« Histoire d'Aix-les-Bains » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Vlaam (discuter | contributions)
m v2.0 - Homonymies : Correction de 1 lien - Royaume de Bourgogne
Ruyblas13 (discuter | contributions)
m Retrait du lien vers la page « Aimé Bachelard » supprimée à la suite d'un débat d'admissibilité (Voir)
 
(22 versions intermédiaires par 15 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
[[Fichier:Blason Ville 73 Aix-les-Bains.svg|vignette|250px|redresse|Blason d'[[Aix-les-Bains]].]]
 
L''''histoire d'Aix-les-Bains''' est directement liée au [[lac du Bourget]] et surtout à ses sources chaudes qui en firent une [[station thermale]] des plus réputées au monde. L'analyse historique de la ville d'[[Aix-les-Bains]] doit être rapprochée de l'[[Histoire de la Savoie]], si l'on veut mieux comprendre son évolution et ses influences culturelles.
Ligne 7 :
== Histoire chronologique ==
=== Les origines ===
Bien que l'on ignore les origines exactes de cette ville, son [[histoire]] remonte à la plus haute antiquité. Au [[néolithiqueNéolithique]] (entre -5 0005000 et - 2500), des communautés sédentaires s'installent danssur cesles contréesberges du lac du Bourget. Des vestiges archéologiques ont été découverts surlors lesde rivesfouilles dusub-aquatiques, lac. Tout indiquemontrant la présence d'unede "[[cité lacustre|cités lacustres"]] etdont ceau depuismoins l’âgedeux sont à proximité des rives aixoises du [[bronze]].grand Desport traceset d'occupationde celtesla ontbaie étéde retrouvéesMémars. autourLes desvestiges sourcesde thermalesces encités centre-ville,ont ainsiété qu'une[https://whc.unesco.org/fr/list/1363/ dédicaceinscrits au dieupatrimoine desmondial sourcesde l'Unesco] en Borvo2011.
 
Des traces d'occupation celtes ont été retrouvées autour des sources thermales en centre-ville, ainsi qu'une dédicace au dieu des sources Borvo.
 
=== Aquae : Aix la romaine ===
{{Article détaillé|Aquae (ville romaine)}}
[[Fichier:Arc de campanus.jpg|vignette|L'[[Arc de Campanus]], Borgonio, 1674.]]
[[Fichier:Map of the Roman Empire at its height.svg|vignette|L'Empire romain à son apogée.]]
Ligne 28 ⟶ 31 :
Les textes laissent supposer l’existence des autres villages dont on n'a la trace certifiée qu’à partir de 1561, lors du dénombrement général de la population pour la gabelle du sel<ref>Archives départementales de Savoie. Série SA</ref> À cette époque, sur les 1095 habitants d’Aix, 46 % logent dans le bourg ; Saint-Simond compte {{nobr|125 habitants}}, Puer 91, Choudy 87, Lafin 86, et le reste des hameaux, soit une dizaine, se partagent le reste. (Marlioz ayant échappé à nos sources)<ref>Lagrange, Joël. Aix-les-Bains en 1561, aperçus démographiques. Aix-les-Bains : SAHA, 1998. Extrait d’Art et Mémoire N°13</ref>.. Cette géographie de l’habitat semble figée jusqu’à la fin du {{s|XIX}}. L'abbaye voisine de Hautecombe possédait à Aix un assez grand domaine sur le haut de Saint-Simond.
 
Au début du {{s|XVI}}, l'antique église Sainte-Marie fut victime d'un incendie dévastateur. Pour la reconstruire les aixois firent appel à [[Claude de Seyssel (archevêque)|Claude de Seyssel]], un membre de la famille seigneuriale de la ville, qui s'était élevé à la dignité épiscopale. Il était en effet évêque d'[[Albi]], et surtout conseiller particulier du roi de France [[Louis XII]]. Il est aussi l'auteur d'un certain nombre de traités de droit. Grâce à son appui les De Seyssel purent faire édifier une église collégiale, dotée d'un chapitre de douze chanoines, commandé par un doyen, dont la nomination revenait au comte. Une église fut édifiée sur la place, voisine du cimetière, qui comportait un chœur de style [[Architecture gothique|gothique]] flamboyant. Si le chœur appartenait à la collégiale, la nef elle, appartenait aux paroissiens et présentait un aspect plus sommaire. D'ailleurs la voûte mal construite s'écroula en 1644. Parmi les chapelles latérales, l'une était réservée aux De Seyssel d'Aix qui y enterraient leurs morts. La collégiale, devenu entièrement paroissiale après la Révolution, fut démolie en 1909, après la construction de la nouvelle église. Cette église était connue pour abriter une relique de la vraie croix, que l'on venait vénérer d'assez loin<ref>Art et Mémoire n°15, la collégiale Notre Dame,2000.</ref>. C'est aussi à la fin du Moyen Âge que le [[château]] seigneurial d'Aix fut reconstruit. Le plafond de la grande salle du rez-de-chaussée est daté de 1400. quantQuant au le magnifique escalier d'honneur, il fut construit vers 1590.
 
