« Jean Tharaud » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2
| charte = écrivain
|image=Jean Tharaud 1932.jpg
|légende image = Jean Tharaud en 1932.jpg
|image légende = Jean Tharaud en 1932.jpg
| membre de = Académie française, Académie des Sciences Morales des Lettres et des Arts de Versailles
}}
 
'''Jean Tharaud''' (né '''Pierre Marie Martial Charles Tharaud'''), né le {{date|9|mai|1877}} à [[Saint-Junien]] ([[Haute-Vienne]]) et mort le {{Date|8|avril|1952}} dans le [[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}}]] de [[Paris]]<ref> ([http://archives.haute-vienne.fr/ark:/52328/s0055fb19543d2d7/55fb195484a22 Archives de la Haute-Vienne, Commune de Saint-Junien, Acte de naissance {{numéro|102}}, année 1877[Seine (avec mention marginale de décèsdépartement)|Seine].</ref>]), est un [[écrivain]] [[France|français]].
 
== Biographie ==
Jean et [[Jérôme Tharaud]] (1874-1953), son frère, sont nés à Saint-Junien dans la [[Haute-Vienne]], mais passent leur jeunesse à [[Angoulême]]<ref>[http://archives.haute-vienne.fr/ark:/52328/s0055fb19543d2d7/55fb195484a22 Archives de la Haute-Vienne, Commune de Saint-Junien, Acte de naissance {{numéro|102}}, année 1877 (avec mention marginale de décès)].</ref>.
 
Ils quittent leur [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]] natal à la fin des [[années 1890]] pour gagner Paris<ref name=":0">[[Michel Leymarie]], ''La preuve par deux,'' [[CNRS Éditions]], 2014. Présentation [https://www.cnrseditions.fr/catalogue/histoire/la-preuve-par-deux/ en ligne]</ref>. « Liés à [[Charles Péguy]] qu’ils suivent au temps de l’[[affaire Dreyfus]] et des ''[[Cahiers de la Quinzaine]]'', ils se placent vite sous le patronage de [[Maurice Barrès]] (à partir de 1904) dont ils deviennent les secrétaires. Le [[prix Goncourt]] obtenu pour ''[[Dingley, l'illustre écrivain]]'' en 1906 leur ouvre les portes de la célébrité »<ref name=":0" />.
Ils vont pendant cinquante ans poursuivre une œuvre à quatre mains, signant toujours de leurs deux prénoms, le cadet chargé du premier jet, l'aîné, Jérôme, responsable de la mise au point. Infatigables voyageurs, ils parcoururent de nombreux pays, la [[Palestine]], l'[[Iran]], le [[Maroc]], la [[Roumanie]], et ramènent de leurs voyages la matière de reportages et de livres.
 
Ils vont pendant cinquante ans poursuivre une œuvre à quatre mains, signant toujours de leurs deux prénoms<ref name=":0" />.
Les frères Tharaud ont été tous deux élus à l'[[Académie française]]. L'élection de Jérôme Tharaud avant la guerre a posé aux académiciens un cas de conscience : l'écrivain, en effet, n'était que « la moitié d'un couple d'auteurs » et on ne pouvait pas élire deux personnes au même fauteuil. Jérôme ayant été élu seul en 1938, la [[Seconde Guerre mondiale]] puis l'[[Europe sous domination nazie|Occupation]] ont différé l'élection de Jean. Après la [[Libération (Histoire)|Libération]], il est, avec [[Ernest Seillière]], [[René Grousset]], [[Octave Aubry]] et [[Robert d'Harcourt]], une des cinq personnes élues le {{Date|14|février|1946}} à l'Académie française lors de la première élection groupée de cette année visant à combler les très nombreuses places vacantes laissées par la période de l'Occupation. Il est reçu le {{Date|12|décembre|1946}} par [[Louis Madelin]] au fauteuil de [[Louis Bertrand (écrivain)|Louis Bertrand]]. [[Antoine Blondin]] eut alors ce mot : « Encore un Tharaud de casé »<ref>Eric Ollivier Les livres dans la peau, Grasset, 1987</ref>, puisque son frère Jérôme était déjà à l’Académie.
 
