« Moissac » : différence entre les versions

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| insee = 82112
| cp = 82200
| maire = [[Romain Lopez]] ([[Rassemblement national|RN]])
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 en Tarn-et-Garonne|2020]]-2026
| intercomm = [[Communauté de communes Terres des Confluencesconfluences]]
| longitude = 1.084950
| latitude = 44.104802
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| alt maxi = 192.6
| superficie = 37.17
| type = CommunePetite urbaineville
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Castelsarrasin|Castelsarrasin]] <br><small>([[banlieue]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Moissac|Moissac]] <br><small>(commune-centre)</small>
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}}
 
'''Moissac''' est une [[commune (France)|commune française]] située au centre ouest du [[Département français|département]] de [[Tarn-et-Garonne]] en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].
 
La ville compte {{Unitéunité|13 37813378|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}. Ancienne sous-préfecture, elle dépend aujourd'hui de celle de [[Castelsarrasin, ville toute proche (7-8 kms)]]. Ses habitants sont appelés les Moissagais ou Moissagaises.
 
== Géographie- ==
=== Localisation ===
{{...}}
{{carte interactive
| zoom=11
| hauteur=300
| largeur=300
| align=left
| longitude=1.084950
| latitude=44.104802
| osm=oui
}}
 
=== Communes limitrophes ===
Moissac est limitrophe de neuf autres communes.
{{Carte communes limitrophes|intro=oui|zoom=11}}
[[Fichier:Map commune FR insee code 82112.png|vignette|upright=1.2|centre|<center>Carte de la commune de Moissac et de ses proches communes.</center>]]
 
{{Communes limitrophes
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=== Géologie et relief ===
L'altitude de la commune varie entre 63.,7 et {{unité|192.6|mètres}}<ref name="Cassini"/>.Sur le plan géographique, la commune en rive droite du Tarn est dans le Bas [[Quercy]], zone de coteaux, sources de nombreux ruisseaux. Elle correspond à la partie méridionale du Quercy calcaire lotois. C'est une région géologiquement constituée de molasse, terme générique s'appliquant à un sous-sol de [[Marne (géologie)|marnes]] et d'[[Argile calcaire|argiles]] bariolées, altérées en surface ([[terrefort]]), intercalées de chenaux sableux et de [[Calcaire|calcairescalcaire]]s marneux (mais peu épais et de faible extension), les calcaires plus riches en CaCO3 n'apparaissant vraiment qu'à l'ouest, sur la commune de [[Boudou (Tarn-et-Garonne)|Boudou]] ou plus rarement en couverture des coteaux les plus élevés.
 
En rive gauche en revanche, le terroir est constitué de terrasses peu anciennes du Tarn, partiellement inondable pour la plus basse, faites de sable, de galets plus ou moins argileux et recouverts d'une couche fertile de limons d'inondation (la "boulbène").
 
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux [[réseau Natura 2000|sites Natura 2000]] (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), deux espaces protégés (le « bois du Calvaire » et le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].
 
=== Voies de communication et transports ===
Accès [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] par la [[gare de Moissac]] sur la [[ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville|ligne Bordeaux Saint Jean-Toulouse Matabiau]], desservie quotidiennement par des [[TER Occitanie]] effectuant des AR entre les gares de [[Gare de Toulouse-Matabiau|Toulouse-Matabiau]], [[Gare de Montauban-Ville-Bourbon|Montauban-Ville-Bourbon]] et [[Gare d'Agen|Agen]].
 
La ligne [[Lignes intermodales d'Occitanie#Ligne 801|801]] du réseau [[Lignes intermodales d'Occitanie|liO]] relie la commune à [[Montauban]] depuis [[Lamagistère]].
 
Une voie desservait jadis directement Moissac à Cahors pour l'exportation plus rapide du chasselas et éviter son déchargement-chargement en gare de Montauban. Beaucoup d'ouvrages d'art (ponts, soutènements) sont toujours en place. Les rails ont bien sûr été récupérés.
 
La ville est également desservie par l'[[Autoroute A62 (France)|autoroute A62]] au niveau de [[Castelsarrasin]] à {{unité|7|km}} et par l'ex-RN113 (aujourd'hui RD ) Bordeaux-Marseille.
 
=== Hydrographie ===
La commune est drainée par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de Delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de la Madeleine, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Borde Neuve<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=82112|titre= Fiche communale de Moissac|site =le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie |consulté le= 1 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 44.104802|longitude= 1.084950 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique de Moissac|consulté le=1 novembre 2021}}</ref>.
 
La commune est drainée par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de Delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de la Madeleine, le ruisseau de Millole, le ruisseau de Borde Neuve, constituant un [[réseau hydrographique de Tarn-et-Garonne|réseau hydrographique]] de {{Unité|114|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=82112|titre= Fiche communale de Moissac|site =le [http://sigesocc.brgm.fr/ système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie] |consulté le= 1 novembre 2021}}</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 44.104802|longitude= 1.084950 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique de Moissac|consulté le=1 novembre 2021}}</ref>.
 
Le [[Tarn (rivière)|Tarn]] traverse la commune et se jette dans la [[Garonne]] à [[Saint-Nicolas-de-la-Grave]], après avoir traversé {{Unité|98|communes}}<ref>{{Sandre|O---0100|texte=le Tarn}}</ref>.
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<gallery mode="packed" heights="180px">
2009-05-08-4000-Moissac.JPG|Le [[canal latéral à la Garonne]] à Moissac.
82112-Moissac-Routes-Hydro.png|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier de Moissac.
</gallery>
 
=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat de Tarn-et-Garonne|position=section}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=11 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 11 juillet 2021}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T7|climat du Bassin du Sud-Ouest]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=2 février 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R16| Aquitaine, Gascogne]], caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud ({{tmp|19.5| °C}}), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à {{nobr|20 jours}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=2 février 2024}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|13.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|15.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|789 mm}}, avec {{Unité|10.7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.2|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de [[Castelsarrasin]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Moissac,Tarn-et-Garonne/Castelsarrasin,Tarn-et-Garonne |titre=Orthodromie entre Moissac et Castelsarrasin |site=fr.distance.to |consulté le=2 février 2024}}.</ref>, est de {{tmp|13.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|698.6|mm}}. {{StationMétéo|82033005}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_82033005.pdf |titre= Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=2 février 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_82033005.pdf|titre= Station Météo-France « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=2 février 2024}}.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
 
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
----
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|13.6| °C }}
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 82033005.
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 2,3 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 8,5 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|15.5| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|789 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j
|}
 
Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site =occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 11 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de [[Castelsarrasin]], mise en service en 1990<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_82033005.pdf|titre= Station Météo-France Castelsarrasin - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=11 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Moissac,Tarn-et-Garonne/Castelsarrasin,Tarn-et-Garonne |titre=Orthodromie entre Moissac et Castelsarrasin |site=fr.distance.to |consulté le=11 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |13.4|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|691|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_82033005.pdf|titre= Station Météo-France Castelsarrasin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=21 juillet 2021}}.</ref>.
{{Climat
Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de [[Montauban]], mise en service en 1885 et à {{unité|24|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Moissac,Tarn-et-Garonne/Montauban,Tarn-et-Garonne |titre=Orthodromie entre Moissac et Montauban |site=fr.distance.to |consulté le=11 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |13.6|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/montauban/valeurs/07540.html.html |titre= Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 11 juillet 2021}}</ref> à {{ tmp |14|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/montauban/valeurs/07540.html.html |titre= Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 11 juillet 2021}}</ref>.
|titre=Statistiques 1991-2020 et records CASTELSARRASIN (82) - alt : 72m, lat : 44°05'13"N, lon : 1°07'46"E<br><small>Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024</small>
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_82033005.pdf|titre=Fiche 82033005|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base}}
|Charte=commune|diagramme=oui
|tmin-jan=1.7
|tmin-fev=1.4
|tmin-mar=3.8
|tmin-avr=6.3
|tmin-mai=9.8
|tmin-jui=13.5
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|tmin-sep=11.6
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|tmoy-jan=5.6
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|tmoy-aou=22.1
|tmoy-sep=18.4
|tmoy-oct=14.4
|tmoy-nov=9.2
|tmoy-dec=6.2
|tmoy-ann=13.6
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|tmax-mai=22.5
|tmax-jui=26.4
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|tmax-ann=19.3
|prec-jan=62.4
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|prec-ann=698.6
|tmax-record-jan=18.4| tmax-record-date-jan=<small>25.01.1995</small>
|tmax-record-fev=25| tmax-record-date-fev=<small>23.02.1990</small>
|tmax-record-mar=26.7| tmax-record-date-mar=<small>20.03.05</small>
|tmax-record-avr=30.3| tmax-record-date-avr=<small>30.04.05</small>
|tmax-record-mai=34.7| tmax-record-date-mai=<small>16.05.1992</small>
|tmax-record-jui=40.2| tmax-record-date-jui=<small>27.06.19</small>
|tmax-record-jul=40.5| tmax-record-date-jul=<small>18.07.22</small>
|tmax-record-aou=43.1| tmax-record-date-aou=<small>24.08.23</small>
|tmax-record-sep=36.7| tmax-record-date-sep=<small>09.09.23</small>
|tmax-record-oct=33.3| tmax-record-date-oct=<small>01.10.23</small>
|tmax-record-nov=24.7| tmax-record-date-nov=<small>07.11.15</small>
|tmax-record-dec=18.6| tmax-record-date-dec=<small>23.12.22</small>
|tmax-record-ann=43.1| tmax-record-date-ann=2023
|tmin-record-jan=-9.4| tmin-record-date-jan=<small>13.01.03</small>
|tmin-record-fev=-13.8| tmin-record-date-fev=<small>09.02.12</small>
|tmin-record-mar=-9.9| tmin-record-date-mar=<small>01.03.05</small>
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|tmin-record-sep=2.3| tmin-record-date-sep=<small>19.09.1994</small>
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|soleil-ann=
}}
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=2 février 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=2 février 2024}}.</ref>.
 
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Moissac est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 30 juin 2024}}.</ref>.
Moissac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 5 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine - définition|site=le site de l’[[Insee]]|consulté le= 5 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 5 avril 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Castelsarrasin]]<ref degroup=Note>Une [[Unitéunité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de Castelsarrasincommunes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|Castelsarrasin]]200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine de Castelsarrasin]] comprend une ville-centre et une commune de banlieue.</ref>{{Unité|2|communes,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/coggeographie/unite-urbaine-2020/UU20208240182401-castelsarrasin |titre=Unité urbaine 2020 de Castelsarrasin|site=https://www.insee.fr/le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 530 avriljuin 20212024}}.</ref> et {{Unité|,}}<ref name=meta-insee>{{Population Unité urbaineMétadonnées de Castelsarrasin}}Commune|habitants82112|moissac|Moissac}}</ref>. enPar {{Populationailleurs la commune fait partie de France/dernière_année}}l'[[aire d'attraction de Moissac]], dont elle est unela commune-centre<ref degroup=Note>La lanotion d'[[banlieueaire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|7|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="UU2020AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/informationmetadonnees/4802589geographie/aire-attraction-des-villes-2020/329-moissac|titre=BaseListe des unitéscommunes urbainescomposant 2020l'aire |date=21d'attraction octobrede 2020Moissac|site=www.insee.frle site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 530 avriljuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202bAAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/48066844806694 |titre=ToujoursEn plusFrance, d’habitantsneuf personnes sur dix vivent dans lesl’aire unitésd’attraction urbainesd’une ville |auteur=VianneyMarie-Pierre Costemallede Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 530 avriljuin 20212024}}.</ref>.
 
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Moissac]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé, en {{date-|octobre 2020}}, celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]] afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|7|communes}}, est catégorisée dans les aires de moins de {{Unité|50000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/aire-attraction-ville/AAV2020329-moissac|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 5 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 5 avril 2021}}.</ref>.
 
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:82112-Moissac-Sols.png|vignette|uprightredresse=1.24|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,23 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (51,6 %), cultures permanentes (16 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (8,8 %), [[terres arables]] (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 15 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=1.084950&y=44.104802&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
 
=== Voies de communication et transports ===
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 1.084950&y= 44.104802&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 15 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Accès [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] par la [[gare de Moissac]] sur la [[ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville|ligne Bordeaux Saint Jean-Toulouse Matabiau]], desservie quotidiennement par des [[TER Occitanie]] effectuant des AR entre les gares de [[Gare de Toulouse-Matabiau|Toulouse-Matabiau]], [[Gare de Montauban-Ville-Bourbon|Montauban-Ville-Bourbon]] et [[Gare d'Agen|Agen]].
 
La ligne [[Lignes intermodales d'Occitanie#Ligne 801|801]] du réseau [[Lignes intermodales d'Occitanie|liO]] relie la commune à [[Montauban]] depuis [[Lamagistère]].
 
Une voie desservait jadis directement Moissac à Cahors pour l'exportation plus rapide du chasselas et éviter son déchargement-chargement en gare de Montauban. Beaucoup d'ouvrages d'art (ponts, soutènements) sont toujours en place. Les rails ont bien sûr été récupérés.
 
La ville est également desservie par l'[[Autoroute A62 (France)|autoroute A62]] au niveau de [[Castelsarrasin]] à {{unité|7|km}} et par l'ex-RN113 (aujourd'hui RD ) Bordeaux-Marseille.
 
=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Moissac est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], mouvements de terrains et [[Risque sismique en Tarn-et-Garonne|séisme]] (sismicité très faible). Il est également exposé à deux [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]], le [[transport de matières dangereuses]] et le [[risque nucléaire]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Moissac&typeForm=adresse&codeInsee=82112&lon=1.085277&lat=44.104722&go_back=%2F&adresse=Moissac|titre=Les risques près de chez moi - commune de Moissac|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=18 septembre 2022}}.</ref>.
 