=== Le {{s-|XVIII}}, les thermes Victor Amédée III, la Révolution ===
Le {{date-|9 avril 1739}}, un gigantesque incendie se déclare au centre-ville et détruit {{nobr|80 maisons}}, soit près de la moitié de la ville. Pour la reconstruction on fait appel aux subsides du roi, qui imposa un plan d’alignement dont la réalisation fut confiée à l’ingénieur Garella. Ce plan allait plus loin qu’un simple plan de reconstruction puisqu’il prévoyait un véritable alignement des rues, et imposait certaines règles d’urbanisme : comme la construction de maisons de deux étages et d’un rez-de-chaussée ; il interdisait également les toits en chaume. Toutefois il était très limité dans son périmètre puisqu’il ne concernait que le quartier incendié, soit la rue principale (rue Albert {{Ier}}), la place centrale (Place Carnot) et la rue des Bains. Ce plan fut appliqué jusqu’en 1808 mais de manière sporadique car, comme la collectivité n’avait pas d’argent pour acheter les maisons à démolir en alignement, on se contentait d’interdire aux propriétaires de faire des travaux de rénovations jusqu’à ce qu’il leur soit nécessaire de reconstruire complètement leurs bâtiments qui tombaient en ruine. Au début du {{s-|XVII}}, les aixoisAixois et le monde médical avaient commencé à être sensibilisés à la valeur des sources d’eau chaude d’Aix, grâce aux célèbres écrits du médecin dauphinois Jean Baptiste Cabias, qui fut suivi en ce domaine par d’autres médecins de renommée. En effet, depuis l’antiquité l’exploitation des sources d’eau chaude n’avait jamais totalement oubliée. On se baignait à Aix au Moyen Âge et jusqu’à la fin du {{s-|XVIII}}, soit dans la seule piscine romaine existant encore, à l’air libre, soit chez l’habitant où l’on se faisait apporter l’eau thermale par porteur. Le roi de France Henri IV passe pour avoir fortement apprécié son bain aixois, selon Jean Baptiste Cabias<ref>Les Merveilles des bains d'Aix en Savoye. Réimpression textuelle de la première édition (1623) avec une préface par le docteur L. Brachet et une notice bibliographique Par V. Barbier.</ref>. En 1737, afin de protéger les eaux thermales des infiltrations d’eau du ruisseau qui traversait la ville, un important chantier fut programmé par l’Intendance Générale. Cela modifia la distribution urbaine du centre-ville, puisqu’il fallut creuser un nouveau lit au ruisseau des Moulins, à l’extérieur des remparts. Il fallut aussi reconstruire les quatre moulins du marquis d’Aix, jusque-là en centre-ville, le long du nouveau canal (actuellement montée des Moulins).
 
C’est au duc de Chablais, fils du roi Victor Amédée III, qu’Aix doit sa renaissance, car c’est lui qui après avoir goûté au bienfait des sources et s’y être trouvé mal logé, suggéra au roi, la construction d’un établissement thermal. Par billet royal du {{date-|11 juin 1776}} le roi Victor Amédée III chargea le comte de Robiland de dresser les plans d’un établissement de bains. Celui-ci fut construit de 1779 à 1783 sous la direction de l’ingénieur Capellini<ref>Geneviève Frieh-Giraud. Les Thermes Nationaux d'Aix-les-Bains. Le fil de l'eau. Aix-les-Bains : Figep, 2005.</ref>. Cette date marque aussi le début de la démolition de l’ancien centre-ville, car à la suite de cette construction imposante, on commença à dégager les alentours des maisons pour créer une place.
 
Ce premier établissement thermal devint un facteur important de développement. Pendant toute cette période et jusqu’à la Révolution, la ville accueillie un nombre à peu près stable d’environ {{nobr|600 curistes}} l’an, dont une majorité de Français. Consécutivement la population augmenta pour atteindre 1700 habitants en 1793. En 1783, pour agrémenter la vie des curistes, le Conseil de la Commune fait édifier une promenade publique paysagée : le Gigot, actuellement Square A -Boucher. Elle était alors bordée de marronniers et avait été dessinée par l’architecte Louis Lampro. Mis à part les jardins privés, c’est là la naissance du premier acte d’urbanisme concernant les espaces verts, qui donna un coup de pouce au développement de la ville de ce côté des remparts, le long de la route de Genève.
 
