« Stéphane Hessel » : différence entre les versions

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'''Stéphane Frédéric Hessel''', né le {{date de naissance|20|octobre|1917}} à [[Berlin]] et mort le {{date de décès|27|février|2013}} à {{Arrondissement|14|Paris}}, est un [[diplomatie|diplomate]], [[Résistance intérieure française|résistant]], [[écrivain]] et [[militant]] politique [[France|français]] d'origine [[Allemagne|allemande]].
 
Né [[Allemands|allemand]], Stéphane Hessel arrive en France à l’âge de 8 ans. [[Naturalisation|Naturalisé]] [[Nationalité française|françaisFrançais]] en 1937, [[École normale supérieure (France)|normalien]], il rejoint les [[Forces françaises libres]], en 1941, à Londres. Résistant, il est arrêté et déporté à [[Buchenwald]], qu’il parvient à quitter vivant grâce à une substitution d’identité avec un prisonnier mort du [[typhus]], puis s’évade lors de son transfert du [[Camp de concentration de Dora|camp de Dora]] à celui de [[Bergen-Belsen]].
 
Il entre au [[Ministère des Affaires étrangères (France)|Quai d’Orsay]] en 1945, et fait une partie de sa carrière diplomatique auprès des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]]. Homme de gauche et européen convaincu, il est ami de [[Pierre Mendès France]] et de [[Michel Rocard]].
 
Stéphane Hessel est connu du grand public pour ses prises de position concernant les [[droits de l’homme]], la question des « [[Étrangers en situation irrégulière|sans-papiers]] », le [[conflit israélo-palestinien]], ainsi que pour son [[manifeste]] ''[[Indignez-vous !]]'' paru en 2010, qui connut un succès international.
 
== Biographie ==
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La famille emménage, durant l'été de [[1927]]<ref name="ref-1"/> à [[Paris]], [[rue Ernest-Cresson]]. Durant les années qui suivent, Stéphane a la chance de rencontrer [[Marcel Duchamp]], [[Man Ray]], [[Le Corbusier]], [[Philippe Soupault]], [[Julius Mordecai Pincas|Jules Pascin]], [[Alexander Calder|Calder]], [[Picasso]], [[Max Ernst]] et [[André Breton]]<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=24}}</ref>. Son père Franz partage son temps entre Paris et Berlin jusqu'en 1930, date à laquelle il s'installe de manière durable dans la capitale allemande. Il est rejoint un an plus tard par son fils aîné Ulrich Hessel, tandis que Stéphane reste à Paris avec leur mère<ref name=Flaneur3/>.
 
En juin 1933, Stéphane est reçu au baccalauréat de philosophie et en automne de la même année il s'installe chez son oncle à [[Londres]], pour suivre les cours de la [[London School of Economics]] (LSE)<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=33}}</ref>, puis il revient à Paris étudier à l’[[École libre des sciences politiques]]. En 1935, il est inscrit en hypokhâgne à Louis-Le-Grand<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=37}}</ref> et, en 1937, il est reçu à l'École normale supérieure en tant qu'étranger<ref name="Hessel p38">{{harvsp|Hessel|1997|p=38}}</ref>. La même année, il obtient la nationalité française, ce qui le met dans une situation peu ordinaire : ne pouvant plus entrer à l'École normale puisque n'étant plus étranger, il doit se résoudre à repasser le concours. Ce qu'il fera avec succès en 1939, après une licence de philosophie<ref name="Hessel p38"/>. Au terme d'une « éducation sentimentale » auprès de Jeanne Nys, belle-sœur d'[[Aldous Huxley]] de dix-sept ans son aînée<ref name="Nouvel Obs 16">E. Vigoureux, « Incroyable Hessel ! », entretien paru dans ''[[Le Nouvel Observateur]]'', {{numéro}}2416, {{p.}}16, 2 mars 2011, ISSN 0029-4713.</ref>, il épouse, au retour d'un voyage commun en [[Grèce]] durant l'été de [[1939]], Vitia, une jeune juive russe, interprète de conférences et fille de [[Boris Mirkine-Guetzevitch]], célèbre professeur de [[droit constitutionnel]] en France. Le mariage contrarie sa mère et ses relations avec celle-ci s'en ressentiront durablement<ref name="Nouvel Obs 16" />. Trois enfants naîtront de cette union après la guerre, Anne, Antoine et Michel.
 
=== Années de guerre ===
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[[Fichier:Gedenktafel für die deutschen u. österreichischen Flüchtlinge am Fremdenverkehrsbüro in Sanary-sur-Mer1.jpg|vignette|Plaque commémorative pour les exilés allemands et autrichiens de Sanary.]]
 