==== Risques naturels ====
La commune fait partie du [[territoire à risques importants d'inondation]] (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant {{nobr|15 communes}} concernées par un risque de débordement du [[Tarn (rivière)|Tarn]], un des {{nobr|18 TRI}} qui ont été arrêtés fin 2012 sur le [[bassin Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web|url=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/les-territoires-a-risques-importants-d-inondation-a19526.html |titre=Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne|site=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}.</ref>. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait {{Unité|210 morts}} et près de {{Unité|10000|sinistrés}}. {{Unité|120 morts}} ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des [[digue]]s et {{Unité|2769 maisons}} ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de [[temps de retour]] de {{nobr|10 ans}} à {{nobr|30 ans}}), moyen (temps de retour de {{nobr|100 ans}} à {{nobr|300 ans}}) et extrême (temps de retour de l'ordre de {{Unité|1000|ans}}, qui met en défaut tout système de protection)<ref>{{Lien web|url=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Cartographie_TRI_Montauban_Moissac_03122014_cle68ccb4.pdf|titre=cartographie des risques d'inondations du TRI de Montauban-Moissac|site =www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022}}.</ref>. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1992, 1993, 1999 et 2018<ref>{{Lien web|url=https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/7426/53471/file/DDRM%20octobre%202015.pdf|titre=Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne|site=www.tarn-et-garonne.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.
 
Moissac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu<ref group=Note>Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/7426/53471/file/DDRM%20octobre%202015.pdf|titre=Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne|site=www.tarn-et-garonne.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}, chapitre Feux de forêts.</ref>.
 
[[Fichier:82112-Moissac-argile.jpg|vignette|uprightredresse=1.24|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moissac.]]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>{{Lien web|url=https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/7426/53471/file/DDRM%20octobre%202015.pdf|titre=Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne|site=www.tarn-et-garonne.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
 
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|4790 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:4486}} sont en en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le [https://www.georisques.gouv.fr site de l'observatoire national des risques naturels]|consulté le=18 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=18 septembre 2022}}.</ref>.
 
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/82/com/82112/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Moissac |site =http://www.georisques.gouv.fr/ |consulté le= 18 septembre 2022}}.</ref>.
 
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
 
==== Risques technologiques ====
Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'[[hydrocarbure]]s. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/7426/53471/file/DDRM%20octobre%202015.pdf|titre=Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne|site=www.tarn-et-garonne.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
 
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de {{Unité|20 km}} autour de la [[centrale nucléaire de Golfech]], elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 &nbsp;km se mettent à l'abri<ref group=Note>Le périmètre de {{Unité|2 km}} correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.</ref>. Les personnes habitant dans le périmètre de {{Unité|20 km}} peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode<ref group=Note>Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la [[thyroïde]] contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/producteur-industriel/carte-des-implantations/centrale-golfech/surete-et-environnement/plaquette_ppi-golfech-pap.pdf |titre=Plaquette « les bons réflexes en cas d’accident à la centrale nucléaire de Golfech.|site= www.edf.fr |auteur=EDF|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/content/download/7426/53471/file/DDRM%20octobre%202015.pdf|titre=Les risques majeurs en Tarn-et-Garonne|site=www.tarn-et-garonne.gouv.fr|consulté le=18 septembre 2022|brisé le = 2024-02-09}}, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
 
== Toponymie ==
Deux ouvrages traitent de la [[toponymie]] de Moissac. L'un de la toponymie rurale, paru en 2006 (André Calvet), l'autre de la toponymie urbaine paru en 2007 (André Calvet, Régis De La Haye, René Pautal)<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2013/06/07/1644438-les-ruelles-de-moissac-ont-livre-leurs-secrets.html ''La Dépêche du Midi'' - édition Tarn-et-Garonne 07.06.2013]</ref>.
 
=== Toponymie rurale ===
Environ mille ans d'archives sont consultables : Matricesmatrices cadastrales, états des sections, donations, échanges, déclarations d'exploitations, transactions, testaments, divers actes, successions, procès, quittances, lettres, hommages, procès-verbaux, procédures, inventaires, titres, compois et assemblages, délibérations municipales, {{etc.}} Un corpus de plus de {{nombre|5000}} entrées a pu être dressé. Il répertorie {{nombre|1300}} noms dont 2/3 ont disparu au cours du temps. La toponymie rurale de Moissac reste riche malgré tout de près de 450 noms dont la présence dans les documents conservés s'étale sur onze siècles. Les noms les plus anciens remontent aux {{s2-|X| XI|}}. L'année 1833, date de création du cadastre napoléonien, a vu apparaître 157 nouveaux noms. Parmi les noms éphémères, nous trouvons par exemple ''Comunals'' (1079), ''Pueg arotbaut'' (1125), ''La Bertuzia'' (1334), ''Beteille'' (1841), et parmi les plus résistants, ''Bartac '' (1125), ''Combe Clairon'' (1265), ''Millole'' (1280), {{etc.}}
 
Le plus étonnant reste la conservation du nom de lieu ''Gineva'' (prononcé en occitan « Tsinêbo »), nom ligure évoquant un confluent, conservé par tradition orale, désignant encore le quartier de Saint-Benoît, situé sur la rive gauche du Tarn. Cette désignation affiche fièrement ses {{nombre|3000|ans}} d'âge !
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=== Toponymie urbaine ===
La toponymie urbaine de la ville de Moissac a recours à 176 noms. Un tiers évoque des hommes du cru, parmi lesquels dix environ demeurent à ce jour inconnus ou très mal connus. Quelques noms de seigneurs demeurent, ''Guileran'', ''Caillavet'', ''Calas, Perpigna, Roussol '', etc., ainsi que quatre noms de bienfaiteurs, ''Henri Cayrou, Dominique Claverie, Antoine Hébrard et Derua.'' D'autres locaux sont salués, ''Delbrel'' le républicain, ''Barbarou'' ingénieur de génie, ''Léon Cladel'' écrivain ou ''Jean Sarlat'' simple curé. Les noms d'hommes au destin national sont d'environ une vingtaine. Parmi eux, des noms d'écrivains, ''Diderot, Hugo et Montesquieu'', des chimistes, ''Pasteur et Lavoisier'', des présidents de la république, ''René Coty'' et ''Charles de Gaulle'', et un couple méritant qui n'aurait pu être oublié après le sauvetage d'environ 500 enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale : ''Shatta ''et ''Bouli Simon''<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2014/05/12/1878976-jean-claude-grumberg-est-revenu-a-moissac.html ''La Dépêche du Midi'' - édition Tarn-et-Garonne 12.05.2014]</ref>.
 