En 1792, les troupes révolutionnaires françaises, sous le commandement de [[Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac|Montesquiou]], entrent en Savoie. Le thermalisme marque alors le pas. Les Thermes sont réquisitionnés par les armées de la République, qui y envoie les soldats blessés en convalescence. Mais c’est par ailleurs une occasion de faire connaître Aix au plus grand nombre. Aix devient alors Aix-les-Bains. La Révolution aboutie abolit les privilèges de la noblesse locale, et permet surtout à la ville de ne pas payer au seigneur marquis d’Aix l'importante somme d’argent qu’elle lui devait à la suite du rachat des droits seigneuriaux (la ville n’avait pas de charte de franchise). En outre la liberté du commerce instaurée donne un nouveau souffle à la création d’une économie axée sur l’exploitation des sources thermales, dès la paix retrouvée. On assiste alors au développement de pensions, d’hôtels, de cabarets, …En revanche la Révolution laisse ses marques sur les biens d’église : abandon de la collégiale, destruction du clocher et du mobilier d’église… C’est au bord du lac qu’il faut se déplacer pour trouver la nouveauté. Le petit môle portuaire de Puer, construit sous l’ancien régime (1720) devient un véritable port. D’abord fréquenté par les bateaux ravitaillant les troupes de l’Armée des Alpes, doté d’un magasin militaire, il est progressivement aménagé pour l’exportation de marchandises et notamment de la verroterie issue des ateliers installés au bord du lac. Désormais on l’appelle le Port de Puer. Le développement de ce quartier impliqua la mise en état de « l’avenue du Lac » et toute cette activité attira les premières constructions en alignement le long de cette voie fréquentée, hors du centre et des villages existants. Il semblerait que la période révolutionnaire ait eu aussi une influence importante sur le développement des villages, simplement par l’émiettement de l’ancienne propriété nobiliaire et la disparition du patrimoine des églises en ces lieux, mais en ce domaine les recherches historiques sur l’évolution du foncier restent à faire. On voit émerger à la périphérie des villages quelques activités pré-industrielles inexistantes auparavant : création de moulins, de scieries, forges hydrauliques…
Ligne 41 ⟶ 44 :
=== La Révolution française ===
[[Fichier:Sansculottes.jpg|100px|vignette|Des [[Sans-culottes]].]]
Les idées germes de la [[Révolution française|Révolution]] étaient connues et répandues, parmi les bourgeois et une part de la classe artisane, voir ouvrière d'Aix-les-Bains, grâce aux nombreux [[Savoyards]] qui vivaient et travaillaient à [[Paris]], sans oublier les écrits des Genevois [[Voltaire]] et [[Jean-Jacques Rousseau]]. Dans la nuit du 21 au {{date-|22 septembre 1792}}, les troupes françaises du général Moutesquiou passent les frontières pour envahir par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée savoyarde, le roi et de nombreux fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au [[Piémont]]. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de [[Chambéry]] déclare la fin du despotisme, la suppression des corvées et de la gabelle, la fin de la milice et la création du [[département du Mont-Blanc]] en réunissant les six provinces de la Savoie. Les Aixois deviennent Françaisfrançais pour {{nobr|23 ans}}. L'accueil fait aux troupes françaises a été de prime abord plutôt enthousiaste, car le [[Comtes de Savoie|duc de Savoie]] avait pris la fuite et les habitants avaient le réel sentiment d'être libérés. Cependant la mobilisation en masse des hommes, la fuite des édiles de la noblesse et du clergé, réfugiés au Piémont, et la politique anti-religieuse des représentants de la [[Révolution française|Révolution]], finirent par exaspérer et amener les Savoyards à se révolter. Aix-les-Bains sera une ville française jusqu'à la chute de l’Empire napoléonien qui permettra à la Maison de Savoie de pouvoir recouvrer leurs terres. Anne-Marie Claudine Bédat, Baronnebaronne Brunet de Saint-Jean-d'Arves par mariage avec [[Noël Brunet]], a été la propriétaire du château d'Aix-les-Bains<ref>[[Michèle Brocard]], ''Les châteaux de Savoie''.</ref>, actuellement l'hôtel de ville, qu'elle revendit en 1821 au marquis de Seyssel.
 
=== Le Second Empire ===
Aix-les-Bains devient définitivement française le [[{{date|22 avril]] [[1860]]}}, année de la signature du [[Traité de Turin (1860)|Traité de Turin]] et date du vote des Aixois avec {{unité|1090 voix}} pour et {{nobr|13 voix}} contre le rattachement de la Savoie à la France<ref>Jean-Marie Jeudy, ''Chambéry et Aix-les-Bains autrefois'', éd. Horvath, 1984, {{ISBN|2-7171-0341-4}}, {{p.|38}}.</ref>. Le rattachement fut symboliquement fêté par une visite officielle de [[Napoléon III]]. Le [[{{date|29 août]] [[1860]]}}, il visita la station thermale aixoise au milieu d'une profusion de guirlandes et de vivats<ref>Paul Guichonnet, ''Comment la Savoie se rallia à la France'', éd. SIPE, 1960, {{p.|106}}.</ref>.
 
=== La Belle Époque (1890-1914)===
Ligne 54 ⟶ 57 :
 
=== La Première Guerre mondiale ===
[[Fichier:French soldier uniform WWI.jpg|vignette|redresse|Soldat Françaisfrançais de la guerre 1914-1918.]]
Bien que la [[Première Guerre mondiale]] débuta officiellement 1914, celle-ci fut préparée de longue date. En effet, dès 1901, une réservation, fut faite auprès de l'Hospice Thermal (Reine Hortense) à Aix-les-Bains, de {{nobr|45 lits}}. Ceux-ci devant être mis à la disposition de l'autorité militaire une fois que la déclaration de guerre sera faite. En accord avec la municipalité aixoise, le Ministère de la guerre avait prévu la création de deux hôpitaux auxiliaires dans la ville thermale au lendemain du déclenchement effectif des hostilités. L'un fut créé en 1911 au boulevard des Anglais dans l'école supérieure Bernascon et l'autre quelques années plus tard, en 1913, au 2 rue Lamartine dans l'école supérieure des filles<ref>{{PDF}} La Commission Départementale de l'information Historique pour la Paix ([http://www.savoie.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_savoie/les_services_de_l_et/ddacvg/memoires_savoyardes/downloadFile/attachedFile/onac_hopitaux.pdf?nocache=1150187519.62 C.D.I.H.P])</ref>. Le {{date-|5 août 1914}}, la présidente de l'Union des Femmes déclare son établissement hospitalier, qui se trouve dans l'école primaire supérieur, prêt à recevoir les blessés de guerre. Le 8 août, la Société de Secours aux Blessés Militaires indique publiquement et officiellement l'ouverture, à partir du 10 août, de l'Hôpital auxiliaire à l'école supérieur Bernascon. La préfecture très vite, indique dès le 14 août à la municipalité aixoise de bien vouloir libérer au plus vite ses établissements hospitaliers de tous blessés pouvant être soignés au-dehors afin de laisser place aux blessés militaires<ref name="ReferenceA">Arts et mémoire {{n°|9}} publié en décembre 1987 par la société d'Art et d'histoire d'Aix-les-Bains et de sa région</ref>. . Le 28 août, l'administration des Casinos met à disposition du Comité municipal de coordination, l'établissement le [[Casino Grand Cercle|Grand Cercle]] ainsi que la Villa des fleurs. Durant le même jour la préfecture de Savoie se voit recevoir un message du gouverneur [[militaire]] de la {{14e|région}} indiquant : « Veuillez surseoir pour motifs diplomatiques à organisation hospitalisation blessés dans [[Zone neutralisée Savoie|Zone Savoie neutralisée]]. » suivi trois jours plus tard par une nouvelle dépêche précisant : « Hospitalisation blessés, même allemands à Aix-les-Bains, zone neutralisée, impossible sans instructions ministérielles. ». Ces messages imposèrent donc une impossibilité d'admission de blessés militaires que ce soit dans la Haute-Savoie ou dans la partie de la [[Savoie]] mentionnée dans le [[Traité de Paris (1815)|Traité de Paris]] de 1815, là où la ville d'[[Aix-les-Bains]] se situe.
 