[[Franz Hessel]], fuyant les persécutions nazies et revenu en France peu avant la [[Nuit de Cristal]], est interné une première fois en septembre 1939 au [[Stade olympique Yves-du-Manoir|camp de Colombes]] en tant qu'Allemand. Libéré grâce à l'intervention de [[GabrièleGabriële Buffet-Picabia|Gabrièle Picabia]], il est à nouveau interné en mai 1940 avec son filsfrère Ulrich au [[camp des Milles]], d'où il est libéré grâce aux démarches de sa femme. La famille se retrouve pour Noël à [[Sanary-sur-Mer]]<ref name="Goult 2010, pp. 161-162">Laura Goult, ''L'Enlèvement d'Europe : réflexion sur l'exil intellectuel à l'époque nazie'', éd. L'Harmattan, 2010, {{p.|161-162}}.</ref>, village de la Côte d’Azur où sont réfugiés des intellectuels et artistes allemands depuis 1933. Mais, usé par les épreuves, Franz s'y éteint le {{date|6|janvier|1941}}<ref name=Flaneur3/> et Stéphane assiste à son enterrement<ref name=Hessel56/>, avec sa mère et son frère, en compagnie d'amis intellectuels et artistes exilés, comme les peintres [[Erich Klossowski]] et [[Anton Räderscheidt]], ou encore les écrivains Hans Siemsen et [[Alfred Kantorowicz]]<ref name="Goult 2010, pp. 161-162"/>.
 
Stéphane Hessel rejoint alors Londres en passant par [[Oran]], puis [[Lisbonne]] où il retrouve Vitia sur le départ pour les [[États-Unis]]<ref name=Hessel56/>. À Londres, il rencontre [[Christian Fouchet]], qu'il a connu à l'École alsacienne et qui le convainc d'entrer dans l'aviation. En avril 1941, Hessel fait la connaissance de Daniel Cordier à Camberley<ref>Daniel Cordier avec Paulin Ismard, ''De l’Histoire à l’histoire'', Gallimard, Paris, 2013, p. 11.</ref>. En juin 1941, il est élève navigateur et en mars 1942, il obtient son brevet<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=64-66}}</ref>. Cependant, une rencontre avec Tony Mella le conduit à préférer un poste au [[Bureau central de renseignements et d'action]] (BCRA), comme agent de liaison avec l'état-major britannique, dans la section R<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=67}}</ref>. En novembre [[1942]], sa femme Vitia quitte les [[États-Unis]] pour le rejoindre.
 
En mars 1944, il est déposé à [[Saint-Amand-Montrond]] dans le cadre de la ''mission Gréco'' pour organiser la dispersion des émetteurs de la résistance. Il est dénoncé sous la menace de la torture par un des radios du réseau, Banquou. Celui-ci, libéré par la [[Gestapo]] en échange de sa collaboration, lui donne rendez-vous sous prétexte d'obtenir de nouveaux papiers au café des Quatre sergentsSergents, à [[Paris]], à l'angle du [[boulevard Raspail]] et du [[boulevard du Montparnasse]]. C'est là, au deuxième étage du café, que «  Gréco  » est arrêté le 10 juillet. Battu à coups de poing, il ne dit rien, mais il finit à son tour par parler sous le [[Torture par l'eau|supplice de la baignoire]]<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=73/81}}</ref>. Il pense pouvoir berner ses tortionnaires en donnant un nom de rue mais un faux numéro, dans l'espoir que l'arrivée de la [[Gestapo]] à une adresse voisine de celle où sont cachés ses amis alerte ceux-ci et leur laisse le temps de fuir.
 
En mai 1944, Vitia rencontre l'ami de Stéphane, Daniel Cordier, qui vient de rejoindre Londres après vingt mois de mission en France et un internement de deux mois en Espagne<ref>Daniel Cordier, ''De l’Histoire à l’histoire'', op. cit., p. 11.</ref>.
Le 8 août, il est déporté, en même temps que trente-six autres agents secrets britanniques, français et belges, en train, à [[Buchenwald]], où ils sont détenus au bloc 17. Seize d'entre eux sont pendus à un croc de boucher le 11 septembre. Onze autres sont exécutés le 5 octobre. Grâce à l'idée de l'agent secret du [[Special Operations Executive|SOE]], [[Forest Yeo-Thomas]], deux prisonniers, l'opposant allemand [[Eugen Kogon]], et le résistant [[Alfred Balachowsky]], qui avaient été affectés aux expériences médicales (essais cliniques de médicaments contre le [[typhus]] avec injections de l'agent pathogène), obtiennent la complicité du [[kapo]] Arthur Dietzsch et du médecin du camp pour opérer des substitutions entre des agents secrets condamnés à mort et des prisonniers morts du typhus. Trois prisonniers sont ainsi sauvés : Forest Yeo-Thomas lui-même et il choisit [[Harry Peulevé]] et Stéphane Hessel<ref>Bruce Marshall, ch. XIII.</ref>. Stéphane Hessel prend alors l'identité de Michel Boitel, mort du typhus le 20 octobre 1944<ref name="Hessel p88">{{harvsp|Hessel|1997|p=88}}</ref>. Il est transféré à Rottleberode dans le [[Harz]] comme comptable dans l'usine de trains d'atterrissage<ref name="Hessel p88"/>. En janvier 1945, après une tentative d'évasion ratée, il est transféré à [[Camp de concentration de Dora|Dora]] où il échappe de peu à la pendaison et où il est affecté au nettoyage du camp<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=91-92}}</ref>. L'avancée des armées américaines provoque, le 4 avril, le transfert du camp vers [[Bergen-Belsen]]. Dans le train en marche, il démonte deux lattes du plancher, glisse entre les [[bogie]]s, rejoint les lignes américaines à [[Hanovre]]. C'est de son régiment américain qu'il est renvoyé à Paris, où il arrive le 8 mai 1945<ref name="Hessel p94-100">{{harvsp|Hessel|1997|p=94-100}}</ref>
 