Parmi les autres thèmes, ceux du bâti, ''Marché, Moulin, Tuileries, Uvarium, Latour, Porte Arse, Tourneuve, Maladrerie, Hôpital'', de l'hydraulique, ''Bassin du Canal, Port de Plaisance, Digue de la Cartonnerie, Vieux Port'', de la religion, ''Abbaye, Calvaire, Pénitents, Prêtres, Recollets, Religieuses'', des métiers artisanaux et corporations, ''Cordiers, Des Mazels, Maréchaux, Pipiers, Potiers, Tanneurs, Tourneurs, Minotiers, Blanchisseurs'', des cultures locales, ''Cerises, Vergers, Jardins, Chasselas, Vignes, Vignobles'', des évocations de conflits armés, ''Flandres-Dunkerque, Alsace-Lorraine, Corps Francs Pommiès, Magenta, Marengo, Montebello, {{date-|11 novembre 1918}}, {{date-|8 Mai 1945}}, Jean Moulin, Libération''. Quelques noms relatent la terrible inondation de 1930 dont une rue porte le nom. On trouve aussi ''Sauveteurs, Solidarité, Donateurs, Paris et Maroc''. Quelques noms guident le voyageur et s'entendent d'eux-mêmes, ''Pyrénées, Quercy, Gandalou, Montauban, Saint-Nicolas-de-la-Grave''. Quelques autres interrogent quant à leur raison d'être, ''Cotillon, Lilas, Abeilles, Fleurs, Coq'' (anciennement rue du Bordel !)'', Ange, Chat'' et même...''Singe''. Signalons enfin le caractère misogyne de la toponymie, comme à son habitude, ici comme ailleurs, avec seulement trois noms féminins, dont deux [[hagionyme]]s, ''Blanche et Catherine ''et ''Marie Curie, ''unique femme à ce jour doublement « [[Prix Nobel|nobellisée]] ».
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== Histoire ==
=== Moyen Âge et Temps modernes ===
En {{date-|décembre 1464}}, par ses [[lettres patentes]], le roi [[Louis XI de France|Louis XI]] (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs<ref>{{Ouvrage|titre=Lettres patentes de Louis XI, Amboise, décembre 1464 |éditeur= |année= |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA286}}.</ref>.
 
En [[1622]], au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par [[Louis XIII de France|Louis XIII]]<ref>Gérard Folio. « La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque contemporaine », ''Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense'' {{n°|25}} ''Histoire de la fortification'', 2005 {{ISBN|2-11-094732-2}}, [http://www.cehd.sga.defense.gouv.fr/IMG/pdf/cahier25_T1.pdf en ligne], consulté le 3 mars 2007 {{p.|36}}</ref>.
En {{date-|décembre 1464}}, par ses lettres patentes, le roi [[Louis XI de France|Louis XI]] (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs<ref>{{Ouvrage|titre=Lettres patentes de Louis XI, Amboise, décembre 1464 |éditeur= |année= |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA286}}.</ref>.
 
En [[1622]], au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par [[Louis XIII de France|Louis XIII]]<ref>Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, ''in'' Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense {{n°|25}} ''Histoire de la fortification'', 2005 {{ISBN|2-11-094732-2}}, [http://www.cehd.sga.defense.gouv.fr/IMG/pdf/cahier25_T1.pdf en ligne], consulté le 3 mars 2007 {{p.|36}}</ref>.
 
=== Époque contemporaine ===
==== La place de Moissac dans l'organisation administrative du pays ====
La réforme administrative de la Révolution (1789-1790) place la commune de Moissac dans le département du [[Lot (département)|Lot]]. Moissac est le chef-lieu d'un [[Arrondissement de Moissac|arrondissement]] à partir de [[1800]] (et jusqu'en [[1926]]. Le {{date|21|novembre|1808}}<ref>Naissance du département de Tarn-et-Garonne sur le site de la [http://www.tarn-et-garonne.pref.gouv.fr/web/tetg/histoire.htm préfecture du département]</ref>, un décret de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] la rattache au nouveau département de [[Tarn-et-Garonne]].
 
En [[1830]], des troubles surviennent en réaction à la perception des contributions indirectes, la foule s'attaquant au péage du pont de Moissac et menaçant d'incendier la maison du directeur des contributions. Toutefois, la situation se calme après l'intervention du préfet [[Achille Chaper|Chaper]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=René Toujas|titre=Une rébellion fiscale des habitants de Moissac en septembre 1830 : le refus de payer les « droits réunis » à l'exemple de Bordeaux|lieu=Montauban|éditeur=Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne|année=1995|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6532989q/f163.image.r=%22achille%20chaper%22}}.</ref>.
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==== Les inondations de 1930 ====
Cité [[wikt:uval|uvale]], Moissac a été l'une des villes les plus touchées par l'[[Inondation de Mars 1930 dans le Tarn|inondation de mars 1930]] qui dévasta tout le Sud-Ouest dont notamment le Tarn-et-Garonne. L'historien [[Max Lagarrigue]] la qualifie d'« inondation du siècle »<ref>[[Max Lagarrigue]],[http://www.arkheia-revue.org/L-inondation-du-siecle-mars-1930.html L’inondation du siècle, mars 1930], in Les Caprices du Temps, revue ''[[Arkheia]]'', {{n°|21}}, Montauban, 2009.</ref>, indiquant que « l'on dénombre, à Moissac, {{unité|120|morts}}, {{unité|1400|maisons}} détruites et {{unité|5896|sans abris}} »<ref>[[Max Lagarrigue]],[http://www.arkheia-revue.org/L-inondation-du-siecle-mars-1930.html L’inondation du siècle, mars 1930],op. cit.{{opcit}}</ref>.
 
==== La Seconde Guerre mondiale et le refuge des enfants juifs ====
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Dix habitants de Moissac sont honorés comme [[Justes parmi les Nations]] : Manuel Darrac, Henriette Ducom, Jean Gainard, Alice Pelous, Alida Bourel, Henri Bourel, Pierre Bourel, Renée Bourel, Albini Ginisty et Ernestine Ginisty<ref>{{lien web|titre=Esplanade des Justes parmi les Nations à Moissac|url=https://www.yadvashem-france.org/les-justes-parmi-les-nations/lieux-de-memoire/esplanade-des-justes-parmi-les-nations-a-moissac/|site=Comité français pour [[Yad Vashem]]|date=28 avril 2013}}.</ref>.
 
Au printemps 1944, une partie du [[2e division SS Das Reich|{{4e|régiment}} SS « DerDas FührerReich »]] y est cantonnée, avant d’être appelée en [[Opération Neptune (Alliés)|Normandie]] et de commettre de nombreuses exactions sur sa route, notamment le massacre d’[[Oradour-sur-Glane]]<ref>{{Atlas-Libération-France}}, {{p.|43}}</ref>.
 
==== Mai 1968 ====
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== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre {{unité|10000|habitants}} et {{unité|19999|habitants}} au dernier recensement, le [[Élection municipale en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] est de trente trois<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031044.html|site=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014|consulté le=03-07-2020}}.</ref>.
{| class="toccolours" align="center" style="text-align:center;"
|+Composition du conseil municipal 2020-2026
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=== Social ===
La maison de l'emploi et de la solidarité regroupant divers organismes [[Centre communal d'action sociale|CCAS]], [[Greta (enseignement)|GRETA]], sécurité sociale, information logement, accompagnement retraite<ref>{{Lien web |auteur=mairie |titre=maison-de-lemploi-et-de-la-solidarite |url=https://www.moissac.fr/maison-de-lemploi-et-de-la-solidarite/ |site=moissac.fr}}.</ref>…
 
La maison de l'emploi et de la solidarité regroupant divers organismes CCAS, GRETA, sécurité sociale, information logement, accompagnement retraite<ref>{{Lien web |auteur=mairie |titre=maison-de-lemploi-et-de-la-solidarite |url=https://www.moissac.fr/maison-de-lemploi-et-de-la-solidarite/ |site=moissac.fr}}</ref>...
 
