« Histoire d'Aix-les-Bains » : différence entre les versions
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[[Fichier:Blason Ville 73 Aix-les-Bains.svg|vignette|250px|redresse|Blason d'[[Aix-les-Bains]].]]
L''''histoire d'Aix-les-Bains''' est directement liée au [[lac du Bourget]] et surtout à ses sources chaudes qui en firent une [[station thermale]] des plus réputées au monde. L'analyse historique de la ville d'[[Aix-les-Bains]] doit être rapprochée de l'[[Histoire de la Savoie]], si l'on veut mieux comprendre son évolution et ses influences culturelles.
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== Histoire chronologique ==
=== Les origines ===
Des traces d'occupation celtes ont été retrouvées autour des sources thermales en centre-ville, ainsi qu'une dédicace au dieu des sources Borvo.
=== Aquae : Aix la romaine ===
{{Article détaillé|Aquae (ville romaine)}}
[[Fichier:Arc de campanus.jpg|vignette|L'[[Arc de Campanus]], Borgonio, 1674.]]
[[Fichier:Map of the Roman Empire at its height.svg|vignette|L'Empire romain à son apogée.]]
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Toujours est-il que les Thermes romains d’Aix tombent en ruine à partir du {{s|V}} et que la trace des aménagements urbains se perd.
Aix n'est de nouveau mentionné dans les sources qu’au {{s|IX}}, en 867, puis en 1011 au travers de chartes. Dans la seconde, le roi de [[Royaume
Les textes laissent supposer l’existence des autres villages dont on n'a la trace certifiée qu’à partir de 1561, lors du dénombrement général de la population pour la gabelle du sel<ref>Archives départementales de Savoie. Série SA</ref> À cette époque, sur les 1095 habitants d’Aix, 46 % logent dans le bourg ; Saint-Simond compte {{nobr|125 habitants}}, Puer 91, Choudy 87, Lafin 86, et le reste des hameaux, soit une dizaine, se partagent le reste. (Marlioz ayant échappé à nos sources)<ref>Lagrange, Joël. Aix-les-Bains en 1561, aperçus démographiques. Aix-les-Bains : SAHA, 1998. Extrait d’Art et Mémoire N°13</ref>.. Cette géographie de l’habitat semble figée jusqu’à la fin du {{s|XIX}}. L'abbaye voisine de Hautecombe possédait à Aix un assez grand domaine sur le haut de Saint-Simond.
Au début du {{s|XVI}}, l'antique église Sainte-Marie fut victime d'un incendie dévastateur. Pour la reconstruire les aixois firent appel à [[Claude de Seyssel (archevêque)|Claude de Seyssel]], un membre de la famille seigneuriale de la ville, qui s'était élevé à la dignité épiscopale. Il était en effet évêque d'[[Albi]], et surtout conseiller particulier du roi de France [[Louis XII]]. Il est aussi l'auteur d'un certain nombre de traités de droit. Grâce à son appui les De Seyssel purent faire édifier une église collégiale, dotée d'un chapitre de douze chanoines, commandé par un doyen, dont la nomination revenait au comte. Une église fut édifiée sur la place, voisine du cimetière, qui comportait un chœur de style [[Architecture gothique|gothique]] flamboyant. Si le chœur appartenait à la collégiale, la nef elle, appartenait aux paroissiens et présentait un aspect plus sommaire. D'ailleurs la voûte mal construite s'écroula en 1644. Parmi les chapelles latérales, l'une était réservée aux De Seyssel d'Aix qui y enterraient leurs morts. La collégiale, devenu entièrement paroissiale après la Révolution, fut démolie en 1909, après la construction de la nouvelle église. Cette église était connue pour abriter une relique de la vraie croix, que l'on venait vénérer d'assez loin<ref>Art et Mémoire n°15, la collégiale Notre Dame,2000.</ref>. C'est aussi à la fin du Moyen Âge que le [[château]] seigneurial d'Aix fut reconstruit. Le plafond de la grande salle du rez-de-chaussée est daté de 1400.
