« Adaptation (biologie) » : différence entre les versions
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En outre, il considère aussi l'adaptation statistique ou adaptation physiologique et éthologique qui se traduit par une convergence des formes (par exemple, le requin et le dauphin) des organismes vivant dans des milieux semblables ou des organes (par exemple, l'œil chez la pieuvre et chez les [[mammifères]]) chargés de remplir la même fonction, mais appartenant à des lignées différentes.
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Il met aussi en évidence les ''Limites de l'adaptation'', notamment à travers les ''Organes inutiles'', les ''Organes utilisés mais non nécessaires'', ou encore les ''Organes mal faits et les fonctions nuisibles'' que sont par exemple les ''Organes [[hyperthélie|hypertéliques]]'', c'est-à-dire démesurés et encombrants. Le grand Cerf ''[[Megaloceros giganteus|Mégalocéros]]'' du Quaternaire d'Irlande développa ainsi des bois surdimensionnés atteignant {{unité|2.50|mètres}} d'envergure, mais en fait conformes au développement de la taille de son corps.
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Mais la médaille a un revers : cette conviction a amené bien souvent les naturalistes à rechercher et à attribuer des significations utiles à des structures qui n'en ont probablement aucune, et à errer grandement au sujet des adaptations.}}
En effet, la notion d'adaptation est devenue en quelque sorte la ''tarte à la crème'' de la [[Biologie de l'évolution|biologie évolutive]], elle est systématiquement convoquée, conjointement à la [[sélection naturelle]], pour expliquer les particularités des êtres vivants, alors que les études [[éthologie|éthologiques]] qui pourraient en confirmer la pertinence sont inexistantes ou impossibles à mener (cas des [[
=== Étienne Rabaud ===
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