« Lucile Desmoulins » : différence entre les versions

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| nom de naissance = Anne-Lucile-Philippe Laridon-Duplessis
| surnom =
| date de naissance = {{date de naissance|18| janvier| 1770}}
| lieu de naissance = [[Paris]], [[Fichier:Royal Standard of the King of France.svg|20px|border]] [[Royaume de France|France]]
| date de décès = {{date de décès|
13| avril| 1794|18|janvier|1770|âge=oui}}
| lieu de décès = [[Ancien 2e arrondissement de Paris]], {{[[Fichier:Flag of France}} (1794–1815, 1830–1974, 2020–present).svg|20px|border]] [[Première République (France)|France]]
| nationalité = [[France|françaiseFrançaise]]
| profession =
| formation =
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}}
 
'''Anne-Lucile-Philippe DesmoulinsLaridon-Duplessis''' néedite '''Laridon-DuplessisLucile Desmoulins''', née le {{date de naissance|18| janvier| 1770}} à [[Paris]] où elle est guillotinée le {{date de décès|13| avril| 1794}}, huitest joursune aprèspersonnalité sonde marila [[Révolution française]]. Épouse du journaliste [[Camille Desmoulins]], elle est uneguillotinée personnalitéhuit dejours laaprès [[Révolutionson française]]mari.
 
== Les jeunes années ==
Anne-Lucile-Philippe Laridon-Duplessis est née le {{date|18|janvier|1770}} à [[Paris]] et elle est [[baptême catholique|baptisée]] le même jour en l'[[Église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (Paris)|église Notre Dame de la Bonne-Nouvelle]] à [[Paris]] : son parrain est Philippe Cambier, seigneur d'Ourmoille et autres lieux, demeurant aux [[Quinze-Vingts]], sa marraine est Françoise Hautier, veuve Boisdeveix<ref>Les [[registres paroissiaux et d'état civil à Paris]] antérieurs à [[1860]] ont disparu, mais cette information est citée dans le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, {{9e|année}}, [[Paris]], Champion, [[1882]], p. 30, [https://archive.org/stream/bulletin0910ciuoft#page/n5/mode/2up Lire en ligne]</ref>.
 
Fille de Claude-Étienne Laridon-Duplessis, premier commis du Contrôle général des finances, et d'Anne-Françoise-Marie Bois de Veix, Lucile a sans doute connu une jeunesse semblable à celle de bien d’autres jeunes filles issues d’un milieu bourgeois relativement aisé. Promenée entre la demeure familiale rue de Condé à Paris et la propriété de [[Bourg-la-Reine]], on se plaît à imaginer - à la lecture de son journal - la jeune Lucile espiègle et rêveuse. Ses écrits fragmentaires nous montrent une jeune femme rieuse, sensible, qui tient un journal pour combattre son ennui et qui tente parfois en vain de rédiger des contes sous l’œil bienveillant d’une mère dont on la sent très proche.
 