=== Le {{s-|XVIII}}, les thermes Victor Amédée III, la Révolution ===
Le {{date-|9 avril 1739}}, un gigantesque incendie se déclare au centre-ville et détruit {{nobr|80 maisons}}, soit près de la moitié de la ville. Pour la reconstruction on fait appel aux subsides du roi, qui imposa un plan d’alignement dont la réalisation fut confiée à l’ingénieur Garella. Ce plan allait plus loin qu’un simple plan de reconstruction puisqu’il prévoyait un véritable alignement des rues, et imposait certaines règles d’urbanisme : comme la construction de maisons de deux étages et d’un rez-de-chaussée ; il interdisait également les toits en chaume. Toutefois il était très limité dans son périmètre puisqu’il ne concernait que le quartier incendié, soit la rue principale (rue Albert {{Ier}}), la place centrale (Place Carnot) et la rue des Bains. Ce plan fut appliqué jusqu’en 1808 mais de manière sporadique car, comme la collectivité n’avait pas d’argent pour acheter les maisons à démolir en alignement, on se contentait d’interdire aux propriétaires de faire des travaux de rénovations jusqu’à ce qu’il leur soit nécessaire de reconstruire complètement leurs bâtiments qui tombaient en ruine. Au début du {{s-|XVII}}, les
C’est au duc de Chablais, fils du roi Victor Amédée III, qu’Aix doit sa renaissance, car c’est lui qui après avoir goûté au bienfait des sources et s’y être trouvé mal logé, suggéra au roi, la construction d’un établissement thermal. Par billet royal du {{date-|11 juin 1776}} le roi Victor Amédée III chargea le comte de Robiland de dresser les plans d’un établissement de bains. Celui-ci fut construit de 1779 à 1783 sous la direction de l’ingénieur Capellini<ref>Geneviève Frieh-Giraud. Les Thermes Nationaux d'Aix-les-Bains. Le fil de l'eau. Aix-les-Bains : Figep, 2005.</ref>. Cette date marque aussi le début de la démolition de l’ancien centre-ville, car à la suite de cette construction imposante, on commença à dégager les alentours des maisons pour créer une place.
Ce premier établissement thermal devint un facteur important de développement. Pendant toute cette période et jusqu’à la Révolution, la ville accueillie un nombre à peu près stable d’environ {{nobr|600 curistes}} l’an, dont une majorité de Français. Consécutivement la population augmenta pour atteindre 1700 habitants en 1793. En 1783, pour agrémenter la vie des curistes, le Conseil de la Commune fait édifier une promenade publique paysagée : le Gigot, actuellement Square A
En 1792, les troupes révolutionnaires françaises, sous le commandement de [[Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac|Montesquiou]], entrent en Savoie. Le thermalisme marque alors le pas. Les Thermes sont réquisitionnés par les armées de la République, qui y envoie les soldats blessés en convalescence. Mais c’est par ailleurs une occasion de faire connaître Aix au plus grand nombre. Aix devient alors Aix-les-Bains. La Révolution aboutie abolit les privilèges de la noblesse locale, et permet surtout à la ville de ne pas payer au seigneur marquis d’Aix l'importante somme d’argent qu’elle lui devait à la suite du rachat des droits seigneuriaux (la ville n’avait pas de charte de franchise). En outre la liberté du commerce instaurée donne un nouveau souffle à la création d’une économie axée sur l’exploitation des sources thermales, dès la paix retrouvée. On assiste alors au développement de pensions, d’hôtels, de cabarets, …En revanche la Révolution laisse ses marques sur les biens d’église : abandon de la collégiale, destruction du clocher et du mobilier d’église… C’est au bord du lac qu’il faut se déplacer pour trouver la nouveauté. Le petit môle portuaire de Puer, construit sous l’ancien régime (1720) devient un véritable port. D’abord fréquenté par les bateaux ravitaillant les troupes de l’Armée des Alpes, doté d’un magasin militaire, il est progressivement aménagé pour l’exportation de marchandises et notamment de la verroterie issue des ateliers installés au bord du lac. Désormais on l’appelle le Port de Puer. Le développement de ce quartier impliqua la mise en état de « l’avenue du Lac » et toute cette activité attira les premières constructions en alignement le long de cette voie fréquentée, hors du centre et des villages existants. Il semblerait que la période révolutionnaire ait eu aussi une influence importante sur le développement des villages, simplement par l’émiettement de l’ancienne propriété nobiliaire et la disparition du patrimoine des églises en ces lieux, mais en ce domaine les recherches historiques sur l’évolution du foncier restent à faire. On voit émerger à la périphérie des villages quelques activités pré-industrielles inexistantes auparavant : création de moulins, de scieries, forges hydrauliques…
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=== La Révolution française ===
[[Fichier:Sansculottes.jpg|100px|vignette|Des [[Sans-culottes]].]]