Ligne 65 ⟶ 68 :
 
=== L'entre-deux-guerres ===
La réalisation de l'[[Égliseéglise du Sacré-Cœur de Lyon]], dont on pose la première pierre en 1922, doit faire de nombreuses économies. À la place de la pierre de taille prévue initialement, on utilisa de la pierre reconstituée, caractérisée par sa couleur blanche, fournie par l'entreprise Boschetto à Aix-les-Bains. [[Aga Khan III]] épousa le {{date-|7 décembre 1929}} en mariage civil à [[Aix-les-Bains]] et le {{date-|13 décembre 1929}} en mariage religieux à [[Bombay]] ([[Inde]]), Andrée Joséphine Carron (1898 - 1976). Fille d'artisan boucher, elle était vendeuse dans un magasin de bonbons puis copropriétaire d'un magasin de chapeaux<ref>"Aga Khan Marries Former Shopgirl", [[The New York Times]], {{date-|8 december 1929}}, {{p.|3}}</ref>. Elle devint après ce mariage la princesse Andrée Aga Khan. Ils eurent un fils : Prince Sadruddin Aga Khan, en 1933<ref>"Aga Khan Again a Father", ''[[The New York Times]]'', {{date-|18 janvier 1933}}, {{p.|9}}.</ref>.
 
=== La Seconde Guerre mondiale ===
Ligne 73 ⟶ 76 :
=== Toponymie ===
Aix-les-Bains, ville fondée au {{s-|I|er}} de notre ère, n’est que rarement citée dans les textes épigraphiques, et jamais par les auteurs romains connus. Toutefois, deux inscriptions conservées par le musée archéologique font mention d’Aquae (les Eaux) et d’Aquensis (les habitants du lieu des Eaux), et nous renseignent donc sur l’appellation de ce [[vicus]] dépendant de la cité de [[Vienne (Isère)|Vienne]].
Les historiens du {{s-|XIX}} ont parfois soumis au lecteur des appellations fantaisistes et sans fondement historique qui parsèment encore certains ouvrages de vulgarisation. On peut citer Aquae allobrogium, Aquae gratianae (inscription qui orna le fronton des Thermes Nationaux de 1934 à 1968), Allobrogum Aquae Gratianae<ref>Livre intitulé :"[http://www.prenoms.com/1801465/savoie/livre-savoie/histoire-savoie/aix-les-bains-la-vie-d-autrefois-%C3%A0/ La Vie d'autrefois à Aix-les-Bains]", de l'auteur Gabriel Pérouse paru en 1922 et réédité en 2002</ref> ...
En l’an 1011, nous retrouvons l’appellation Aquae dans la charte de donation de la terre royale d’Aix (de ''Aquis'') par le roi de [[Royaume d'Arles|Bourgogne]] Rodolphe III à sa femme Ermengarde.
Quelques textes du Moyen Âge font mention d’Aquae grationapolis. Ce suffixe indiquant simplement qu’Aix faisait partie du diocèse de [[Grenoble]].
La première mention connue d’Aix-les-Bains apparaît dans les archives en septembre 1792, sur une lettre d’un soldat français en convalescence aux eaux d’Aix. C’est cette appellation qui figure ensuite dans tous les documents officiels, telles les délibérations du Conseilconseil Municipalmunicipal.
En ce début du {{s-|XIX}}, quelques textes littéraires font usage de l’appellation : Aix en [[Savoie]]. Toutefois, ce toponyme n’est jamais employé dans les documents administratifs.
Depuis 1954, la gare d’Aix-les-Bains, à la demande du Conseilconseil Municipalmunicipal, se dénomme Aix-les-Bains - le [[Mont Revard|Revard]].
 
=== Héraldique ===
Ligne 86 ⟶ 89 :
|width="100%" style="padding:8px"|'''Aix-les-Bains'''
* ''De gueules à l'étoile d'or au chef''
 
* On sait très peu de chose sur ce [[blason (héraldique)|blason]]. A<ref>Information issue du site internet [http://quaranta1.chez-alice.fr/ecussons/rhone_alpes/aix_les_bains.html quaranta1]</ref>.
OnCes saitarmoiries cependant que ces armoiriesont furentété dessinées à la fin du {{s-|XIX}} par le dessinateur Guido Gonin. La ville n'ayant jamais eu de chartes de franchises avant la Révolution, ne disposait pas de blason propre. En revanche, les armes de la famille de Seyssel sont présentes dans le château d'Aix. Depuis 1992, la ville utilise aussi un logo, notamment présent sur les publicités de ses partenaires économiques, comme les eaux d'Aix, l'Office du tourisme...
|-valign="top"
|}
Ligne 95 ⟶ 98 :
[[Fichier:Thermes victor amedee III.jpg|vignette|Les Thermes Victor Amédée III à Aix-les-Bains.]]
 