== Camille Desmoulins ==
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== Le couple Desmoulins ==
[[Fichier:Desmoulins.jpg|vignette|[[Camille Desmoulins]], sa femme Lucile et leur bébé Horace.<br> Portrait de famille (artiste anonyme {{s-|XVIII}}), musée national du Château de Versailles, 1792.]]
Lucile et Camille se marient le {{date-|29 décembre 1790}} en l’[[église Saint-Sulpice de Paris|église Saint-Sulpice]] à [[Paris]] en présence des parents de Lucile : [[Jérôme Pétion de Villeneuve|Pétion]], [[Charles Alexis Brûlart de Sillery|Brûlart]], [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]], esttous untrois desdéputés à l'[[Assemblée nationale constituante (1789)|Assemblée nationale]] et l'académicien [[Louis Sébastien Mercier|Mercier]] sont les témoins du mariage<ref>L'acte de mariage dans le [[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris|registre paroissial de l'église Saint-Sulpice]] est ainsi rédigé : ''Ledit jour, vingt-neuf décembre 1790, a été célébré le mariage de [[Camille Desmoulins|Lucile-Simplice-Camille-Benoît Desmoulins]], avocat, âgé de trente ans, fils de Jean-Benoît-Nicolas Desmoulins, lieutenant général au bailliage de Guise, et de Marie-Madeleine Godart, consentants, avec Anne-Lucile-Philippe Laridon-Duplessis, âgée de vingt ans, fille de Claude-Étienne Laridon-Duplessis, pensionnaire du Roi, et d'Anne-Françoise-Marie Boisdeveix, présents et consentants, les deux parties de cette paroisse, l'époux depuis six ans, rue du Théâtre-Français, l'épouse de fait et de droit depuis cinq ans avec ses père et mère, rue de Tournon ; trois bans publiés en cette église sans opposition, permission de fiancer et de marier le même jour en ce temps prohibé de l'avent, accordée par MM. les vicaires généraux le vingt-sept de ce mois, fiancailles faites. Présents et témoins, du côté de l'époux : [[Jérôme Pétion de Villeneuve|Jérôme Pétion]], député à l'Assemblée nationale, rue du Fauxbourg Saint-Honoré, paroisse de la Madeleine-la-Ville-l'Évêque ; [[Charles Alexis Brûlart de Sillery|Charles-Alexis Brulard]], député à l'Assemblée nationale, rue Neuve-des-Mathurins, paroisse de la Madeleine-la-Ville-l'Évêque ; du côté de l'épouse : [[Maximilien de Robespierre|Maximilien-Marie-Isidore Robespierre]], député à l'Assemblée nationale, rue Saintonge, paroisse Saint-Louis-en-l'Île ; [[Louis-Sébastien Mercier]], de plusieurs académies, rue des Maçons, paroisse Saint-Séverin, qui tous ont certifié le domicilie comme dessus et la liberté des parties, et ont signé. Signé : [[Camille Desmoulins]] (époux), Laridon-Duplessis (épouse), Laridon-Duplessis (père), Boisdeveix (mère), [[Jérôme Pétion de Villeneuve|Pétion]], [[Charles Alexis Brûlart de Sillery|Brulard]], [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]], [[Jacques Pierre Brissot|JP Brissot]], [[Louis-Sébastien Mercier|Mercier]], [[Denis Bérardier|Berardier]], député à l'Assemblée nationale,Gueudeville, vicaire de Saint-Sulpice.'' Le [[registre paroissial]] a disparu avec toutes les [[archives de Paris]] pendant les [[Registres paroissiaux et d'état civil à Paris#Les incendies de la Commune de Paris de 1871 et la destruction des archives parisiennes|incendies de la Commune de Paris (1871)]], texte de l'acte cité par le théologien [[Jean-Joseph Gaume]] dans ''La Révolution, recherches historiques'', Quatrième partie, Paris, Gaume frères, 1856, pages 136-137</ref>. Le couple s’installe au 2 rue du Théâtre-Français (aujourd’hui 22 [[rue de l'Odéon]]) et Lucile donne naissance à un fils,

* Horace Camille Desmoulins ([[1792]]-[[1825]]).

Il demeure quelques pages du journal de Lucile concernant ces années ''a priori'' heureuses qui s’achevèrent avec l’emprisonnement de Camille en {{date-|mars 1794}}. Outre son témoignage de la longue nuit du ([[journée du 10 août 1792|9 au 10 août 1792]]) qu’elle vivra à l’écart dans la fatigue et l'angoisse, ses lecteurs l’accompagnent dans sa routine, ses anecdotes et ses fréquentations, de [[Pierre-François-Joseph Robert|Pierre-François Robert]], avocat membre du [[club des Cordeliers]] à [[Antoinette Gabrielle Danton|l'épouse de Danton]] en passant par [[Guillaume Marie-Anne Brune|Guillaume Brune]] et sa femme. On apprend ses moqueries vis-à-vis du baron de la Poype qu’elle surnomme « poa poa », de [[Jacques Alexis Thuriot|Thuriot]] qui est un « fichu cochon » mais aussi que [[Georges Danton|Danton]] ne pouvait s’empêcher de rire au contact de Lucile. Cet aspect insouciant et éternellement joyeux de sa personne a contribué à faire de la jeune femme un personnage attachant.
 
== Le complot des prisons ==
Cette affaire servit à monter de toutes pièces le procès — ou ce qui en tint lieu — de Lucile Desmoulins, [[Arthur Dillon (1750-1794)|Arthur Dillon]] et [[Philibert Simond]] que les comités voulaient faire exécuter sans être entendus publiquement. La parodie de justice tourna autour de la prétendue [[Conspiration des prisons|conspiration du Luxembourg]] à laquelle les trois accusés, et d’autres amalgamés à eux, furent déclarés coupables d’avoir participé.
 