Les idées germes de la [[Révolution française|Révolution]] étaient connues et répandues, parmi les bourgeois et une part de la classe artisane, voir ouvrière d'Aix-les-Bains, grâce aux nombreux [[Savoyards]] qui vivaient et travaillaient à [[Paris]], sans oublier les écrits des Genevois [[Voltaire]] et [[Jean-Jacques Rousseau]]. Dans la nuit du 21 au {{date-|22 septembre 1792}}, les troupes françaises du général Moutesquiou passent les frontières pour envahir par surprise le duché de Savoie, obligeant l'armée savoyarde, le roi et de nombreux fonctionnaires et membres du clergé à se réfugier au [[Piémont]]. Fin octobre, l'Assemblée des Allobroges, réunie dans la cathédrale de [[Chambéry]] déclare la fin du despotisme, la suppression des corvées et de la gabelle, la fin de la milice et la création du [[département du Mont-Blanc]] en réunissant les six provinces de la Savoie. Les Aixois deviennent
=== Le Second Empire ===
Aix-les-Bains devient définitivement française le
=== La Belle Époque (1890-1914)===
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[[Fichier:Affiche aix-les-bains 1.jpg|gauche|100px]]
[[Fichier:Affiche aix-les-bains 3.jpg|gauche|100px]]
Ville phare de la [[Belle Époque]], Aix-les-Bains était un haut lieu de villégiature pour les familles princières et les gens fortunés jusque dans les années soixante. En attestent les nombreux palaces qui dominent la ville et qui sont aujourd'hui devenus des copropriétés. La [[reine Victoria]] qui fut servie, entre autres, par le Café des Bains et le Grand Cercle, le roi des Belges Albert {{1er}} ou encore l'[[Aga Khan]] étaient des habitués de cette ville d'eau où ils venaient également pour se distraire. La ville leur doit la création d'un golf, d'un tennis club ainsi que d'un hippodrome. Plusieurs pièces et récits de [[Sacha Guitry]], notamment ''les mémoires d'un tricheur'', ont pour cadre la ville d'Aix-les-Bains. La présence de la Reine Victoria y fut très régulière. Celle-ci, vu son rang et pour des raisons diplomatiques, venait de façon discrète sous le titre de Comtesse de Balmoral. Amoureuse des charmes de cette ville, appréciant les bienfaits de ses eaux ainsi que son climat, la reine voulut construire une résidence<ref>Information issue du site [http://www.elytis-defisc.fr/frontoffice/proxy.php?Residence-l-Azurea-Aix-les-Bains-Savoie-73-Statut-LMNP-Statut-LMP-Investissement-Defiscalisation-Immobilier&request=modules.programmes.show.item&ID=37 Elytis-defisc.fr]</ref> sur la colline de Tresserve et y établir un véritable domaine. En 1888, bien que décidé, ce projet ne se fit malheureusement pas. La vie aixoise est durant cette période des plus agréables pour les puissants de ce temps mais également pour tous les artistes qui y trouvent là un lieu d'inspiration unique en son genre. Celui qui sut le mieux sublimer Aix-les-Bains et son lac du Bourget fut sans conteste [[Alphonse de Lamartine]]. On trouve déjà la présence du poète le {{date-|1 octobre 1816}}. Celui-ci relata dans certains de ses écrits son arrivée à cette ville qu'il appelle [[Aix-en-Savoie]]. Il logea dans une pension établie sur les hauteurs. Ce littéraire issu du courant romantique représente bien cet esprit. En effet, il sauva de la noyade<ref>Information issue du site officiel de la [[Radio-télévision belge de la Communauté française|radio-télévision publique belge]] et de son
=== La Première Guerre mondiale ===
[[