Après la [[Première Guerre mondiale]], ils quittent l’éditeur [[Émile-Paul Frères|Émile-Paul]] pour la grande maison [[Plon Nourrit|Plon-Nourrit]] qui leur offre des conditions exceptionnelles avec la perception de 20 % de [[Droit d'auteur|droits d’auteur]] et dont ils deviennent des auteurs-phares<ref name=":1">{{Article |prénom1=Michel |nom1=Leymarie |titre=Les frères Tharaud |périodique=Archives Juives |volume=39 |numéro=1 |date=2006 |issn=0003-9837 |issn2=1965-0531 |doi=10.3917/aj.391.0089 |lire en ligne=https://doi.org/10.3917/aj.391.0089 |consulté le=2021-07-24 |pages=89 }}</ref>. Les grands succès commerciaux remportés en France entraînent la multiplication de traductions de leurs livres dans des langues étrangères à travers l'[[Europe]] et aux [[États-Unis]]<ref name=":1" />.
Leur œuvre fortement datée est marquée notamment par un esprit de conformisme aux valeurs du temps et notamment par le racisme qui n'exclut pas l'antisémitisme<ref>[[Michèle Cointet]], ''L'Église sous Vichy'', Perrin 1998, p. 165.</ref> (cf. le chapitre « Un ghetto marocain » dans leur ouvrage de 1920 encore réédité en 1939 ''Marrakech'', ou encore cet échange avec Romain Rolland en 1942 : {{Citation|Ils ont de ces mots, qui vous démolissent tout espoir d'amitié. Ainsi l'exclamation de Jean, à propos des mesures contre les Juifs : {{Citation|C'est embêtant ! Ça les rend populaires. Il ne faudrait pas qu'on les vît revenir, avec les Blum et Cie !}}}})<ref>Romain Rolland, ''Journal de Vézelay, 1938 - 1944'', p. 801 Bartillat, 2012.</ref> et la célébration du colonialisme.
 
Le 6 février 1930, Jean Tharaud, au volant de son automobile, renverse accidentellement l'écrivain [[Auguste Dorchain]] qui traverse la [[rue Garancière]]. Le 12 mai suivant, il est acquitté pour cet accident mortel<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=L'Est Républicain |url=https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/drw66rbqz20qq48q/p1.item.r=jean%20tharaud |site=kiosque.limedia.fr |consulté le=2024-08-14}}</ref>.
Il repose au [[cimetière Saint-Louis de Versailles]]. Son épouse est morte en 1989.
 
Infatigables voyageurs, ils parcoururent de nombreux pays, la [[Palestine (région)|Palestine]], la [[Syrie sous l'Empire ottoman|Syrie ottomane]], l'[[Iran]], le [[Maroc]], la [[Roumanie]], l'[[Allemagne]] (en [[1933]]), l'[[Italie]] (en [[1938]]), l'[[Indochine]], l'[[Éthiopie]]... et ramènent de leurs voyages la matière de reportages, de romans ou d'ouvrages à prétention historique ou [[Sociologie|sociologique]]<ref name=":2">[[Maurice Liber|Judaeus]], ''[[L'Univers israélite|L’Univers israélite]]'', n° 55, 23 septembre 1921, pp. 531-532</ref>{{,}}<ref name=":0" />.
 
En 1935, Jean Tharaud devient président de l'[[Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d'Île-de-France|Académie des Sciences Morales des Lettres et des Arts de Versailles]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présentation |url=http://www.academiedeversailles.com/_presentation |site=www.academiedeversailles.com |consulté le=2023-12-08}}</ref>.
 