Le [[4 avril|15 germinal]] [[an II]] (4 avril 1794), alors que son mari était mis hors débat avec Danton et leurs coaccusés, un arrêté des comités réunis chargea [[Dossonville]] de conduire Lucile Desmoulins « à sa destination ». Ce procès-verbal, s’il est authentique, est signé [[Barère]], [[Jean-Henri Voulland|Voulland]], [[Lazare Nicolas Marguerite Carnot|Carnot]], [[Claude-Antoine Prieur-Duvernois|Prieur]], [[Joseph-Nicolas Barbeau du Barran|Dubarran]], [[Couthon]] et [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]]. Le doute vient du fait qu’il figure non pas dans les papiers des comités qui ont été expurgés ou falsifiés, mais dans les papiers de Matton de La Varenne, le célèbre avocat violemment anti-robespierriste qui dit tenir les archives Desmoulins de la belle-mère et de la belle-sœur de Camille, archives revisitées par le conventionnel [[Étienne-Jean Panis]], un proche de [[Bertrand Barère de Vieuzac]] et du marquis de Travanet<ref>BHVP, Ms.986 (res. 25).</ref>. Si un doute persiste quant à la signature de [[Maximilien de Robespierre]], il n’y en a aucun concernant la date et l’envoi de Lucile Desmoulins au Luxembourg, au secret, où Dillon lui aurait aussitôt envoyé un billet intercepté par un porte-clé, et qu’elle ne reçut donc jamais<ref>[[Alexandre Tuetey]], ''Répertoire des sources manuscrites de l’Histoire de Paris pendant la Révolution'', vol. XI/854 (déclaration de Lambert, porte-clé de la maison du Luxembourg).</ref>. Le plus grand doute concerne ce « billet » – était-ce un faux ? – sur lequel s’échafauda la réalité d’un complot au sein de la prison et dont les principaux protagonistes étaient [[Arthur Dillon (1750-1794)|Arthur Dillon]] et Lucile Desmoulins qui avaient eu par le passé des rapports de société.
 
Le lendemain, au moment même où Camille était guillotiné en compagnie de [[Pierre Philippeaux|Philippeaux]], [[Georges Jacques Danton|Danton]] et [[Fabre d'Églantine]], la mort de Lucile Desmoulins était décidée. Elle fut transférée du [[Prison du Luxembourg|Luxembourg]] à la [[Conciergerie (palais de la Cité)|Conciergerie]] le [[9 avril|20 germinal]] [[an II]]. Au [[Tribunal révolutionnaire]], elle comparut aux côtés d'[[Arthur Dillon (1750-1794)|Arthur Dillon]], [[Marie Marguerite Françoise Hébert|Françoise Hébert]], veuve de [[Jacques-René Hébert]] guillotiné le [[24 mars|4 germinal]] précédent, et Philibert Simon qui s’était exprimé dans le même sens que Philippeaux et Camille Desmoulins dans un discours aux jacobins qui ne fut pas apprécié par les partisans de la guerre à outrance. Accusés d’avoir conspiré contre la sûreté du peuple, ils furent dix-huit sur vingt-six à être condamnés et exécutés le jour même, le {{date-|13 avril}}, dans l’après-midi.
 
=== TémoignagesTémoignage ===
 
Sur la route qui la mène de la Conciergerie à la mort, les témoignages ne semblent pas contredire l’image que Lucile renvoie à travers ses écrits et ceux de ses contemporains qui l’estimaient. Elle serait restée jusqu’au dernier instant fidèle à elle-même, emplie d’une étonnante et radieuse insouciance.
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== Hommages ==
Une école primaire de la commune de [[Vérines]] ([[Charente-Maritime]]) porte le nom de Lucile Desmoulins<ref>{{lien web |titre=Le site de l'école primaire Lucile Desmoulins<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://ecole17.verines.pagesperso-orange.fr/index.htm |site=pagesperso-orange.fr |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
[[Fichier:Plaque Lucile Desmoulins, 22 rue de Condé, Paris 6.jpg|thumb|Plaque au {{numéro}}22 [[rue de Condé (Paris)|rue Condé]] ([[6e arrondissement de Paris|6{{e}} arrondissement de Paris]]).]]
Une école primaire de la commune de [[Tullins]] ([[Isère (département)|Isère]]) porte le nom de Lucile et Camille Desmoulins<ref>https://archive.wikiwix.com/cache/20110917024449/http://www.ville-tullins.fr/mairie/sco1.php.</ref>. Les écoles primaires et maternelles de la commune portent toutes des noms relatifs à la Révolution française.
 