Bien que la [[Première Guerre mondiale]] débuta officiellement 1914, celle-ci fut préparée de longue date. En effet, dès 1901, une réservation, fut faite auprès de l'Hospice Thermal (Reine Hortense) à Aix-les-Bains, de {{nobr|45 lits}}. Ceux-ci devant être mis à la disposition de l'autorité militaire une fois que la déclaration de guerre sera faite. En accord avec la municipalité aixoise, le Ministère de la guerre avait prévu la création de deux hôpitaux auxiliaires dans la ville thermale au lendemain du déclenchement effectif des hostilités. L'un fut créé en 1911 au boulevard des Anglais dans l'école supérieure Bernascon et l'autre quelques années plus tard, en 1913, au 2 rue Lamartine dans l'école supérieure des filles<ref>{{PDF}} La Commission Départementale de l'information Historique pour la Paix ([http://www.savoie.pref.gouv.fr/sections/l_etat_en_savoie/les_services_de_l_et/ddacvg/memoires_savoyardes/downloadFile/attachedFile/onac_hopitaux.pdf?nocache=1150187519.62 C.D.I.H.P])</ref>. Le {{date-|5 août 1914}}, la présidente de l'Union des Femmes déclare son établissement hospitalier, qui se trouve dans l'école primaire supérieur, prêt à recevoir les blessés de guerre. Le 8 août, la Société de Secours aux Blessés Militaires indique publiquement et officiellement l'ouverture, à partir du 10 août, de l'Hôpital auxiliaire à l'école supérieur Bernascon. La préfecture très vite, indique dès le 14 août à la municipalité aixoise de bien vouloir libérer au plus vite ses établissements hospitaliers de tous blessés pouvant être soignés au-dehors afin de laisser place aux blessés militaires<ref name="ReferenceA">Arts et mémoire {{n°|9}} publié en décembre 1987 par la société d'Art et d'histoire d'Aix-les-Bains et de sa région</ref>. . Le 28 août, l'administration des Casinos met à disposition du Comité municipal de coordination, l'établissement le [[Casino Grand Cercle|Grand Cercle]] ainsi que la Villa des fleurs. Durant le même jour la préfecture de Savoie se voit recevoir un message du gouverneur [[militaire]] de la {{14e|région}} indiquant : «
[[
Cependant le 2 septembre la préfecture transcrivait une conversation téléphonique avec le [[Ministère des Affaires étrangères (France)|Ministère des affaires étrangères]] indiquant :
[[
Au cours de la séance du Conseil municipal d'Aix-les-Bains, le {{date-|5 octobre 1914}}, trois demandes principales furent émises. À savoir, que l'on fasse revenir les médecins d'Aix actuellement mobilisés, que l'on demande au service de santé de n'envoyer à Aix que des blessés légèrement atteints, le personnel chirurgical faisant défaut et les salles d'opérations, à part celle de l'Hôpital Municipal, étant peu outillées pour traiter les blessés graves. Et enfin une dernière demande porta sur la possibilité de ne pas faire voyager les blessés dans des wagons à bestiaux. Au printemps de 1915, bien que la guerre perdure, il n'en demeure pas moins que la vie à l'arrière reprend. Ainsi fin mai, le maire de la ville fit officiellement une demande aux autorités afin de bien pouvoir libérer le Grand Cercle d'Aix-les-Bains devenu depuis le début de la guerre ce que l'on appelle communément l'hôpital dépôt de convalescents. Le premier magistrat de la ville dira :
=== L'entre-deux-guerres ===
La réalisation de l'[[
=== La Seconde Guerre mondiale ===
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=== Toponymie ===
Aix-les-Bains, ville fondée au {{s-|I|er}} de notre ère, n’est que rarement citée dans les textes épigraphiques, et jamais par les auteurs romains connus. Toutefois, deux inscriptions conservées par le musée archéologique font mention d’Aquae (les Eaux) et d’Aquensis (les habitants du lieu des Eaux), et nous renseignent donc sur l’appellation de ce [[vicus]] dépendant de la cité de [[Vienne (Isère)|Vienne]].