Le 8 août, il est déporté, en même temps que trente-six autres agents secrets britanniques, français et belges, en train, à [[Buchenwald]], où ils sont détenus au bloc 17. Seize d'entre eux sont pendus à un croc de boucher le 11 septembre. Onze autres sont exécutés le 5 octobre. Grâce à l'idée de l'agent secret du [[Special Operations Executive|SOE]], [[Forest Yeo-Thomas]], deux prisonniers, l'opposant allemand [[Eugen Kogon]], et le résistant [[Alfred Balachowsky]], qui avaient été affectés aux expériences médicales (essais cliniques de médicaments contre le [[typhus]] avec injections de l'agent pathogène), obtiennent la complicité du [[kapo]] Arthur Dietzsch et du médecin du camp pour opérer des substitutions entre des agents secrets condamnés à mort et des prisonniers morts du typhus. Trois prisonniers sont ainsi sauvés : Forest Yeo-Thomas lui-même et il choisit [[Harry Peulevé]] et Stéphane Hessel<ref>Bruce Marshall, ch. XIII.</ref>. Stéphane Hessel prend alors l'identité de Michel Boitel, mort du typhus le 20 octobre 1944<ref name="Hessel p88">{{harvsp|Hessel|1997|p=88}}</ref>. Il est transféré à Rottleberode dans le [[Harz]] comme comptable dans l'usine de trains d'atterrissage<ref name="Hessel p88"/>. En janvier 1945, après une tentative d'évasion ratée, il est transféré à [[Camp de concentration de Dora|Dora]] où il échappe de peu à la pendaison et où il est affecté au nettoyage du camp<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=91-92}}</ref>. L'avancée des armées américaines provoque, le 4 avril, le transfert du camp vers [[Bergen-Belsen]]. Dans le train en marche, il démonte deux lattes du plancher, glisse entre les [[bogie]]s, rejoint les lignes américaines à [[Hanovre]]. C'est de son régiment américain qu'il est renvoyé à Paris, où il arrive le 8 mai 1945<ref name="Hessel p94-100">{{harvsp|Hessel|1997|p=94-100}}</ref>. Dans ses carnets intimes, Daniel Cordier raconte en date du 10 mai 1945 : « Hessel est rentré, très fêté. Le soir, dîner en son honneur. […] Lui en costume de bagnard, tondu, fatigué par trois heures de voyage et deux ans de prison […]<ref>Daniel Cordier, Pages des carnets intimes, publiées in ''La Victoire en pleurant'', éd. Gallimard, Paris, coll. Folio, 2023, p. 238.</ref>. »
Selon l'historien [[Sébastien Albertelli]], Stéphane Hessel sera par la suite l'une des deux personnes à trier les archives du BCRA avant leur ouverture partielle<ref>[http://www.mfo.ac.uk/en/podcasts-by-title/soe-sources-france-archives SOE Sources in France archives], communication de Sébastien Albertelli dans le cadre de l'hommage à l'historien du [[Special Operations Executive|SOE]] [[Michael R. D. Foot]] rendu à la Maison française d'Oxford le 19 mai 2012 (podcast).</ref>.
 