Dès 1806, on y retrouve le niveau de fréquentation des belles années de l'Ancien Régime soit {{nobr|800 personnes}} dans l'année, mais il y en a {{formatnum:1200}} en 1809 et près de {{formatnum:1800}} trois ans plus tard. La Restauration voit la confirmation et la poursuite du succès. Aix conserve sa prééminence. En 1848, Aix s'enorgueillit de {{unité|4800 visiteurs}}, soit six fois plus qu'à Évian et à Saint-Gervais, et seize fois plus qu'à la Caille et à Brides<ref>André Palluel-Guillard, Sorrel (C), Fleury (A), Loup (J), La Savoie de la Révolution à nos jours, {{sp-|XIX|-|XX}}, 1986, Tome IV, coll. Histoire de la Savoie, Leguay (JP (sous la dir.), Ed. Ouest France ,{{p.|255}}</ref>. L'architecte, [[Pierre Izac]], a participé à la construction d'un des établissements thermaux d'Aix-les-Bains. En 1933, [[Gentil & Bourdet]], tous deux céramistes de renom, comptent parmi leurs principales réalisations des travaux multiples au sein des Thermes Nationauxnationaux d'Aix-les-Bains (Pétriaux).
 
=== Négociations de l'indépendance du Maroc===
[[Fichier:Fontaine marocaine aix-les-bains.jpg|vignette|Fontaine hommage, rappelant les négociations pour l'indépendance du Maroc, dans le parc de verdure d'Aix-les-Bains.]]
Les négociations concernant [[Histoire du Maroc#De l'idée d'indépendance à l'indépendance réelle|l'indépendance du Maroc]] se sont déroulées à Aix-les-Bains. Lors de la conférence d'Aix-les-Bains en septembre 1955<ref>{{Lien brisé|langue=fr|auteur=|titre=Événements|url=http://www.leguido.net/MBDynamique/ScriptsV2/RedoPage.php?SiteName=leguido9&NroPage=Page7|site=Leguido.net|consulté le=14 mai 2018}}.</ref>, le président du conseil français, en la personne d'[[Edgar Faure]], résuma publiquement, le compromis proposé au Maroc, selon l'expression «''L'indépendance dans l'interdépendance''» . Jusqu'alors le territoire marocain fut juridiquement sous [[protectorat]] français et avait pour [[sultan]], l'exilé [[Mohammed V du Maroc|Mohammed Ben Youssef]]. Les négociations furent organisées en la présence de nombreuses personnalités et organisations françaises et marocaines. Il figurait à la table des pourparlers du côté marocain le [[Parti démocratique et de l'indépendance|Parti pour la Démocratie et l'Indépendance]] (P.D.I.) ainsi que le [[parti de l'Istiqlal]], représenté notamment par [[Mehdi Ben Barka]], [[Omar Benabdejlil]], [[Abderrahim Bouabid]] ou encore [[M’hamed Boucetta]]. Du côtéCôté français, on trouva une délégation française composée d'Edgar Faure<ref>Informations issues du site [http://www.123savoie.com/index.php?act=art&art=19341 123savoie.com]</ref>, [[Pierre July]], [[Robert Schuman]] ainsi que d'autres membres du gouvernement. Voilà pour ce qui est des principaux protagonistes. En marge de ceux-ci, il fut convié également des invités de tous horizons capables de donner des avis éclairés sur la condition du Maroc et de son indépendance. Il fut invité des alliés fidèles du protectorat et des chefs traditionnels marocains. Ainsi ils purent également négocier eux aussi en présence des partis concernés. Il leur sera accordé la préséance, si tant est, à la déception des istiqlaliensIstiqlaliens. Bien que ces négociations organisées à Aix-les-Bains aient joué un rôle important dans la marche vers l'indépendance du Maroc, il n'en demeure pas moins que la France avait, au préalable, pris soin de préparer en grande partie cette transition. En effet, l'[[État]] français d'alors fut convaincu de la nécessité de permettre l'indépendance à ce territoire nord [[africain]]. Cependant, en raison de nombreux intérêts économiques en jeu et de nombreuses relations d'affaires avec notamment les pachas et les caïds pour ne citer qu'eux, poussera la France à prendre soin de ne pas brusquer cette transition et d'amorcer en douceur ce changement. La destinée de la souveraineté du [[Royaume]] du Maroc se sera dessinée durant cette conférence d'Aix-les-Bains. Officiellement, les négociations ont permis de dégager un accord en vue de donner naissance à un État indépendant. À la suite de quoi, le Sultan [[Ben Arafa]] abdiqua et ce fut le Sultan Mohammed Ben Youssef qui prit la relève lui aussi de retour d'exil. Le Maroc fut définitivement proclamé indépendant lors de la déclaration de la Celle-Saint-Cloud. Il y eut récemment, la commémorationcélébration du cinquantenaire de la négociation des accords de l’Indépendancel’indépendance du Maroc. Pour cette occasion, il fut réalisé une fontaine, avec un bassin en zellige marocain. Des mâalems-artisans<ref>{{Lien web|auteur=Youness SAAD|titre=Fès construira une fontaine à Aix-Les-Bains|année=2005|mois=janvier|jour=24|url=https://www.bladi.net/fes-construira-une-fontaine-a-aix-les-bains.html|site=Bladi.net|consulté le=14 mai 2018}}.</ref> sont venus tout spécialement de leur capitale spirituelle pour réaliser cet ouvrage dans le parc de verdure d'Aix-les-Bains. Le projet a été pris en charge par le Conseil régional du tourisme (CRT-Fès) et l’Office du tourisme.
 
