Décès à Nice]]
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