Les frères Tharaud ont été tous deux élus à l'[[Académie française]]. L'élection (1<sup>er</sup> décembre 1938) de Jérôme Tharaud avant la guerre a posé aux académiciens un cas de conscience : l'écrivain, en effet, n'était que « la moitié d'un coupleduo d'auteurs » et on ne pouvait pas élire deux personnes au même fauteuil. Jérôme ayant été élu seul en 1938, la [[Seconde Guerre mondiale]] puis l'[[Europe sous domination nazie|Occupation]] ont différé l'élection de Jean. Après la [[Libération (Histoire)|Libération]], il est, avec [[Ernest Seillière]], [[René Grousset]], [[Octave Aubry]] et [[Robert d'Harcourt]], une des cinq personnes élues le {{Date|14|février|1946}} à l'Académie française lors de la première élection groupée de cette année visant à combler les très nombreuses places vacantes laissées par la période de l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]]. Il est reçu le {{Date|12|décembre|1946}} par [[Louis Madelin]] au fauteuil de [[Louis Bertrand (écrivain)|Louis Bertrand]]. [[Antoine Blondin]] eut alors ce mot : « Encore un Tharaud de casé »<ref>[[Éric Ollivier|Eric Ollivier]], ''Les livres dans la peau'', Grasset, 1987</ref>, puisque son frère Jérôme était déjà à l’Académie.
 
=== Conformisme et antisémitisme ===
[[Fichier:Jean et Jérôme Tharaud 1923.jpg|vignette|Jean et Jérôme Tharaud en 1923.]]
Leur œuvre fortement datée est marquée par un esprit de [[conformisme]] aux valeurs du temps et notamment par le [[nationalisme]], le [[racisme]] et l'[[antisémitisme]]<ref>[[Michèle Cointet]], ''L'Église sous Vichy'', Perrin 1998, p. 165.</ref>{{,}}<ref name=":1" /> (cf. dans ''L'Ombre de la Croix'', la description des mains de [[Juifs]] : «''... longues mains nerveuses... Chacun de ces longs doigts minces, terminés par des ongles noirs... elles se plongeaient fiévreusement dans les barbes, pour aller y chercher un pou ou une idée'' » ; le journaliste [[René Johannet]] écrit à propos de cet ouvrage que « C’est le plus terrible roman antisémite que je connaisse »<ref>[[René Johannet]], ''La Vie et les progrès des frères Tharaud, Les Lettres'', 1er mai 1919, p. 140</ref> ; ou le chapitre « Un ghetto marocain » dans leur ouvrage de 1920 encore réédité en 1939 ''Marrakech'' où le ''[[mellah]]'' figure « un des lieux les plus affreux du monde » ; ou quand ils parlent de [[Michel de Montaigne|Montaigne]] à l'éditeur [[Édouard Champion]], en le désignant ironiquement par « l’excellent Judéo-Bordelais »<ref>Jean et Jérôme Tharaud à [[Édouard Champion]], ''in'' Winifred Stephens, ''French novelists of today'', London, New York, John Lane Cy, 19 janvier 1915</ref> ; dans ''La Rose de Sâron,'' ils affirment que « la misère est un état naturel à Israël  »<ref>''La Rose de Sâron'', Paris, Plon, 1929, pp. 47, 75</ref> ; ou encore cet échange avec [[Romain Rolland]] en 1942 : {{Citation|Ils ont de ces mots, qui vous démolissent tout espoir d'amitié. Ainsi l'exclamation de Jean, à propos des mesures contre les Juifs : {{Citation|C'est embêtant ! Ça les rend populaires. Il ne faudrait pas qu'on les vît revenir, avec les Blum et Cie !}}}})<ref>[[Romain Rolland]], ''Journal de Vézelay, 1938 - 1944'', p. 801 Bartillat, 2012.</ref>, et la célébration du [[colonialisme]]<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Alain Granat |titre=Les frères Tharaud, Zemmour des années folles |url=https://jewpop.com/culture/les-freres-tharaud-zemmour-des-annees-folles/ |site=Jewpop |date=2021-04-07 |consulté le=2021-07-24}}</ref>.
 