[[Fichier:27 rue de la solidarite Moissac 2021.jpg|centré|vignette|27 rue de la solidarité]]
 
==== Associations ====
La Croix-Rouge a fondé un comité de la Société des Secours aux Blessés Militaires dans les années 1870. L'[[Union des femmes de France]] a également œuvré notamment entre 1923 et 1930<ref>{{Article |titre=Bulletin "Union des Femmes de France" |périodique=Mensuel |date= 1923-11-01 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5847764j |pages=322 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Rapport d'ensemble sur la Croix-Rouge Française et sur ses œuvres de 1928 à 1930 |périodique= Siège du Comité Central de la Croix-Rouge |date=1930 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687925k |pages=69 |ark=ark:/12148/bpt6k9687925k}}.</ref>. En 2021, le siège social de l'unité locale est au {{nobr|2 rue}} d'Anjou, à l'automne 2013 au {{nobr|27}} rue de la Solidarité<ref>{{Article |titre= La Maison de l’Emploi et de la Solidarité |périodique= Moissac Mag |lire en ligne=https://www.moissac.fr/wp-content/uploads/2011/05/moissacmag20.pdf |date=2013 |pages=10 }}.</ref>, en 2008 au {{nobr|8}} rue Daubasse, en 1982, il était au {{nobr|13 bis}} rue Sainte-Catherine<ref>{{Lien web |titre=Liste des entreprises ayant un siret |url=https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/775672272 |site=annuaire-entreprises.data.gouv |consulté le=28/10/2021}}.</ref>.
 
La Croix-Rouge a fondé un comité de la Société des Secours aux Blessés Militaires dans les années 1870. L'Union des Femmes de France a également œuvré notamment entre 1923 et 1930<ref>{{Article |titre=Bulletin "Union des Femmes de France" |périodique=Mensuel |date= 1923-11-01 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5847764j |pages=322 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Rapport d'ensemble sur la Croix-Rouge Française et sur ses œuvres de 1928 à 1930 |périodique= Siège du Comité Central de la Croix-Rouge |date=1930 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687925k |pages=69 |ark=ark:/12148/bpt6k9687925k}}.</ref>. En 2021 le siège social de l'unité locale est au {{nobr|2 rue}} d'Anjou, à l'automne 2013 au {{nobr|27 rue}} de la solidarité<ref>{{Article |titre= La Maison de l’Emploi et de la Solidarité |périodique= Moissac Mag |lire en ligne=https://www.moissac.fr/wp-content/uploads/2011/05/moissacmag20.pdf |date=2013 |pages=10 }}.</ref>, en 2008 au {{nobr|8 rue}} Daubasse, en 1982 il était au {{nobr|13 bis rue}} Sainte Catherine<ref>{{Lien web |titre=Liste des entreprises ayant un siret |url=https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/775672272 |site=annuaire-entreprises.data.gouv |consulté le=28/10/2021}}.</ref>.
<gallery>
Fichier:2 rue d'Anjou Moissac 2021.jpg|2 rue d'Anjou
Fichier:8 rue Daubasse Moissac 2021.jpg|8 rue Daubasse
Fichier:13 bis rue sainte Catherine Moissac 2021.jpg|13 ''bis'' rue sainte Sainte-Catherine
</gallery>
 
=== Cultes ===
Le culte protestant se célèbre à l'Église Évangélique<ref>{{Lien web |titre=Église Évangélique de Moissac |url=https://www.eglisemoissac.fr/}}.</ref>.
 
=== Sports ===
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== Économie ==
{{Article détaillé|Cerise Région Moissac}}
Même si son secteur fruitier reste développé avec notamment la présence de gros négociants tels que le groupe [[Boyer S.A.]] ou [[Blue Whale]], l'économie de la cité uvale est en résistance. Ces anciens fleurons agricoles comme le fameux [[chasselas de Moissac]], sont devenus marginaux. Ce [[raisin]] [[chasselas (cépage)|chasselas]] doré : le ''moissac'' ; production : plus de {{unité|4000|tonnes}} en 2012, demeure néanmoins la plus grosse production française de raisin de table. Ce fruit bénéficie de l'[[appellation d'origine contrôlée]]. La production subit depuis maintenant près d'une décennie une baisse importante due tant à des aléas climatiques (grêles et gelées, 2007-2008), une réduction des parcelles cultivées et par voie de conséquence une baisse du tonnage<ref>Max Lagarrigue, [https://www.ladepeche.fr/article/2009/04/11/590588-Moissac-Bilan-mitige-pour-les-chasselatiers-moissagais.html Bilan mitigé pour les chasselatiers moissagais], ''[[La Dépêche du Midi]]'', 11 avril 2009.</ref>.
 
Côté industriel, l'usine de la Targa - après des rachats successifs, c'est le groupe helvétique [[Rieter]] qui détient ce site de 22 hectares - ne fait plus travailler que 103 salariés<ref>Max Lagarrigue, [https://www.ladepeche.fr/article/2009/04/22/595804-Moissac-Nouveau-plan-social-a-l-usine-Rieter.html Moissac. Nouveau plan social à l'usine Rieter ? - Tarn-et-Garonne : Ladépêche.fr], La Dépêche du Midi, 22/04/2009.</ref>. Un site très éprouvé depuis {{date-|septembre 2008}} par la crise du secteur automobile et dont la pérennité n'est pas assurée à long terme<ref>M. Lagarrigue, [https://www.ladepeche.fr/article/2009/11/28/725220-Moissac-Rieter-un-nouveau-plan-social-annonce.html Moissac. Rieter : un nouveau plan social annoncé], ''La Dépêche du Midi'', 28/11/2009.</ref>.
 
La commune a toutefois investi plusieurs millions d'euros avec l'intercommunalité Castelsarrasin-Moissac dans une nouvelle route (la RD 118) reliant la zone du Luc, à Moissac, jusqu'à l'entrée de l'autoroute à Castelsarrasin. Un pont baptisé Quercy-Gascogne a été construit pour traverser le Tarn et permettre le désenclavement de la cité qui n'était alors accessible que par le passage sur le pont [[Napoléon Ier|Napoléon]].
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== Culture locale et patrimoine ==
[[Fichier:Moissac facade SaintPierre.jpg|vignette|Abbaye Saint Pierre de Moissac.]]
 
=== Lieux et monuments ===
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==== Patrimoine Religieux ====
===== L'[[Abbayeabbaye Saint-Pierre de Moissac]] =====
[[Église (édifice)|Église]] Saint-Pierre, ancienne église [[abbatiale]] avec le portail ([[1130]]), un des chefs-d'œuvre de la sculpture [[art roman|romane]]. De l'édifice du {{s-|XI|e}} ne subsiste plus que le massif clocher-porche, sorte de donjon avec chemin de ronde, construit dans un but défensif mais dont le dernier étage ne date que de la fin de l'époque [[art gothique|gothique]].
 