Selon l'historien [[Sébastien Albertelli]], Stéphane Hessel sera par la suite l'une des deux personnes à trier les archives du [[Bureau central de renseignements et d'action|BCRA]] avant leur ouverture partielle<ref>[http://www.mfo.ac.uk/en/podcasts-by-title/soe-sources-france-archives SOE Sources in France archives], communication de Sébastien Albertelli dans le cadre de l'hommage à l'historien du [[Special Operations Executive|SOE]] [[Michael R. D. Foot]] rendu à la Maison française d'Oxford le 19 mai 2012 (podcast).</ref>. En fait, les archives du BCRA ont été triées par le lieutenant Daniel Cordier et Vitia Hessel<ref>Cf. Sébastien Albertelli, « Des archives du BCRA au Livre blanc » in ''Chemins de mémoire'', Ministère des armées, en ligne: https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/des-archives-du-bcra-au-livre-blanc (consulté le 8.02.2024), rédigé sur la base d'un entretien accordé par Daniel Cordier au Service historique de l’armée de Terre, le 26 janvier 1999.</ref>, dans le cadre d'une mission qui leur avait été confiée par le colonel Manuel lors d'un dîner chez lui à Paris, fin octobre 1944, dans le but de préparer un [[Livre blanc]] sur l'action du BCRA pendant la guerre, Cordier (qui avait été le secrétaire de [[Jean Moulin]] entre juillet 1942 et l'arrestation de celui-ci en juin 1943) devant s'occuper de l'histoire de l'action militaire et politique de Moulin auprès des mouvements de résistance, et Vitia devant traiter l'histoire du renseignement et de l'action militaire du BCRA<ref>Daniel Cordier, ''La Victoire en pleurant'', éd. Gallimard, Paris, coll. Folio, 2023, pp. 190-191 et 193.</ref>. Cordier a écrit à ce sujet : « Vitia Hessel est venue me rejoindre pour achever le classement des archives du BCRA et rédiger le ''Livre blanc''. Elles s’est plongée dans les papiers avec méthode […]. Très souvent, nous déjeunons ensemble car […] j’ai besoin de ses conseils et surtout de ses connaissances pour préparer la partie qui m’est confiée »<ref>Daniel Cordier, ''La Victoire en pleurant'', op. cit., p. 224.</ref> et « À mesure que la guerre s’avance vers son dénouement, je sens Vitia de plus en plus soucieuse. […] Pour Vitia, la victoire a un nom: Stéphane […], comme tout le monde, j’ai subi la séduction de sa gentillesse, de son intelligence et surtout de son immense culture. […] Pour échapper à cette tristesse, j’essaie de distraire Vitia en l’emmenant au théâtre dont nous sommes friands »<ref>Daniel Cordier, ''La Victoire en pleurant'', op. cit., p. 232.</ref>. Puis, après le retour de Stéphane Hessel de déportation en mai 1945, celui-ci rejoint Vitia et Cordier pour les aider à rédiger le ''Livre blanc'' sur le BCRA<ref>Sébastien Albertelli, « Des archives du BCRA au Livre blanc » in ''Chemins de mémoire'', Ministère des armées, en ligne: <nowiki>https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/des-archives-du-bcra-au-livre-blanc</nowiki> (consulté le 8.02.2024), op. cit..</ref>.
 
=== Carrière diplomatique ===
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=== Années Mitterrand ===
À son arrivée au pouvoir, en 1981, [[François Mitterrand]], que Stéphane Hessel a connu [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]] dans le [[Gouvernement Pierre Mendès France|cabinet Mendès]], l'élève à la dignité d'[[ambassadeur#Deux types d'ambassadeurs|ambassadeur de France]]. Il est appelé à Paris par [[Claude Cheysson]] pour travailler à la réforme de la politique française de développement et est nommé délégué interministériel pour la coopération et l'aide au développement<ref name="Hessel p253">{{harvsp|Hessel|1997|p=253}}</ref>. Quand la question du rattachement de [[Mayotte]] à la [[Comores (pays)|République des Comores]] est soulevée en 1982, il est envoyé sur place pour une mission d'observation. Son rapport, favorable au désengagement de la France, n'est pas suivi<ref name="Hessel p253"/>. La démission de [[Jean-Pierre Cot]] de son poste de ministre délégué à la coopération signe le départ de Stéphane Hessel<ref name="Hessel p255">{{harvsp|Hessel|1997|p=255}}</ref>. Le président de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], [[Louis Mermaz]], le choisit le 22 août [[1982]] pour être un des neuf membres de [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]] chargée, sous la présidence de [[Michèle Cotta]], de préserver la liberté de l'information dans le complexe dossier de l'attribution des [[Onde radio|fréquences]] aux toutes nouvelles radios locales privées<ref name="Hessel p255"/>. Ce mandat expire le 10 août [[1985]]<ref>''Journal officiel'', {{p.|9215}}, République française, Paris, 11 août 1985, [http://legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?cidTexte=JORFTEXT000000881503 Décret du 10 VIII 1985].</ref>.
 
En 1983, à la Sorbonne, Stéphane et Vitia, qui sont restés « très amis » avec Daniel Cordier depuis la guerre, assistent à la première conférence que celui-ci donne au sujet de son travail de recherche historique sur Moulin<ref>Daniel Cordier, ''De l’Histoire à l’histoire'', Gallimard, Paris, 2013, p. 11.</ref>.
 