L'historien [[Michel Leymarie]] évoque le « filon juif » que les frères Tharaud n'ont de cesse d'exploiter de façon « obsessionnelle » (partout où ils vont, ils cherchent le [[ghetto]]), particulièrement après la Grande Guerre, à travers des oeuvres romanesques ou à vocation journalistique et historique dont le message « indubitablement antisémite » remporte de francs succès dans la ''[[Revue des Deux Mondes]],'' la [[Nationalisme intégral|maurassienne]] ''[[Revue universelle]]'' ou chez [[Plon]]<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref>{{En}}Nadia Malinovich, ''Le réveil d’Israël : Jewish Identity and Culture in France, 1900-1932'', [[Université du Michigan|University of Michigan]], 2000, chap. 5, en particulier pp. 245-248</ref>. [[Léon Daudet]] encense les Tharaud notamment quand ils se font « les adeptes d’une [[théorie du complot juif]] qui les inscrit dans une [[Extrême droite en France|droite extrême]] » ; « De sujets d’étonnement ou de moquerie, les Juifs sont devenus alors pour nos auteurs des sujets d’inquiétude, un danger pour l’Occident »<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":3" />.
 
Le poète [[André Spire]] qui documente et recommande les chroniqueurs avant leur voyage à [[Jérusalem]] dit qu'il a « flairé leur antisémitisme latent » et qu’il a pressenti que ce qui les attirait vers les sujets juifs n’était « ni le goût du juste, ni la haine des bourreaux, ni la pitié pour les victimes, mais la curiosité froide du reporter, du voyageur pour le [[pittoresque]] du [[Judaïsme]] le plus attardé, abaissé, pour le Judaïsme le plus exclu, parqué, des ghettos »<ref>''Feuillets de l’Amitié [[Charles Péguy]]'', n° 40, août 1954, Lettres de Péguy par [[André Spire]], p. 6.</ref>. L'orientaliste [[René Étiemble]] relève également chez eux ce goût du pittoresque qui l’emporte fréquemment, et dénonce un antisémitisme qui va en s’accentuant, comme [[François Mauriac]] écrit à propos de Jérôme Tharaud : « un violent instinct raciste se délivrait ici par le pittoresque.» <ref>[[René Étiemble]], ''Le Péché vraiment capital'', « Jérôme et Jean Cocteau », ''Évidences'', novembre 1955, NRF Gallimard, Essais LXXXV, 1957, pp. 59 et 70</ref>{{,}}<ref>[[François Mauriac]], ''[[Le Figaro]]'', 7 février 1953, cité ''in'' Leymarie 2006, ''op. cit.''</ref> .
 
Les deux frères se disent [[Objectivité (sciences historiques)|objectifs]] mais la force du [[préjugé]] fausse d'emblée la vision des faits et événements<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />. Des années plus tard, l'historien [[Jules Isaac]] voit dans leur production le [[prototype]] de la littérature qui a contribué « à propager ou renforcer les sentiments traditionnels d’aversion pour les Juifs  »<ref>[[Jules Isaac]], ''Expériences de ma vie'', Paris, Calmann-Lévy, 1960, t. I, pp. 351-352</ref>.
 
=== Fin de vie ===
IlJean Tharaud repose au [[cimetière Saint-Louis de Versailles]]. Son épouse est morte en 1989.
 
Son épouse, née Hélène Vasseur à [[Épernay]] le {{Date de naissance|19|octobre|1910}}, est morte à [[Versailles]] le {{Date de décès|12|avril|1989}}.
 