Un certain nombre de rues portent également son nom. C'est le cas de la rue Lucile Desmoulins à [[Fleury-Mérogis]] ([[Essonne (département)|Essonne]]) (non loin de la rue Rouget de Lisle et des allées Saint-Just et Robespierre), des rues Camille et Lucile Desmoulins à [[Évreux]] ([[Eure (département)|Eure]]), (proche de la rue Danton), et à [[Achères (Yvelines)|Achères]] ([[Yvelines]]), dans un quartier où rues, allées, avenues et place se rapportent toutes à la Révolution française.
 
La rose Lucile Duplessis<ref>[http://www.pepiniere-rosesloubert.com/images/size/320x240/banque-image/catalogue/LUCDU_1.jpg La rose Lucile Duplessis].</ref> ([[obtenteur]] Vibert).
 
À Paris, une plaque au 22 [[rue de Condé (Paris)|rue Condé]], ancien logement de la famille Duplessis, sur laquelle est écrit « : Dans cette maison Lucile Duplessis guillotinée le {{date-|13 avril 1794}} habita avant son mariage avec Camille Desmoulins ».
 
== Filmographie ==
* [[1921 au cinéma|1921]] : ''[[<!-- La Mort de -->[[ Danton (film, 1921)|La Mort de Danton]]'' de [[Dimitri Buchowetzki]], interprétée par [[Charlotte Ander]]
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[Napoléon (film, 1927)|Napoléon]]'' d'[[Abel Gance]], interprétée par [[Francine Mussey]]
* [[1932 au cinéma|1932]] : ''[[Danton (film, 1932)|Danton]]'' d'[[André Roubaud]], interprétée par [[Simone Rouvière]]
* [[1959 à la télévision|1959]] : ''La Mort de Danton'', interprétée par [[Avril Elgar]]
* [[1962 à la télévision|1962]] : ''[[Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes|Arme Bitos]]'' de [[Joris Diels]], interprétée par [[Anne-Marie Heijligers]]
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[La terreurTerreur et la vertuVertu|La Terreur et la Vertu : Danton]]'' de [[Stellio Lorenzi]] (épisode 34 de la série ''[[La caméra explore le temps]]''), interprétée par [[Rolande Cabanis]]
* [[1965 à la télévision|1965]] : ''[[Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes|Poor Bitos]]'' de [[Donald McWhinnie]] (épisode de la série ''{{lien|Theatre 625}}''), interprétée par [[Gemma Jones]]
* [[1970 à la télévision|1970]] : ''La Mort de Danton'' de [[Claude Barma]], interprétée par [[Édith Scob]]
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* {{Ouvrage|prénom1=Jules|nom1=Claretie|lien auteur1=Jules Claretie|titre=Camille Desmoulins|lieu=Paris|éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]]|année=1908|pages totales=310|lire en ligne=https://archive.org/details/camilledesmouli00clar}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Hervé|nom1=Leuwers|lien auteur1=Hervé Leuwers|titre=Camille et Lucile Desmoulins|sous-titre=un rêve de république|lieu=Paris|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|collection=Biographies historiques|année=2018|pages totales=456|isbn=978-2-213-69373-6}}.
 
== Articles Connexesconnexes ==
* [[Camille Desmoulins]]
* [[Femmes Citoyennes Révolutionnaires (1789-1795)]]
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== Liens externes ==
* {{autoritéliens}}
* [[Jules Claretie]], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2099092 Camille Desmoulins, Lucile Desmoulins : étude sur les dantonistes] de (1875) ([[Gallica]])
 
{{Portail|Révolution française}}
 
{{DEFAULTSORT:Desmoulins, Lucile}}
[[Catégorie:Auteur français de journal intime]]
[[Catégorie:Personnalité guillotinée durant la Révolution française]]
[[Catégorie:Personnalité féminine de la Révolution française]]
[[Catégorie:Personnalité liée à Bourg-la-Reine]]
[[Catégorie:DécèsCamille à ParisDesmoulins]]
[[Catégorie:Naissance en janvier 1770]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Décès en avril 1794]]
[[Catégorie:PersonnalitéDécès liéedans àl'ancien Bourg-la-Reine2e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à Paris]]
[[Catégorie:Décès à 24 ans]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]