=== Transports et voies de communication ===
[[Fichier:Aix les bains.jpg|gauche|vignette|Plan de la ville en 1914.]]
 
De 1950 à 1953, la Ligne de Savoie, Aix-les-Bains-La Roche-sur-Foron utilisait pour saL'actuelle [[Liste des courants utilisés en traction ferroviaire électrique|traction ferroviaire électrique]] une tension électriqueLigne de {{unité|20000 V}} et une fréquence de {{unité|50 Hz}}. La [[Z 9055]] est une ancienne automotrice électrique prototype de la SNCF alimentée en courant alternatifCuloz à fréquenceModane industrielle, c’est-à-dire la fréquence standard {{unité(frontière)|50 Hz}} délivrée notamment par [[Électricité de France|EDF]]. Cette expérimentation a eu lieu sur l{{'}}''Étoile de Savoie'', dont le premier tronçon était Aix-les-Bains-Annecy. L'actuelle [[Ligneligne de la Maurienne]], axe majeur du réseau ferré français, est constituée, entre autres, de la ligne Aix-les-Bains à [[Gare de Saint-Jean de Maurienne - Vallée de l'Arvan|Saint-Jean-de-Maurienne]] mise en service le {{date-|20 octobre 1856}}, ainsi que de la ligne Saint-Innocent à Aix-les-Bains mise en service le {{date-|31 août 1857}}. En 1867, lela compagnie [[Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]] achèterachète lesla lignesligne, Culozà -l'exception du tronçon Aix-les-Bains et- [[Gare de Chambéry - ModaneChalles-les-Eaux|Chambéry]]. IlEn fut[[1893 exploitédans les chemins de [[fer|1893]] àest [[1937]]exploité un [[Liste des cheminsChemin de fer àdu crémaillèreMont-Revard|chemin de fer à crémaillère]] dont la ligne était d'Aix-les-Bains-Le au [[Mont Revard|Mont-Revard]], Crémaillèreremplacé Abten [[1937 dans les chemins de fer|1937]] par un téléphérique jusqu'en 1969. À partir de 1896, Aix-les-Bains s'équipe en tramways à [[Véhicule à air comprimé|air comprimé]], [[Louis Mékarski|Mékarski]], ce tramway à [[voie métrique]] circula jusqu'en 1911. Le {{date-|15 août 1992}} fut célébré le centenaire de l´installation du chemin de fer à crémaillère Aix-les-Bains-Le Revard. Le {{date-|1 juillet 1950}}, en France il y eut lieu les [[Chronologie des chemins de fer|premiers essais]] de traction électrique à l'aide du courant monophasé industriel {{unité|20 kV}} - {{unité|80 Hz}} entre [[Aix-les-Bains]] et [[La Roche-sur-Foron]]. En 2001, avec la sortie du jeu de simulation [[Microsoft Train Simulator]], de nombreux utilisateurs tentent de reproduire le plus fidèlement possible une partie du réseau existant. Il fut réalisé l{{'}}''Étoile de Savoie'' qui est un itinéraire reliant notamment les villes de Nyon, Genève, Évian-les-Bains, Annemasse, Saint-Gervais-les-Bains, La Roche-sur-Foron, Annecy, [[Aix-les-Bains]], Chambéry, Culoz, Bellegarde-sur-Valserine et Saint-Julien-en-Genevois.
 
De 1950 à 1953, la Ligne de Savoie Aix-les-Bains - [[Gare de La Roche-sur-Foron|La Roche-sur-Foron]] utilise pour sa [[Liste des courants utilisés en traction ferroviaire électrique|traction ferroviaire électrique]] une tension électrique de {{unité|20000 V}} et une fréquence de {{unité|50 Hz}}. La [[Z 9055]] est une ancienne automotrice électrique prototype de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] alimentée en courant alternatif à fréquence industrielle, c’est-à-dire la fréquence standard {{unité|50 Hz}} délivrée notamment par [[Électricité de France|EDF]]. Cette expérimentation a eu lieu sur l{{'}}''Étoile de Savoie'', dont le premier tronçon était Aix-les-Bains - [[Gare d'Annecy|Annecy]].
 
Le {{date-|15 août 1992}} fut célébré le centenaire de l´installation du chemin de fer du Mont-Revard. Le {{date-|1 juillet 1950}} ont lieu les [[Chronologie des chemins de fer|premiers essais]] en France de traction électrique à l'aide du courant monophasé industriel {{unité|20 kV}} - {{unité|80 Hz}} entre Aix-les-Bains et La Roche-sur-Foron. En 2001, avec la sortie du jeu de simulation [[Microsoft Train Simulator]], de nombreux utilisateurs tentent de reproduire le plus fidèlement possible une partie du réseau existant. Ainsi est réalisé l{{'}}''Étoile de Savoie'' qui est un itinéraire reliant notamment les villes de [[Gare de Nyon|Nyon]], [[Gare de Genève-Cornavin|Genève]], [[Gare d'Évian-les-Bains|Évian-les-Bains]], [[Gare d'Annemasse|Annemasse]], [[Gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet|Saint-Gervais-les-Bains]], La Roche-sur-Foron, Annecy, Aix-les-Bains, Chambéry, Culoz, [[Gare de Bellegarde|Bellegarde-sur-Valserine]] et [[Gare de Saint-Julien-en-Genevois|Saint-Julien-en-Genevois]].
 