== Œuvres ==
[[File:Frères Tharaud a Meurisse 1932.jpg|thumb|right|Les frères Tharaud en 1932.]]
[[Fichier:Plaque Jérôme Jean Tharaud, 93 rue Royale, Versailles.jpg|vignette|Plaque 93 rue Royale à [[Versailles]], où il vécut avec son frère de 1926 à 1951.]]
'''Ouvrages cosignés avec son frère Jérôme''' ''':'''
Petite Histoire des Juifs (1927, Plon)
* ''Le Coltineur débile'' (1898)
* ''La Lumière'' (1900)
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* ''L'Ami de l'ordre'' (1905)
* ''Les Frères ennemis'' (1906)
* ''Bar-Cochebas'' (1907), ''[[Cahiers de la Quinzaine]]''
* ''Déroulède'' (1909)
* ''La Maîtresse servante'' (1911)
* ''La Fête arabe'' (1912)
* ''La Tragédie de Ravaillac'' (1913)
* ''La Mort de Déroulède'' (1914)
* ''L’Ombre de la croix'', Emile-Paul, 1917; grand succès réédité par Plon en 1920, Société du Livre d'art/Imprimerie Nationale (édition de luxe illustrée par [[Henry Cheffer]]) en 1924, Grasset en 1929, Lapina (édition de luxe illustrée par [[Frank Brangwyn|Franck Brangwyn]]) et Mornay (édition de luxe illustrée par [[Aizik Feder]]) en 1931.''L'Ombre de la croix'' (1917).
* ''L'Ombre de la croix'' (1917)
* ''Rabat, ou les heures marocaines'' (1918)
* ''Une relève'' (1919)
* ''Marrakech ou les seigneurs de l'Atlas'' (1920)
*''Un Royaume de Dieu'' (1920), ''[[Revue des Deux Mondes]]'' puis Plon (87 200 exemplaires)
* ''Quand Israël est roi'' (1921)
*''Quand Israël est roi'' (1921), ''Revue des Deux Mondes'' (feuilleton intitulé ''Bolchevistes de Hongrie)'' puis dédié à Maurice Barrès, chez Plon (101 000 exemplaires)
* ''L'invitation au voyage'' (1922)
*''La Fête arabe'' (1922)<ref>{{Article|prénom1=Mustapha|nom1=Harzoune|titre=Jérôme et Jean Tharaud La Fête arabe, L'Aube Poche, 1997|périodique=Hommes & Migrations|volume=1210|numéro=1|date=1997|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1997_num_1210_1_3088_t1_0170_0000_1|consulté le=2022-11-10|pages=170–170}}</ref>
* ''La randonnée de Samba Diouf'' (1922)
* ''L'invitation au voyage'' (1922)
* ''[[La randonnée de Samba Diouf]]'' (1922)
* ''La Maison des Mirabeau'' (1923)
* ''Le Chemin de Damas'' (1923)
* ''L'An prochain à Jérusalem !'' (1924), ''Revue des Deux Mondes'' puis Plon (106 000 exemplaires)
* ''Rendez-vous espagnols'' (1925)
* ''Un royaume de Dieu'' (1925)
* ''Causerie sur Israël'' (1926)
* ''Notre cher Péguy'' (1926)
* ''La Semaine sainte à Séville'' (1927)
*''Petite Histoire des Juifs'' (1927), ''[[Revue universelle|Revue Universelle]]'' puis ''Plon''
* ''En Bretagne'' (1927)
* ''Mes années chez Barrès'' (1928)
* ''La Reine de Palmyre'' (1928)
* ''La Chronique des frères ennemis'' (1929)
*''La Rose de Sâron'' (1929) (plus de 76 000 exemplaires)
* ''Fès ou les bourgeois de l'Islam'' (1930)
* ''L'Empereur, le philosophe et l'évêque'' (1930)
* ''L'Oiseau d'or'' (1931)
* ''Paris-Saïgon dans l'azur'' (1932)
* ''La Fin des Habsbourg'' (1933)
* ''LaQuand JumentIsraël erranten'est plus roi'', (1933), Plon
* ''La Jument errante'' (1933), Éditions de France
* ''Versailles'' (1934)
* ''[[Vienne la rouge]]Versailles'', Plon, 24 juin (1934)
* ''VersaillesVienne la rouge'' (1934)
* ''Les Mille et un jours de l'Islam I : Les cavaliers d'Allah'' (1935)
* ''Les Mille et un jours de l’Islam II  : Les grains de la grenade'' (1938)
* ''Le Passant d’Éthiopie'' (1936)
* ''Cruelle Espagne'' (1937)
* ''L'Envoyé de l'Archange'' (1939)
* ''Les Mille et un jours de l’Islam III  : Le rayon vert'' (1941)
* ''NotreContes cherde PÉGUYNotre Dame'', Plon (1943)_''Autorisation n° 17.124)''
* ''Le Miracle de Théophile'' (1945)
* ''Fumées de Paris et d'ailleurs'' (1946)
* ''Vieille Perse et jeune Iran'' (1947)
* ''Les Enfants perdus'' (1948)
* ''Les Mille et un jours de l’Islam IV  : La chaîne d'or'' (1950)
* ''La Double confidence'' (1951)
 
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== Liens externes ==
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