Les historiens du {{s-|XIX}} ont parfois soumis au lecteur des appellations fantaisistes et sans fondement historique qui parsèment encore certains ouvrages de vulgarisation. On peut citer Aquae allobrogium, Aquae gratianae (inscription qui orna le fronton des Thermes Nationaux de 1934 à 1968), Allobrogum Aquae Gratianae<ref>Livre intitulé :"[http://www.prenoms.com/1801465/savoie/livre-savoie/histoire-savoie/aix-les-bains-la-vie-d-autrefois-%C3%A0/ La Vie d'autrefois à Aix-les-Bains]", de l'auteur Gabriel Pérouse paru en 1922 et réédité en 2002</ref>
En l’an 1011, nous retrouvons l’appellation Aquae dans la charte de donation de la terre royale d’Aix (de ''Aquis'') par le roi de [[Royaume
Quelques textes du Moyen Âge font mention d’Aquae grationapolis. Ce suffixe indiquant simplement qu’Aix faisait partie du diocèse de [[Grenoble]].
La première mention connue d’Aix-les-Bains apparaît dans les archives en septembre 1792, sur une lettre d’un soldat français en convalescence aux eaux d’Aix. C’est cette appellation qui figure ensuite dans tous les documents officiels, telles les délibérations du
En ce début du {{s-|XIX}}, quelques textes littéraires font usage de l’appellation : Aix en [[Savoie]]. Toutefois, ce toponyme n’est jamais employé dans les documents administratifs.
Depuis 1954, la gare d’Aix-les-Bains, à la demande du
=== Héraldique ===
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|width="100%" style="padding:8px"|'''Aix-les-Bains'''
* ''De gueules à l'étoile d'or au chef''
|-valign="top"
|}
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=== Thermalisme ===
[[
Dès 1806, on y retrouve le niveau de fréquentation des belles années de l'Ancien Régime soit {{nobr|800 personnes}} dans l'année, mais il y en a {{formatnum:1200}} en 1809 et près de {{formatnum:1800}} trois ans plus tard. La Restauration voit la confirmation et la poursuite du succès. Aix conserve sa prééminence. En 1848, Aix s'enorgueillit de {{
▲[[Image:Thermes victor amedee III.jpg|thumb|Les Thermes Victor Amédée III à Aix-les-Bains.]]
▲Dès 1806, on y retrouve le niveau de fréquentation des belles années de l'Ancien Régime soit 800 personnes dans l'année, mais il y en a {{formatnum:1200}} en 1809 et près de {{formatnum:1800}} trois ans plus tard. La Restauration voit la confirmation et la poursuite du succès. Aix conserve sa prééminence. En 1848, Aix s'enorgueillit de {{formatnum:4800}} visiteurs, soit six fois plus qu'à Évian et à Saint-Gervais, et seize fois plus qu'à la Caille et à Brides<ref>André Palluel-Guillard, SORREL (C), FLEURY (A), LOUP (J), La Savoie de la Révolution à nos jours, XIX-XXe siècle, 1986, Tome IV, coll. Histoire de la Savoie, LEGUAY (JP (sous la dir.), Ed. Ouest France(p.255)</ref>. L'architecte, [[Pierre Izac]], a participé à la construction d'un des établissements thermaux d'Aix-les-Bains. En 1933, [[Gentil & Bourdet]], tous deux céramistes de renom, comptent parmi leurs principales réalisations des travaux multiples au sein des Thermes Nationaux d'Aix-les-Bains (Pétriaux).
=== Négociations de l'indépendance du Maroc===
[[
Les négociations concernant [[Histoire du Maroc#De l'idée d'indépendance à l'indépendance réelle|l'indépendance
=== Transports et voies de communication ===
L'actuelle [[Ligne de Culoz à Modane (frontière)|ligne de la Maurienne]], axe majeur du réseau ferré français, est constituée, entre autres, de la ligne Aix-les-Bains à [[Gare de Saint-Jean de Maurienne - Vallée de l'Arvan|Saint-Jean-de-Maurienne]] mise en service le , ainsi que de la ligne Saint-Innocent à Aix-les-Bains mise en service le {{date-|31 août 1857}}. En 1867, la compagnie [[Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]] rachète la ligne, à l'exception du tronçon Aix-les-Bains - [[Gare de Chambéry - Challes-les-Eaux|Chambéry]]. En [[1893 dans les chemins de fer|1893]] est exploité un [[Chemin de fer du Mont-Revard|chemin de fer à crémaillère]] d'Aix-les-Bains au [[Mont Revard|Mont-Revard]], remplacé en [[1937 dans les chemins de fer|1937]] par un téléphérique jusqu'en 1969. À partir de 1896, Aix-les-Bains s'équipe en tramways à [[Véhicule à air comprimé|air comprimé]], [[Louis Mékarski|Mékarski]], ce tramway à [[voie métrique]] circula jusqu'en 1911.