=== Le sport ===
De nombreuses étapes du Tour de France ([[Cyclismecyclisme]]) eurent lieu à Aix-les-Bains, durant plusieurs années telles que pour le [[Tour de France 2001]], [[Tour de France 1998|1998]], [[Tour de France 1996|1996]], [[Tour de France 1991|1991]], [[Tour de France 1989|1989]], [[Tour de France 1960|1960]], [[Tour de France 1958|1958]] et [[Tour de France 1934|1934]]. Créée en 1991 mais disparue en 2004 après l'apparition du Pro-Tour, la [[Classique des Alpes]], une épreuve cycliste, parcourait les massifs de la Chartreuse et des Bauges en empruntant le plus souvent les cols du Cucheron, du Granier, des Prés, de Plainpalais et le mont Revard. Le parcours emprunté transportait ainsi les coureurs de Chambéry à Aix-les-Bains. En 1960, [[Fernando Manzaneque]] remporta la {{18e|étape}} de {{unité|215 km}}, Aix-les-Bains - Thonon-les-Bains.
 
[[Guy Husson]], un athlète français spécialiste du [[lancer du marteau]] fut licencié à l'AS [[Aix-les-Bains]] de [[1965]] à [[1983]]. Il a été Championchampion de France au marteau à {{nobr|15 reprises}} consécutives de 1954 et 1968.
 
[[Paul Arpin]], un athlète français spécialiste de courses de fond, fut licencié à l'AS Aix-les-Bains jusqu'en 1990, puis de nouveau à l'AS Aix-les-Bains de 1993 à 1995. Il fut de nombreuses fois Champion de France de sa discipline ainsi que champion d'[[Europe]].
Ligne 125 ⟶ 132 :
=== Personnalités ===
==== Personnalités aixoises ====
{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Aix-les-Bains|Liste des maires d'Aix-les-Bains#Les maires d'Aix-les-Bains{{!}}Les maires d'Aix-les-Bains}}
[[Fichier:Alfred Boucher - photo portrait.jpg|vignette|Alfred Boucher.]]
 