[[Cloître]] (fin du {{s-|XI}}), un des mieux conservés de l'[[Occident chrétien]]<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=Z6wqI90wHt8 Extrait de l'émission de France 3 "Des racines et des ailes", sur Youtube (2016)]</ref>. L'abbaye Saint-Pierre et son cloître furent parmi les premiers édifices classés et restaurés au titre des monuments historiques par la [[Monument historique (France)#La naissance des .C2.AB Monuments historiques .C2.BB|commission présidée par Mérimée]], dans les années 1840. Ils ont été inscrits en 1998 au [[Patrimoine mondial|Patrimoine mondial de l'humanité]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]] sous le titre des [[Chemins de Compostelle]] en France<ref>[http://whc.unesco.org/fr/list/868/ Fiche UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France].</ref>.
 
===== Église Saint-Martin de Moissac =====
L''''[[Église Saint-Martin de Moissac|église Saint-Martin]]''', dont certaines parties datent du {{IIIe siècles-|III}}.
 
L'église (sauf la chapelle Nord) a été classée au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1922<ref name=":0">{{Lien web |titre=Eglise Saint-Martin |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095787 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Les peintures murales du {{s-|XIV}} qui ornent l'archivolte de l'arc d'entrée et les murs de la chapelle latérale ont été classées au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1953<ref name=":0" />. La parcelle DI 19, située 28, avenue de Gascogne, contenant les vestiges d'un balnéaire antique et portant l'église Saint-Martin a été inscrite au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2014<ref name=":0" />.
 
===== Ancienne église Saint-Michel de Moissac =====
L'ancienne église Saint-Michel de Moissac située 49 rue Malaveille.<ref name=":0">{{Lien web |titre=Eglise Saint-Michel |url=http://dreb.eklablog.com/moissac-ancienne-chapelle-st-michel-gallery249784 |consulté le=2022-11-28}}</ref>
 
===== Église de Saint-[[Julien de Brioude|Julien]] =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":1">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Julien |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040157 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":1" />.
 
===== L'église Saint-Jacques de Moissac =====
De l'église Saint-[[Jacques le Majeur|Jacques]] médiévale, seul le nom reste. L'édifice actuel, du {{s|XIX}}, a été aménagé en musée de l'artisanat.
 
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":2">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Jacques |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040054 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":2" />.
 
===== Église de la Décollation-de-Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de Viarose =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>{{Lien web |titre=Église paroissiale de la Décollation-de-Saint Jean-Baptiste |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040163 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>.
 
===== Église Saint-[[Saint Avit|Avit]] de Moissac =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":3">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Avit |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040153 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":3" />.
 
===== Église Saint-[[Benoît de Nursie|Benoît]] de Saint-Benoît =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":4">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Benoît |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040051 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":4" />.
 
===== Église Saint-[[Christophe de Lycie|Christophe]] de Saint-Christophe =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":5">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Christophe |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040154 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":5" />.
 
L'église (sauf la chapelle nord) a été classée au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1922<ref name=":0">{{Lien web |titre=Église Saint-Martin |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095787 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}.</ref>. Les peintures murales du {{s-|XIV}} qui ornent l'archivolte de l'arc d'entrée et les murs de la chapelle latérale ont été classées au titre des monuments historiques en 1953<ref name=":0" />. La parcelle DI 19, située 28, avenue de Gascogne, contenant les vestiges d'un balnéaire antique et portant l'église Saint-Martin a été inscrite au titre des monuments historiques en 2014<ref name=":0" />.
===== Église Saint-Christophe de Montescot =====
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":6">{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Christophe |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040148 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":6" />.
 
===== ÉgliseAncienne [[Marieéglise (mèreSaint-Michel de Jésus)|Notre-Dame]]-des-Pins d'EspisMoissac =====
L'ancienne église Saint-Michel de Moissac située 49 rue Malaveille, mentionnée en 1073, mais origine est beaucoup plus ancienne<ref>{{Lien web |titre=Eglise Saint-Michel |url=http://dreb.eklablog.com/moissac-ancienne-chapelle-st-michel-gallery249784 |site= D.R.E.B. |consulté le=2022-11-28}}.</ref>.
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref name=":7">{{Lien web |titre=Église paroissiale Notre-Dame-des-Pins |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040139 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":7" />.
 
===== Édifices religieux recensé à l'[[Inventaire général du patrimoine culturel]] =====
===== Église Sainte-[[Catherine d'Alexandrie|Catherine]] de Moissac =====
* Église de [[Julien de Brioude|Saint-Julien]]<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040157|Église paroissiale Saint-Julien|source=non}}.</ref>.
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>{{Lien web |titre=Église paroissiale Sainte-Catherine |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040053 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>.
* Église Saint-Jacques<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040054|Église paroissiale Saint-Jacques|source=non}}.</ref>.
* Église de la Décollation-de-Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de Viarose<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040163|Église paroissiale de la Décollation-de-Saint Jean-Baptiste|source=non}}.</ref>.
* Église [[Saint Avit|Saint-Avit]] de Moissac<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040153|Église paroissiale Saint-Avit|source=non}}.</ref>.
* Église [[Benoît de Nursie|Saint-Benoît]] de Saint-Benoît<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040051|Église paroissiale Saint-Benoît|source=non}}.</ref>.
* Église [[Christophe de Lycie|Saint-Christophe]] de Saint-Christophe<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040154|Église paroissiale Saint-Christophe|source=non}}.</ref>.
* Église Saint-Christophe de Montescot<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040148|Église paroissiale Saint-Christophe|source=non}}.</ref>.
* Église [[Marie (mère de Jésus)|Notre-Dame]]-des-Pins d'Espis<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040139|Église paroissiale Notre-Dame-des-Pins|source=non}}.</ref>
* Église [[Catherine d'Alexandrie|Sainte-Catherine]] de Moissac<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040053|Église paroissiale Sainte-Catherine|source=non}}.</ref>.
* Église [[Jacques le Majeur|Saint-Jacques]] de Moissac<ref>{{Base POP Mérimée|IA00040055|Église paroissiale Saint-Jacques|source=non}}.</ref>.
 
===== ÉgliseAutres Saint-[[Jacquesédifices le Majeur|Jacques]] de Moissacreligieux =====
* Église Saint-Jacques. De l'église [[Jacques le Majeur|Saint-Jacques]] médiévale, seul le nom reste. L'édifice actuel, du {{s-|XIX}}, a été aménagé en musée de l'artisanat.
L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>{{Lien web |titre=Église paroissiale Saint-Jacques |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00040055 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-22}}</ref>.
* Église du [[Ordre du Carmel|Carmel]] de Moissac.
* Église Saint-[[Amans de Rodez|Saint-Amans]] de Moissac.
* Église Saint-[[Hippolyte#Saints des Églises chrétiennes|Saint-Hippolyte]] de Sainte-Livrade.
* [[Chapelle]] de l'hôpital de Moissac.
* Chapelle du Petit Séminaire de Moissac.
* Chapelle Saint-[[Michel (archange)|Michel]] de l'école Jeanne-d'Arc de Moissac.
 