Sa femme Vitia meurt en 1986<ref>{{harvsp|Hessel|1997|p=261}}</ref> et il épouse, en 1987, Christiane Chabry, pour qui il éprouve depuis trente ans une profonde affection tout en revendiquant un amour indéfectible pour sa première femme<ref>{{Article|langue=de|prénom1=Julia|nom1=Jüttner|titre=Widerstandskämpfer Stéphane Hessel: Der glückliche Lebenskünstler|périodique=Der Spiegel|date=2009-05-07|issn=2195-1349|lire en ligne=https://www.spiegel.de/panorama/leute/widerstandskaempfer-stephane-hessel-der-glueckliche-lebenskuenstler-a-623408.html|consulté le=2023-07-06}}</ref>.
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==== Affaire du débat à l'ENS ====
Début {{date|janvier 2011}}, naît une polémique à propos de l'annulation d'une rencontre organisée à l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm — Paris)|École normale supérieure]] (ENS) avec Stéphane Hessel. Le [[Conseil représentatif des institutions juives de France|CRIF]] demande, en janvier 2011, au ministre des universités, [[Valérie Pécresse]], et au [[Académie de Paris|rectorat de Paris]], d'empêcher la tenue à l'ENS, d'un colloque-débat auquel devait participer Stéphane Hessel mais aussi [[Leïla Shahid]], Haneen Zoabi (députée arabe au [[Knesset|parlement israélien]]), [[Michel Warschawski]], [[Élisabeth Guigou]], [[Gisèle Halimi]] et Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du [[Syndicat de la magistrature]]), sous prétexte que l'objet de ladite rencontre serait de promouvoir un [[Boycott, désinvestissement et sanctions|boycott anti-israélien]]<ref>[http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=accueil/main&artyd=70 Colloque à l'École normale supérieure], Communiqué de Richard Pasquier, président du Crif, 13 janvier 2011.</ref>. [[Monique Canto-Sperber]], directrice de l’ENS, annule ce débat le 12 janvier 2011, provoquant une polémique. [[Mediapart]], en première ligne, dénonce les pressions revendiquées du CRIF et l'attitude de la direction de l'ENS<ref>[http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r#mce_temp_url%23 « Le CRIF revendique la censure de Stéphane Hessel et l'atteinte à la liberté d'expression à l'ENS »], [[Mediapart]], 14 janvier 2011.</ref>{{,}}<ref name=lmhessel>[https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/01/17/l-annulation-d-un-debat-sur-israel-avec-stephane-hessel-fait-polemique_1466885_3224.html « L'ENS annule un débat avec Stéphane Hessel sur le Proche-Orient »], LeMonde.fr, 18 janvier 2011.</ref> : plusieurs personnalités, dont [[Alain Badiou]], [[Jacques Rancière]] et [[Esther Benbassa]]<ref>[httpIsraël-Palestine ://www.rue89.com/passage-benbassa/2011/01/15/israel-palestine- le-crif- Crif bafoue- la-liberte-dexpression- liberté d'expression et-sen- s'en vante-1857 « Israël-Palestine : le Crif bafoue la liberté d'expression et s'en vante »] par [[Esther Benbassa]], [[Rue89]], nouvelobs.com, 15 janvier 2011.</ref> dénoncent un acte de censure et une atteinte à la liberté d'expression<ref name=lmhessel/>. Pour sa part, niant toute influence extérieure dans sa décision, Monique Canto-Sperber explique avoir annulé l'événement dans la mesure où, d'après elle, au lieu d'une simple rencontre entre Stéphane Hessel, quelques normaliens et les élèves de l'école, il se préparait un meeting ouvert à un large public extérieur autour d'une association pro-palestinienne appelant au boycott des professeurs israéliens<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/27/pourquoi-j-ai-annule-un-meeting-propalestinien_1471386_3232.html « Pourquoi j'ai annulé un meeting propalestinien »], tribune de [[Monique Canto-Sperber]], ''[[Le Monde]]'', 27 janvier 2011.</ref>.
 
Un rassemblement « pour soutenir la liberté d'expression », auquel a participé Stéphane Hessel, a lieu [[place du Panthéon]]<ref>Dépêche de l'AFP reprise par la presse : [http://www.lexpress.fr/actualites/1/normale-sup-annule-un-colloque-d-hessel-decrie-par-des-associations-juives_953224.html Dépêches - LExpress.fr]</ref>. Au mois de mars 2011 des universitaires américains, canadiens et britanniques signent une pétition contre l'interdiction de la conférence de Stéphane Hessel<ref>[http://www.contretemps.eu/interventions/affaire-hessel-lens-p%C3%A9tition-internationale-libert%C3%A9-dexpression Une pétition internationale pour la liberté d'expression]</ref>.
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=== ''Indignez-vous !'' ===
{{Article détaillé|Indignez-vous !}}
En 2010, sur la proposition de [[Sylvie Crossman]] et de [[Jean-Pierre Barou]]<ref>{{Lien web |auteur=Caroline Stevan |titre=« Indignez-vous ! », un message porteur |url=http://www.letemps.ch/Page/Uuid/37c09caa-1781-11e0-8f93-3f812b274a24&#124;0 |site=Le Temps |date=2011-01-04 |archive-url=https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Frp.liu233w.com%3A443%2Fhttp%2Fwww.snptri.com%2File-de-france%2F2011%2F01%2F%25C2%25ABindignez-vous%25C2%25BB-un-message-porteur%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url}}</ref>, Stéphane Hessel publie son manifeste ''Indignez-vous !'' dans lequel il encourage les générations montantes à conserver un pouvoir d'indignation. {{citation|La pire des attitudes est l'indifférence}} écrit-il. Il y dénonce le système économique actuel fondé sur le profit individuel et propose un [[redistribution des richesses|partage des richesses plus équitable]]. Il consacre également une grande partie du livre au conflit israélo-palestinien, prône l'insurrection pacifique et l'espérance.
 