▲[[Image:Aix les bains.jpg|left|thumb|Plan de la ville en 1914.]]
De 1950 à 1953, la Ligne de Savoie
Le {{date-|15 août 1992}} fut célébré le centenaire de l´installation du chemin de fer du Mont-Revard. Le {{date-|1 juillet 1950}} ont lieu les [[Chronologie des chemins de fer|premiers essais]] en France de traction électrique à l'aide du courant monophasé industriel {{unité|20 kV}} - {{unité|80 Hz}} entre Aix-les-Bains et La Roche-sur-Foron. En 2001, avec la sortie du jeu de simulation [[Microsoft Train Simulator]], de nombreux utilisateurs tentent de reproduire le plus fidèlement possible une partie du réseau existant. Ainsi est réalisé l{{'}}''Étoile de Savoie'' qui est un itinéraire reliant notamment les villes de [[Gare de Nyon|Nyon]], [[Gare de Genève-Cornavin|Genève]], [[Gare d'Évian-les-Bains|Évian-les-Bains]], [[Gare d'Annemasse|Annemasse]], [[Gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet|Saint-Gervais-les-Bains]], La Roche-sur-Foron, Annecy, Aix-les-Bains, Chambéry, Culoz, [[Gare de Bellegarde|Bellegarde-sur-Valserine]] et [[Gare de Saint-Julien-en-Genevois|Saint-Julien-en-Genevois]].
=== Le sport ===
De nombreuses étapes du Tour de France ([[
[[
Le 18 août 1965, [[Pancho Gonzales]] perdit en finale le tournoi de [[tennis]] professionnel Aix-les-Bains Pro Championships face à [[Alex Olmedo]]. Le score final fut de 2-6 11-9 6-3. Rodney George [[Rod Laver|"Rod" Laver]] est un ancien joueur de tennis australien. Il est le seul joueur à avoir réalisé le grand chelem à deux reprises : en 1962 en tant qu'amateur puis en 1969 en tant que professionnel. Le 18 août 1965, il perdit en finale le tournoi professionnel Aix-les-Bains Pro Championships face à [[Andrés Gimeno]]. Le score final fut de 2-6 11-9 6-3.<br />▼
[[Paul Arpin]], un athlète français spécialiste de courses de fond, fut licencié à l'AS Aix-les-Bains jusqu'en 1990, puis de nouveau à l'AS Aix-les-Bains de 1993 à 1995. Il fut de nombreuses fois Champion de France de sa discipline ainsi que champion d'[[Europe]].
Le [[Championnat du monde de 3 bandes]] fut organisé à Aix-les-Bains en 1983. Le vainqueur fut le belge, [[Raymond Ceulemans]], suivi du français Richard Bitalis et du japonais Nobuaki Kobayashi. En 1990, [[Richard Chelimo]] devient Champion du monde junior au Championnat du monde à Aix-les-Bains.<br />▼
La même année, [[Paul Kipkoech]] remporta la médaille d'or par équipe au Championnat du monde de cross-country à Aix-les-Bains. Le 22 juin 2002, [[Grégory Gabella]], un athlète français spécialiste du saut en hauteur et membre de l'AS Aix-les-Bains, grâce à son record personnel de {{Nombre|2.30|m}} cela lui a permis de remporter la [[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme]].<br />▼
▲Le {{date-|18 août 1965}}, [[Pancho Gonzales]] perdit en finale le tournoi de [[tennis]] professionnel Aix-les-Bains Pro Championships face à [[Alex Olmedo]]. Le score final fut de 2-6 11-9 6-3. Rodney George [[Rod Laver|
En [[football]], durant la [[Saison 2006-2007 du Paris Saint-Germain|saison 2006-2007]], le 26 juillet, le club de Ligue 1 du [[Saison 2006-2007 du Paris Saint-Germain|Paris Saint-Germain]] joua un match amical contre l'équipe espagnole du [[Celta Vigo]] avec un score nul de 1-1.<br />▼
▲Le [[Championnat du monde de 3 bandes]] fut organisé à Aix-les-Bains en 1983. Le vainqueur fut le belge, [[Raymond Ceulemans]], suivi du français Richard Bitalis et du japonais Nobuaki Kobayashi. En 1990, [[Richard Chelimo]] devient Champion du monde junior au Championnat du monde à Aix-les-Bains.