==== Patrimoine Civil ====
* Long[[Pont-canal du Cacor]], long de {{unité|356|m}}, à l’est de Moissac, leil permet au '''[[pont-canal du Cacor]]''' permet aude Garonne|canal latéral deà la [[Garonne]] de franchir le Tarn<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=OVMdSP7JpF0 Extrait de l'émission de France 3 "Des racines et des ailes", sur Youtube (2020)]</ref>.<br />Le [[canal de Garonne|canal latéral à la Garonne]], traversantconstruit en 1847, qui traverse les départements dedu [[Lot-et-Garonne]] et dedu [[Tarn-et-Garonne, construit en [[1847]], long demesure {{unité|183|km}} de long. Il trouve son origine à Toulouse et s’achève à Castets-en-Dorthe. Il prolongeait le [[canal du Midi]] qui existait entre [[Sète]] et [[Toulouse]]. Il sert aujourd'hui davantage au tourisme qu'à la batellerie.
* '''Le musée moissagais'''<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Association française des musées d'aɡriculture, Sylviane Cousin, Claude Royer, François Sigaut, introduction de Jean Cusenier|titre=Le ɡuide du patrimoine rural |lieu=Besançon |éditeur=La Manufacture |année=1991 |pages totales=383 |isbn=2-7377-0237-2}}{{Commentaire biblio|Moissac, Musée moissagais : {{p.|246}}}}.</ref> est installé dans l'ancien logis des abbés, imposante construction flanquée d'une tour crénelée de briques du {{s-|XIII}}. Deux cartes permettent d'apprécier le rayonnement de l'abbaye au [[Moyen Âge]]. Dans la vaste cage d'escalier, objets liés à l'histoire de l'abbaye. <br />
:Les amateurs d'art régional peuvent découvrir des céramiques - surtout d'[[Auvillar]] -, des meubles régionaux des {{s2|XVII|XVIII}}, coiffes moissagaises ou encore la reconstitution d'une cuisine du bas [[Quercy]] au {{s-|XIX}}. La chapelle haute est consacrée à l'art religieux.
* '''Les halles, place des Récollets''' :. Construites en [[1891]] par l'[[architecte]] municipal Jean Rouma, l'édifice, à l'intérieur et autour duquel se tient le [[marché (lieu)|marché]] hebdomadaire, associe avec élégance pierre, [[Brique (matériau)|brique]] et [[Fonte (métallurgie)|fonte]], et son décor de [[céramique]] vante déjà les produits du terroir.
* Le [[Pont Napoléon (Moissac)|pont Napoléon]] : décidé par Napoléon {{Ier}} et terminé par [[{{noble|Napoléon III]]}}, on a une vue sur les quais et le pont Saint-Jacques : héritier d'un ouvrage médiéval, si ce n'est romain.
[[Fichier:Pont napoléon moissac.JPG|vignette|Le pont Napoléon sur le Tarn à Moissac (82), automne 2012.]]
* [[Motte castrale|Mottes]] de Sainte-Livrade. Plusieurs mottes semblent abriter des souterrains, dont celle située « À la Grande Motte », voisine du château de Sainte-Livrade. Elle présente deux entrées situées à plus de {{unité|40|m}} au-dessus du Tarn, sur un flanc abrupt. Fut découvert à proximité : des couteaux et pointes de flèches en silex, des poteries épaisses avec un grain grossier ornées de rebords fait à la main. De même, Deval, mentionne une {{citation|grotte découverte dans un monticule de forme conique, sur lequel s'élevait naguère l'église de Sainte-Livrade}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Sébastien Noël |auteur2=Luc Stevens |titre=Souterrains et mottes castrales |sous-titre=Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions L'Harmattan]] |année=2022 |pages totales=422 |passage=378 |isbn=978-2-343-07867-0}}.</ref>.
 
==== Le pèlerinage de Compostelle ====
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On vient de [[Lauzerte]]. La prochaine commune est [[Auvillar]], réputée pour sa halle ronde et l'[[Église Saint-Pierre d'Auvillar|église Saint-Pierre]].
 
Quittant Moissac par la porte Saint-Jacques, certains jacquets traversaient la Garonne en bac à La Pointe, en direction du prieuré Saint-Nicolas-de-Grave<ref name="1999jal">{{Article |id= 1999jal |libellé= Jal 1999 |langue= fr |auteur1= François Jal|titre=Le prieuré de Saint-Nicolas de Grave |périodique= Annales du Midi |volume= 111 |numéro= 228 |titre numéro= Aspects de la vie religieuse : {{sp-|XVII|-|XIX}} |date= 1999 |pages= 487-493 |lire en ligne= https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1999_num_111_228_2649 |format= sur ''persee''|consulté le= 06/06/2019 }}.</ref>{{,}}<ref name="1976Higounet">{{Article |id= 1976Higounet |libellé= Higounet 1976 |langue= fr |auteur1= Ch. Higounet|titre=Saint-Nicolas et la Garonne |périodique= Annales du Midi |volume= 88 |numéro= 129 |date= 1976 |pages= 375-382 |lire en ligne= https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1976_num_88_129_1652 |format= sur ''persee''|consulté le= 06/06/2019 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue= fr|titre=Ancien prieuré Saint-Nicolas-de-Grave|site=dossiers-inventaire.aquitaine.fr|url=http://dossiers-inventaire.aquitaine.fr/dossier/ancien-prieure-saint-nicolas-de-grave/de87c60c-aa83-44a8-8703-8f002cddd490|consulté le= 06/06/2019 }}.</ref>.
 
Si d'autres préféraient franchir la [[Garonne]] à [[Malause]], tous se retrouvaient à [[Auvillar]].
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=== Patrimoine naturel ===
[[Fichier:Cadurcotherium nouleti MHNT.PAL.2012.0.90 Paratype.jpg|vignette|Dent, [[paratype]] de ''Cadurcotherium nouleti'' – [[MHNT]].]]
Sur le territoire de la commune de Moissac en 1909 a été mis au jour une nouvelle espèce de rhinocéros fossile, ''[[Cadurcotherium|Cadurcotherium nouleti]]'', aujourd'hui renommé ''[[Cadurcotherium|Cadurcotherium cayluxi]]'' de l'[[Oligocène]] ([[Rupélien]]). Le [[paratype]] est conservé au [[Muséummuséum de Toulouse]].
 