Son livre, vendu à plus de 4 millions d'exemplaires dans près de 100 pays<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2011/12/06/1233038-indignez-vous-4-millions-de-livre-vendus-dans-le-monde.html, « Indignez-vous : 4 millions d'exemplaires vendus dans le monde »], sur ''ladepeche.fr'' du 6 décembre 2011.</ref>, met en évidence et amplifie les mouvements des indignés qui ont émergé en Espagne, en Grèce et aux États-Unis<ref>[http://fr.euronews.net/2011/10/15/journee-historique-pour-les-mouvements-des-indignes-et-occupy-wall-street/ « Journée historique pour les mouvements des indignés et Occupy Wall Street »], sur ''euronews.net'' du 15 oct. 2011</ref>. L'intérêt suscité par cet ouvrage et son retentissement amènent Stéphane Hessel à approfondir son propos dans deux publications complémentaires : ''[[Engagez-vous !]]'' (écrit dès 2009 et paru en mars 2011) et ''[[Le Chemin de l'espérance (essai)|Le Chemin de l'espérance]]''.
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=== Autres hommages ===
 
* Le carrefour du [[boulevard Edgar-Quinet]] avec la [[rue de la Gaîté (Paris)|rue de la Gaîté]], dans le [[14e arrondissement de Paris|{{14e}} arrondissement de Paris]], porte désormais le nom de [[place Stéphane-Hessel]]. ;
[[Fichier:Place Stéphane hessel.jpg|vignette|La [[plaque de rue]] de la [[place Stéphane-Hessel]] à Paris.]]
* La Maisonmaison Stéphane -Hessel inaugurée en février 2016 à [[Lille]] regroupe une auberge de jeunesse, un centre d’innovation socio-économique et une crèche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=À Lille, la Maison Stéphane-Hessel met de la couleur à Moulins |url=https://www.lavoixdunord.fr/art/region/a-lille-la-maison-stephane-hessel-met-de-la-couleur-a-moulins-ia19b0n3351603 |site=La Voix du Nord |date=2023-07-19 |consulté le=2023-07-20}}</ref>. ;
* Une auberge de jeunesse située à Lille porte son nom.
* Une école primaire du quartier centre-ville à [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]] porte le nom de Stéphane Hessel<ref>{{Lien web |titre=Ville de Montreuil - Coordonnées des écoles |url=https://www.montreuil.fr/education-jeunesse/les-enfants-3-12-ans/coordonnees-des-ecoles |site=www.montreuil.fr |consulté le=2021-09-04}}</ref>. ;
* L'esplanade Stéphane-Hessel à Caen (Calvados / Basse-Normandie) domicilie désormais [[Le Cargö]] (salle des musiques actuelles), [[Le Dôme (Caen)|le Dôme]] (anciennement Maison de la recherche et de l'innovation) ainsi que l'Ecole Supérieure d'Arts et Médias (ESAM Caen-Cherbourg).
* Les deux lycées d'[[Épernay]] ([[Marne (département)|Marne]]), le lycée Léon-Bourgeois et le lycée Godart-Roger, se sont réunis en un seul et même lycéeétablissement, le [[lycée Stéphane-Hessel (Épernay)|lycée Stéphane-Hessel]].
* En 2013, le lycée Jolimont, deà Toulouse, est rebaptisé [[lycée Stéphane-Hessel (Toulouse)|lycée Stéphane-Hessel]]. ;
[[File:Plaque square Hessel.jpg|thumb|Plaque Square Hessel ULB Bruxelles.]]
* Collège Stéphane Hessel à Saint Germain sur Morin (77860).
*lL'[[Université libre de Bruxelles]], en Belgique, inaugure un «Squaresquare Stéphane Hessel» en mai 2014<ref>{{Lien web |titre=Stéphane Hessel au panthéon de l'ULB |url=http://www.lbca.be/presse/tribunes/129-stephane-hessel-au-pantheon-de-l-ulb#.X-ncPmnTU0E |site=LBCA |date=19 mai 2014 |consulté le=28 décembre 2020}}</ref>'''.''' ;