▲La même année, [[Paul Kipkoech]] remporta la médaille d'or par équipe au Championnat du monde de cross-country à Aix-les-Bains. Le {{date-|22 juin 2002}}, [[Grégory Gabella]], un athlète français spécialiste du saut en hauteur et membre de l'AS Aix-les-Bains, grâce à son record personnel de {{
▲En [[football]], durant la [[Saison 2006-2007 du Paris Saint-Germain|saison 2006-2007]], le 26 juillet, le club de Ligue 1 du [[Saison 2006-2007 du Paris Saint-Germain|Paris Saint-Germain]] joua un match amical contre l'équipe espagnole du [[Celta Vigo]] avec un score nul de 1-1.
Le [[Championnat de France d'échecs]] fut organisé à Aix-les-Bains à plusieurs reprises. En 2003, le joueur d'échec [[Étienne Bacrot]] remporta le championnat devant [[Joël Lautier]] et [[Andreï Sokolov]]. En 2007, le joueur d'échec [[Maxime Vachier-Lagrave]] remporta le championnat devant [[Vladislav Tkachiev]] et [[Andreï Sokolov]].
=== Personnalités ===
==== Personnalités aixoises ====
{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Aix-les-Bains|Liste des maires d'Aix-les-Bains#Les maires d'Aix-les-Bains{{!}}Les maires d'Aix-les-Bains}}▼
[[
▲{{Article détaillé|Liste des maires d'Aix-les-Bains#Les maires d'Aix-les-Bains{{!}}Les maires d'Aix-les-Bains}}
Liste de personnalités étant nés ou ayant vécu dans la ville d'Aix-les-Bains.
* [[Gaspard François Forestier]] (° 1767 - † 1832) - Militaire français, il fut général sous la
* [[François Louis Forestier]] (° 1776 - † 1814) - Militaire français, il fut nommé général de brigade, fait [[baron de l'Empire]], puis nommé officier de la [[Légion d'honneur]]<ref name="ReferenceB"/>.
* [[Alphonse de Lamartine]] (° 1790 - † 1869) - Il a séjourné à Aix-en-Savoie en [[1816]] et y a écrit son célèbre [[poème]] ''Le lac'' (reconstitution libre de sa chambre à Aix au [[Musée Faure]]).▼
* [[Alfred Boucher]] (° 1850 - † 1934) - Sculpteur installé à Aix-les-Bains en 1889 et y est mort en 1934. On lui doit le Monument aux Morts de la ville situé au square portant son nom.▼
* [[Jean Claude Nicolas Forestier]] (° 1861 - † 1930) - Architecte paysagiste qui a réalisé une grande partie de sa carrière au service de la ville de Paris. On peut le considéré comme étant un urbaniste.
* [[Léon Brunschvicg]] (° 1869 - † 1944) - Philosophe français, sa pensée est rattachée à l'idéalisme français, il a fortement marqué et influencé la pensée universitaire de son temps.▼
* [[Henri Ménabréa]] (° 1882 - † 1968) - Avocat, historien de Savoie et bibliothécaire, il fut membre de nombreuses sociétés savantes, il occupera la présidence de l'Académie de Savoie.▼
* [[Jean de Sperati]] (° 1884 - † 1957) - Il fut l'un des plus grands faussaires de son temps. Il fut considéré comme un des maîtres dans la réalisation de faux timbres-poste de collection.
*
* [[Gabriel-Marie Garrone]] (° 1901 - † 1994) - homme d'Église important, évêque de Chambéry, puis archevêque titulaire de {{lien|lang=de|trad=Titularbistum Turres
* [[Georges Brun (rugby à XV)|Georges Brun]] (° 1922 - † 1995) - Il fut un joueur de [[rugby à XV]], qui a joué avec l'équipe de France et le [[CS Vienne]], évoluant sur le terrain au poste d’arrière.