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Arnaud Gouges-Cartou]] (1738-1797), négociant, député du [[tiers état]] du Lot aux [[états généraux de 1789]].
* [[Pierre-Raymond de Brisson]] (1745-1820), explorateur, né et mort à Moissac ;
* [[Pierre Delbrel]] ([[1764]]-[[1846]]) : [[Avocat (métier)|avocat]], né et mort à Moissac ;
* [[Hippolyte Detours]] (1799-1885) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Michel Delbrel]] (1803-1853) : homme politique, né et mort à Moissac ;
* [[Raymond Ferréol Lespinasse]] (1811-1899) : homme politique, né et mort à Moissac ;
* [[Jean Detours]] (1830-1881) : homme politique, né à Moissac ;
* [[François Édouard Raynal]] (1830-1898) : navigateur et écrivain, né à Moissac ;
* [[Henri Rieunier]] ([[1833]]-[[1918]]) : ministre de la Marine et député, élève du collège de Moissac ;
* [[Camille Delthil]] (1834-1902) : homme politique né à Moissac et ancien maire de la commune ;
* [[Georges Brunel (homme politique)|Georges Brunel]] (1838-1890) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Hugues Massip]] (1842-1889) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Firmin Bouisset]] ([[1859]]-[[1925]]) : [[illustrateur]], [[lithographie|lithographe]] et [[affichiste]], né à Moissac ;
* [[Raymond de La Tailhède]] (1867-1938) : poète, né à Moissac ;
* [[Roger Delthil]] (1869-1951) : homme politique et ancien maire de la commune, né et mort à Moissac ;
* [[Pierre-Marc Arnal]] (1873-1914) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Louis Gardes]] (1874-1943) : journaliste, conteur, écrivain et poète, né et mort à Moissac ;
* [[André Abbal]] (1876-1953) : sculpteur né à [[Montech]], a réalisé le monument aux morts ;
* [[Antoine Capgras]] (1876-1964) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Marius Barbarou]] (1876-1956) : ingénieur motoriste (et pilote automobile) ;
* [[Raymond Salers]] (1885-1962) : homme politique et ancien maire de la commune, né et mort à Moissac ;
* [[Slimane Azem]] ([[1918]]-[[1983]]) : [[chanteur]] [[algérie]]n de [[musique kabyle]], mort et inhumé à Moissac ;
* [[Jacques Leuzy]] (1922-1962) : peintre verrier français, né à Paris et mort à Moissac ;
* [[Alfred Roques]] ([[1925]]-[[2004]]) : joueur de [[rugby à XV]] ayant débuté au club de Moissac ;
* [[Jean Coladon]] (1933-) : artiste peintre, vit et travaille à Moissac depuis 1997 ;
* [[Daniel Reiner]] (1941-) : homme politique, né à Moissac ;
* [[Jean-David Levitte]] (1946-) : diplomate, né à Moissac ;
* [[André Piazza (rugby à XV)|André Piazza]] (1947-) : joueur de [[rugby à XV]], né à Moissac ;
* [[Pierre Blaise]] ([[1955]]-[[1975]]) : acteur, né et mort (dans un accident de voiture) à Moissac ;
* [[François Boulet]] (1965-) : [[historien]] né à Moissac, auteur d'[[François Boulet#Œuvres|ouvrages sur l'histoire de Moissac]] ;
* [[Christophe Rinero]] (1973-) : coureur [[cyclisme|cycliste]], né à Moissac ;
* [[Anaïs Amade]] (1981-) : triple championne d'Europe [[Ski nautique|slalom en ski nautique]] et vice-championne du monde, licenciée au club de Moissac ;
* [[Lila Meesseman-Bakir]] (1987-) : nageuse, née à Moissac ;
* [[Caroline Costa]] (1996-) : chanteuse, née à Moissac, découverte par l'émission ''[[Incroyable Talent]]'' en 2008 ;
* [[Salvatore Siviliare]] (?-2005) : [[Mafia sicilienne|mafieux sicilien]] assassiné à Moissac.
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| l1=100px
| legende1= Blason de Moissac
| texte= Les [[Héraldique|armes]] de Moissac se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''de [[gueules]] à la croix vidée cléchée d’or pommetée d’argent de douze pièces ([[croix occitane]]), au chef d’azur chargé de trois [[Fleur de lys|fleurs de lis]] d’or.''
}}
 
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=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|auteur1=Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide|titre=Quercy roman|lieu=La Pierre-Qui-Vire (Yonne|éditeur=Zodiaque|année=1959|mois=4etri|pages totales=342}}{{Commentaire biblio|10e de la collection "la nuit des temps" : Moissac : pp. 33 à 140}}
* Daniel Borzeix, René Pautal, et Jacques Serbat, ''Histoire de Moissac'', Treignac, Édition Les Monédières, 1992.
* [[François Boulet]], ''Moissac 1939-1945. Résistants, Justes et Juifs'', Éditions Ampelos, 2016, 160 p. (préface de Jean-Claude Simon)
* [[François Boulet]], ''Petite histoire de Moissac'', Pau, Cairn éditions, 2017, 174 p. (préface de [[Jean-Paul Nunzi]], avant-propos de Frédéric de Gournay)
Ligne 454 ⟶ 517 :
* André Calvet, « Diccionari Occitan-Frances de la flora del moissagues e d'alentorn. Amb l'ajuda de Renat Pautal ». Consultable sur andrecalvet.com
* [[Chantal Fraïsse]], ''Moissac. Histoire d'une abbaye'', Cahors, La Louve, 2006.
* [[Ernest Rupin]], ''L'Abbaye et les cloîtres de Moissac'', Paris, 1897, ; réédité en 1981 (réédition)
* Adrien Lagrèze-Fossat, ''Études historiques sur Moissac'', Treignac, éditions Les Monédières, 1994 (3 tomes, 528, 550 et 572 p.)
* René Pautal, ''Adrien Lagrèze-Fossat (1814-1874), un bourgeois érudit'', Treignac, éditions Les Monédières, 2001.
* Henri Ena et [[Jean Coladon]] ''Moissac, de la pierre à l'aquarelle'', Préfacepréface de [[Chantal Fraïsse]], édition Les Trois Lièvres, 2003<ref> {{ISBN|2-914031-06-8}}.</ref>.
* {{Ouvrage|prénom1=Régis de|nom1=La Haye|titre=Les archives brûlées de Moissac|sous-titre=Reconstitution du chartrier de la ville de Moissac brûlé le {{1er}} novembre 1793|lieu=Maastricht/Moissac|éditeur=|année=2005|année première édition=1999|pages totales=206|isbn=90-802454-6-1|lire en ligne=http://home.kpn.nl/r.delahaye/cartulaire%20ville.pdf}}
* {{Ouvrage |auteur1=[[François Boulet]]|titre=[[Le Chambon-sur-Lignon]], [[Dieulefit]], Moissac : trois pays-refuges à comparer (1940-1944) |sous-titre=in Cahiers de la Haute-Loire 2019 |lieu=Le Puy-en-Velay |éditeur=[[Cahiers de la Haute-Loire]] |année=2019 |isbn=}}
*{{Article|prénom1=Bastien|nom1=Lefebvre|titre=Une fenêtre archéologique sur l’agglomération de Moissac (Tarn-et-Garonne) du {{sp-|XII|au|XIX}}|périodique=[[Archéologie médiévale (revue)|Archéologie médiévale]]|numéro=50|pages=89–119|date=2020|issn=0153-9337|doi=10.4000/archeomed.30342|lire en ligne=https://journals.openedition.org/archeomed/30342}}.
 
=== Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia-->
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=== Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia-->
{{Autres projets| commons = Category:Moissac}}
* {{AutoritéLiens}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Cassini-Ehess|id=22691|titre=Moissac}}
* {{Site officiel|url=http://www.moissac.fr|titre=Site de la mairie}}
* [http://tourisme.moissac.fr Site de l'office de tourisme de Moissac]
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=76435 Moissac sur le site de l'Institut géographique national (en cache)]
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=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=24}}
 
{{Palette|Succession/Étape de Compostelle
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| reste = ?
| suivant = [[Auvillar]]
|AiresUnités urbaines d'Occitanie|Villes d'Occitanie
}}
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