* Le nouveau groupe scolaire inauguré en septembre 2014 à [[Saint-Herblain]] ([[Loire-Atlantique]]) porte également le nom de Stéphane-Hessel.
* Une cafétéria Stéphane -Hessel est ouverte le 18 septembre 2017 au sein de l’[[Université de Nantes]]<ref>[http://www.univ-nantes.fr/actualites-+-/nouvelle-rentree-nouveau-tertre-2095059.kjsp « Nouvelle rentrée, Nouveau Tertre »], ''[[Université de Nantes]]'', 19 septembre 2017.</ref>. ;
* La Maison Stéphane Hessel inaugurée en février 2016 à [[Lille]] regroupe une auberge de jeunesse, un centre d’innovation socio-économique et une crèche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=À Lille, la Maison Stéphane-Hessel met de la couleur à Moulins |url=https://www.lavoixdunord.fr/art/region/a-lille-la-maison-stephane-hessel-met-de-la-couleur-a-moulins-ia19b0n3351603 |site=La Voix du Nord |date=2023-07-19 |consulté le=2023-07-20}}</ref>.
* [[HK & Les Saltimbanks]], sur leur deuxième album ''Les Temps modernes'' (2012), chantent le titre ''Indignez-vous !''<ref>{{vid}} [http://www.yeuxpe.fr/2012/04/clip-indignez-vous-lsf/ Indignez-vous - HK Indignez-vous clip en LSF]</ref> en hommage à Stéphane Hessel, notamment dans le refrain : {{Citation|Indignez-vous ! C'est un vieux monsieur qui vous parle, brandissant son étoile, entendez-vous ?}}. ;
* Une cafétéria Stéphane Hessel est ouverte le 18 septembre 2017 au sein de l’[[Université de Nantes]]<ref>[http://www.univ-nantes.fr/actualites-+-/nouvelle-rentree-nouveau-tertre-2095059.kjsp « Nouvelle rentrée, Nouveau Tertre »], ''[[Université de Nantes]]'', 19 septembre 2017.</ref>.
* En France (2023), 63 rues, avenues, ponts (etc.) sont nommés d'après l'ancien résistant<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=https://rues.openalfa.fr/rues?q=St%C3%A9phane+Hessel |url=https://rues.openalfa.fr/rues?q=St%C3%A9phane+Hessel |site=rues.openalfa.fr |consulté le=2023-10-18}}</ref>.
* [[HK & Les Saltimbanks]], sur leur deuxième album ''Les Temps modernes'' (2012), chantent le titre ''Indignez-vous !''<ref>{{vid}} [http://www.yeuxpe.fr/2012/04/clip-indignez-vous-lsf/ Indignez-vous - HK Indignez-vous clip en LSF]</ref> en hommage à Stéphane Hessel, notamment dans le refrain : {{Citation|Indignez-vous ! C'est un vieux monsieur qui vous parle, brandissant son étoile, entendez-vous ?}}.
*l'[[Université libre de Bruxelles]], en Belgique, inaugure un «Square Stéphane Hessel» en mai 2014<ref>{{Lien web |titre=Stéphane Hessel au panthéon de l'ULB |url=http://www.lbca.be/presse/tribunes/129-stephane-hessel-au-pantheon-de-l-ulb#.X-ncPmnTU0E |site=LBCA |date=19 mai 2014 |consulté le=28 décembre 2020}}</ref>'''.'''
*Une école primaire du quartier centre-ville à [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]] porte le nom de Stéphane Hessel<ref>{{Lien web |titre=Ville de Montreuil - Coordonnées des écoles |url=https://www.montreuil.fr/education-jeunesse/les-enfants-3-12-ans/coordonnees-des-ecoles |site=www.montreuil.fr |consulté le=2021-09-04}}</ref>.
*Le parcours Stéphane Hessel pour les droits de l'Homme. Inauguré en 2018 à Vébron-Solpérières (Lozère) en présence de sa femme.
 