* [[Robert Bogey]] (° 1935) - Coureur de demi-fond, il fut quatre fois
* [[Jean Mailland]] (° 1937) - Écrivain, parolier, acteur et réalisateur pour le cinéma ainsi que pour la télévision. Il est également metteur en scène pour le théâtre et scénariste.
* Guy Bertin (°1954) - Pilote Vitesse Moto, seul pilote à avoir remporté le Bol d'or, les {{nobr|24 heures}} du Mans et le grand prix de France, vice-champion du moto {{unité|125 cm
* [[Di Credico]] (° 1957) - Artiste-peintre figuratif Pratique le Happening, il exécute, à travers le monde, des toiles de très grandes dimensions, en temps réel, devant un public.
* [[Agnès Soral]] (° 1960) - Actrice française qui joua au côté de Coluche notamment dans le film Tchao Pantin de Claude Berri en 1983. Elle est aussi la sœur de l'écrivain Alain Soral.
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==== Autres personnalités ====
Liste de personnalités non aixoises mais ayant un lien avec la ville.
▲*
* [[Henri Rochefort]] : né à Paris le 30 janvier 1831, mort à Aix-les-Bains (Savoie) en 1913, de son vrai nom Victor Henri de Rochefort-Luçay, est un journaliste et un homme politique français.
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* [[Jean-Baptiste Charcot]] : (° 1867 - † 1936) - qui logea avec sa famille dans le [[Chalet Charcot et son annexe|Chalet Charcot]], non loin des thermes.
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* [[Marie de Solms]] (°1831-1902), femme de lettres et poète française
* [[Jean Longuet]] : Homme politique français né le 10 mai 1876 à Londres et mort le 11 septembre 1938 à Aix-les-Bains, membre important de la SFIO.
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* [[Guy Husson]] : un athlète français spécialiste du lancer du marteau fut licencié à l'AS Aix-les-Bains de 1965 à 1983. Il a été Champion de France au marteau à 15 reprises consécutives de 1954 et 1968.
* [[Paul Arpin]] : un athlète français spécialiste de courses de fond, fut licencié à l'AS Aix-les-Bains jusqu'en 1990, puis de 1993 à 1995. Il fut de nombreuses fois Champion de France de sa discipline ainsi que champion d'Europe.
* [[Ernest Munier-Chalmas]] : Mort en 1903 à Aix-les-Bains, il fut un géologue français célèbre pour ses contributions à la connaissance du crétacé et membre de l'Académie des sciences.
* [[Georges Lorand]] : Mort en 1918 à Aix-les-Bains, il fut un homme politique belge et un militant wallon. Docteur en droit, il est à la fois journaliste et politicien.
De nombreuses personnalités ont fréquenté Aix-les-Bains pour y faire une cure thermale, l'une des plus célèbres étant la Reine [[Victoria du Royaume-Uni|Victoria]]. On peut également citer [[Germaine de Staël|Madame de Staël]], [[Juliette Récamier|Madame Récamier]], [[Alexandre Dumas]] Père, [[Honoré de Balzac]]<ref>En 1831, Balzac, dans son ouvrage "''La peau de chagrin''" (1831), place une partie de l'intrigue à Aix. L'année suivante, il y rédige
== Notes et références ==
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* François Fouger, ''Le chemin de fer à Crémaillère Aix-les-Bains / Le Revard'', ({{2e}} édition revue et augmentée) Oriade, 2013 {{ISBN|2-9519632-8-9}}
* Jean-Marie Jeudy, ''Chambéry et Aix-les-bains autrefois'', Horvath, 1998, {{ISBN|2-71710-920-X}}
* {{Ouvrage |
* Gabriel Pérouse, ''La vie d'autrefois à Aix-les-bains la ville, les thermes, les baigneurs'', Dardel, 1967, <small>(ASIN B0000DRAKF)</small>
* {{
=== Articles connexes ===
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{{DEFAULTSORT:Aix-les-Bains|Aix-les-Bains}}
[[Catégorie:Histoire du département de la Savoie]]
[[Catégorie:Aix-les-Bains|Histoire]]
[[Catégorie:Histoire
[[Catégorie:Histoire
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