Liste de personnalités étant nés ou ayant vécu dans la ville d'Aix-les-Bains.
* [[Gaspard François Forestier]] (° 1767 - † 1832) - Militaire français, il fut général sous la révolutionRévolution française et le premierPremier empireEmpire. Il fut fait commandeur de la Légion d'honneur<ref name="ReferenceB">[[Charles Mullié]], Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852</ref>.
* [[François Louis Forestier]] (° 1776 - † 1814) - Militaire français, il fut nommé général de brigade, fait [[baron de l'Empire]], puis nommé officier de la [[Légion d'honneur]]<ref name="ReferenceB"/>.
* [[Alphonse de Lamartine]] (° 1790 - † 1869) - Il a séjourné à Aix-en-Savoie en [[1816]] et y a écrit son célèbre [[poème]] ''Le lac'' (reconstitution libre de sa chambre à Aix au [[Musée Faure]]).
* [[Alfred Boucher]] (° 1850 - † 1934) - Sculpteur installé à Aix-les-Bains en 1889 et y est mort en 1934. On lui doit le Monument aux Morts de la ville situé au square portant son nom.
* [[Jean Claude Nicolas Forestier]] (° 1861 - † 1930) - Architecte paysagiste qui a réalisé une grande partie de sa carrière au service de la ville de Paris. On peut le considéré comme étant un urbaniste.
* [[Léon Brunschvicg]] (° 1869 - † 1944) - Philosophe français, sa pensée est rattachée à l'idéalisme français, il a fortement marqué et influencé la pensée universitaire de son temps.
* [[Henri Ménabréa]] (° 1882 - † 1968) - Avocat, historien de Savoie et bibliothécaire, il fut membre de nombreuses sociétés savantes, il occupera la présidence de l'Académie de Savoie.
* [[Jean de Sperati]] (° 1884 - † 1957) - Il fut l'un des plus grands faussaires de son temps. Il fut considéré comme un des maîtres dans la réalisation de faux timbres-poste de collection.
* [[Aimé Bachelard]] (° 1885 - † 1975) - magistrat français, écrivain et poète, sous le pseudonyme d'Aimé Sierroz. Il termina sa carrière à la Cour d'Appel de Grenoble.
* [[Gabriel-Marie Garrone]] (° 1901 - † 1994) - homme d'Église important, évêque de Chambéry, puis archevêque titulaire de {{lien|lang=de|trad=Titularbistum Turres enin Numidia|fr=Évêché titulaire de Turres-en-Numidie|texte=Turres-en-Numidie}} et cardinal par le pape Paul VI.
* [[Georges Brun (rugby à XV)|Georges Brun]] (° 1922 - † 1995) - Il fut un joueur de [[rugby à XV]], qui a joué avec l'équipe de France et le [[CS Vienne]], évoluant sur le terrain au poste d’arrière.
* [[Robert Bogey]] (° 1935) - Coureur de demi-fond, il fut quatre fois Championchampion de France sur piste sur {{formatnum:5000}} et {{unité|10000 mètres}} puis une fois Championchampion de France de Crosscross-country.
* [[Jean Mailland]] (° 1937) - Écrivain, parolier, acteur et réalisateur pour le cinéma ainsi que pour la télévision. Il est également metteur en scène pour le théâtre et scénariste.
* Guy Bertin (°1954) - Pilote Vitesse Moto, seul pilote à avoir remporté le Bol d'or, les {{nobr|24 heures}} du Mans et le grand prix de France, vice-champion du moto {{unité|125 cm 3}} en 1980
Ligne 155 ⟶ 158 :
==== Autres personnalités ====
Liste de personnalités non aixoises mais ayant un lien avec la ville.
* [[Alphonse de Lamartine]] (° 1790 - † 1869) - Il a séjourné à Aix-en-Savoie en [[1816]] et y a écrit son célèbre [[poème]] ''Le lac'' (reconstitution libre de sa chambre à Aix au [[Musée Faure]]).
* [[Henri Rochefort]] : né à Paris le 30 janvier 1831, mort à Aix-les-Bains (Savoie) en 1913, de son vrai nom Victor Henri de Rochefort-Luçay, est un journaliste et un homme politique français.
* [[Alfred Boucher]] (° 1850 - † 1934) - Sculpteur installé à Aix-les-Bains en 1889 et y est mort en 1934. On lui doit le Monumentmonument aux Mortsmorts de la ville situé au square portant son nom.
* [[Jean-Baptiste Charcot]] : (° 1867 - † 1936) - qui logea avec sa famille dans le [[Chalet Charcot et son annexe|Chalet Charcot]], non loin des thermes.
* [[Léon Brunschvicg]] (° 1869 - † 1944) - Philosophe français, sa pensée est rattachée à l'idéalisme français, il a fortement marqué et influencé la pensée universitaire de son temps.
* [[Henri Ménabréa]] (° 1882 - † 1968) - Avocat, historien de Savoie et bibliothécaire, il fut membre de nombreuses sociétés savantes, il occupera la présidence de l'Académie de Savoie.
* [[Marie de Solms]] (°1831-1902), femme de lettres et poète française
* [[Jean Longuet]] : Homme politique français né le 10 mai 1876 à Londres et mort le 11 septembre 1938 à Aix-les-Bains, membre important de la SFIO.
Ligne 163 ⟶ 171 :
* [[Guy Husson]] : un athlète français spécialiste du lancer du marteau fut licencié à l'AS Aix-les-Bains de 1965 à 1983. Il a été Champion de France au marteau à 15 reprises consécutives de 1954 et 1968.
* [[Paul Arpin]] : un athlète français spécialiste de courses de fond, fut licencié à l'AS Aix-les-Bains jusqu'en 1990, puis de 1993 à 1995. Il fut de nombreuses fois Champion de France de sa discipline ainsi que champion d'Europe.
* [[Jean Claude Nicolas Forestier]] : Né en 1861 à Aix-les-Bains, il fut un architecte paysagiste français qui a réalisé une grande partie de sa carrière au service de la ville de Paris au début du {{s-|XX}}.
* [[Ernest Munier-Chalmas]] : Mort en 1903 à Aix-les-Bains, il fut un géologue français célèbre pour ses contributions à la connaissance du crétacé et membre de l'Académie des sciences.
* [[Georges Lorand]] : Mort en 1918 à Aix-les-Bains, il fut un homme politique belge et un militant wallon. Docteur en droit, il est à la fois journaliste et politicien.
Ligne 179 ⟶ 186 :
* François Fouger, ''Le chemin de fer à Crémaillère Aix-les-Bains / Le Revard'', ({{2e}} édition revue et augmentée) Oriade, 2013 {{ISBN|2-9519632-8-9}}
* Jean-Marie Jeudy, ''Chambéry et Aix-les-bains autrefois'', Horvath, 1998, {{ISBN|2-71710-920-X}}
* {{Ouvrage |auteurauteur1= [[Johannès Pallière]] |titre= Aix les Bains à la belle époque, Histoire du capitalisme aixois |sous-titre= Ruptures, contrastes et résistances |éditeur= [[La Fontaine de Siloé|lieu=]] |année=1992 |pages totales=198 |isbn= 978-2-9086908697-974444-5 |issn= |lire en ligne= |numéro= |passage= }}, 198 pages.
* Gabriel Pérouse, ''La vie d'autrefois à Aix-les-bains la ville, les thermes, les baigneurs'', Dardel, 1967, <small>(ASIN B0000DRAKF)</small>
* {{ouvrageOuvrage|langue=Frfr|prénom1=Anne|nom1=Weigel|lien auteur1=|prénom2=Gratien|nom2=Ferrari|lien auteur2=Gratien Ferrari|prénom3=Johannès|nom3=Pallière|lien auteur3=Johannès Pallière |titre= Ville des eaux, ville des rois |sous-titre= Histoire d'Aix-les-Bains |éditeur= La Ville |lieu= |année=1988 |isbn= |issn= |lire en ligne= |numéro= |passage= }}, 18 pages.
 
=== Articles connexes ===
Ligne 195 ⟶ 202 :
 
{{DEFAULTSORT:Aix-les-Bains|Aix-les-Bains}}
 
[[Catégorie:Histoire du département de la Savoie]]
[[Catégorie:Aix-les-Bains|Histoire]]
[[Catégorie:Histoire ded'Aix-les-Bains| la France par ville]]
[[Catégorie:Histoire d'de la France par ville|Aix-les-Bains]]