== Distinctions ==
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=== Ouvrages préfacés ===
* [[Guy Dhoquois]] et Régine Dhoquois, ''Le Militant contradictoire'', L’Harmattan, Paris, 2004.
* Karim Lebhour, ''Jours tranquilles à Gaza'', Paris, éditions Riveneuve, 2010.
* Robin Walter, ''KZ Dora'', volume 1, éditions Des ronds dans l'O, 2010 ; évoque la résistance déportée à [[Buchenwald]] et à [[Dora (camp)|Dora]]<ref>{{Lien web |titre=KZ DORA de Robin Walter - Editions Des ronds dans l'O (2010) |url=http://www.desrondsdanslo.com/KZDora.html |site=www.desrondsdanslo.com |consulté le=2023-07-20}}</ref>.
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* Henri Prochor, ''Israël-Palestine : vers une paix historique – Le scénario d'une sortie de crise au Proche-Orient'', Paris, Éditions L'Harmattan, 2012 {{ISBN|978-2-296-99310-5}}.
* Jean-Marie Muller, ''Entrer dans l'âge de la non-violence'', Gordes, éditions Le Relié, 2011 {{ISBN|978-2-35490-067-0}}.
* Dina Scherrer, ''Echec scolaire, une autre histoire possible- Le coaching au service des jeunes en difficulté'', préface de Stéphane Hessel, éditions L'Harmattan, 2011.
* Sandrine Beau, Clémentine Beauvais, Annelise Heurtier, [[Agnès Laroche]], Fanny Robin, [[Séverine Vidal]], Anne-Gaëlle Balpe, ''On n'a rien vu venir – Roman à 7 voix'', éditions Alice, 2012 {{ISBN|978-2874261626}}.
* Laurent Muratet, Étienne Godinot, collectif avec entre autres : [[Akhenaton (rappeur)|Akhenaton]], [[Christophe André]], Stéphane Hessel (préface), [[Jean-Marie Pelt]], [[Pierre Rabhi]], [[Matthieu Ricard]], [[Jean Ziegler]], ''Un nouveau monde en marche – Vers une société non-violente, écologique et solidaire'', éd. Yves Michel, {{coll.|Société civile}}, 2012 {{ISBN|978-2-36-429016-7}}.
* Dina Scherrer, ''Echec scolaire, une autre histoire possible- Le coaching au service des jeunes en difficulté'', préface de Stéphane Hessel, éditions L'Harmattan, 2011.
 
=== Disque ===
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* Antje Starost, Hans Helmut Grotjahn, ''Der Diplomat (Le Diplomate)'' (Allemagne, 1995). Un film documentaire-portrait de Stéphane Hessel.
* Abraham Ségal, ''Témoins pour la paix'' (France, 2003). Un voyage en Palestine auquel participent notamment Stéphane Hessel et Raymond Aubrac.
* Mechtild Lehning, ''Stéphane Hessel'', série ''Mein Leben'', Radio Bremen Film, Brème, 2008, 43 minutes, première diffusion en France sur Arte le {{Date|13|juin|2010}} à {{heure|15|35}}.
* ''Stéphane Hessel, une histoire d'engagement'', [[documentaire]] de Christine Seghezzi, sorti en [[2008 au cinéma]]<ref>{{Lien web |lang=fr |titre=Stéphane Hessel, une histoire d'engagement |site=[[Zeugma Films]] |url=http://www.zeugmafilms.fr/stephanehessel.html}}</ref>.
* Bernard Mounier, ''En toute humanité'', 2005, 52 minutes. Portrait de Stéphane Hessel produit par la fondation Un monde par tous.
* David Mauas, ''Qui a tué Walter Benjamin…'' (Espagne, Pays-Bas, Allemagne, 2005). Un film documentaire dans lequel Stéphane Hessel remémore sa relation avec Walter Benjamin.
* Mechtild Lehning, ''Stéphane Hessel'', série ''Mein Leben'', Radio Bremen Film, Brème, 2008, 43 minutes, première diffusion en France sur Arte le {{Date|13|juin|2010}} à {{heure|15|35}}.
* ''Stéphane Hessel, une histoire d'engagement'', [[documentaire]] de Christine Seghezzi, sorti en [[2008 au cinéma]]<ref>{{Lien web |lang=fr |titre=Stéphane Hessel, une histoire d'engagement |site=[[Zeugma Films]] |url=http://www.zeugmafilms.fr/stephanehessel.html}}</ref>.
* Stéphane Hessel est l'une des personnes choisies pour témoigner de leur engagement dans la Résistance, dans :
** Timothy Miller, ''Libres Français de Londres, juin 1940-juin 1944'', Cinétévé, ECPAD, 2010 ; ce documentaire a été diffusé sur France 2 le {{Date|8|juin|2010}}.
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{{Autres projets |commons=Category:Stéphane Hessel |q=Stéphane Hessel}}
{{Liens}}
 
* [http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/droits-homme_1048/60eme-anniversaire-declaration-universelle-droits-homme_18925/colonne-droite_18938/les-createurs-declaration-universelle-droits-homme_18940/stephane-hessel-portrait-un-homme-engage_63111.html Biographie] Stéphane Hessel, citoyen du monde et diplomate, site diplomatie.gouv.fr. * [https://web.archive.org/web/20101118040716/http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/droits-homme_1048/60eme-anniversaire-declaration-universelle-droits-homme_18925/colonne-droite_18938/les-createurs-declaration-universelle-droits-homme_18940/stephane-hessel-portrait-un-homme-engage_63111.html Copie d'archive], hébergée par [[Internet Archive]].
 
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