« Teresa Mattei » : différence entre les versions

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'''Teresa Mattei''', née à [[Gênes]] le [[1er février]] [[1921]] et morte à [[LLari (Italie)|ari]] le [[12 mars]] [[2013]], est une militante [[Italie|italienne]] des droits de l'enfance, féministe, résistante et membre de la commission parlementaire qui rédige la Constitution de la République italienne. Elle est la mère de l'écrivain [[Gianfranco Sanguinetti]].
 
'''Teresa Mattei''', née à [[Gênes]] le [[1er février|1<sup><small>er</small></sup> février]] [[1921]] et morte à [[LLariLari (Italie)|ariLari]] le [[{{date|12 mars]] [[2013]]}}, est une militante [[Italie|italienne]] des droits de l'enfance, féministe, résistante et membre de la commission parlementaire qui rédige la Constitution de la République italienne. Elle est la mère de l'écrivain [[Gianfranco Sanguinetti]].
== Biographie ==
 
== Biographie ==
Teresa Mattei rejoint le [[Parti communiste italien]] en 1942 et obtient une licence en philosophie à l'université de Florence en 1944. Cette même année, son frère Gianfranco choisit de se suicidesuicider dans la prison romaine de Tasso plutôt que de céder à la torture, évitant ainsi de révéler les noms de ses camarades résistants.
 
De son côté, Teresa participe activement à la lutte contre le fascisme, en particulier dans les groupes clandestins qui opèrent à Florence comme le Front de la jeunesse, où sous le nom de guerre de « Chicchi »<ref>''Chicchi'' signifie « Haricots », en italien.</ref>, elle atteint le grade de commandante de compagnie. C'est là qu'elle connaît son futur époux, [[Bruno Sanguinetti]], un jeune juif fils du magnat de l'industrie alimentaire (groupe Arrigoni). Elle épouse Bruno après la guerre.
 
Bruno et Teresa sont les organisateurs de l'attentat mortel du {{date-|15 avril 1944}} contre [[Giovanni Gentile]], connu comme le "« philosophe du fascisme" », qui avait donné des cours à Teresa à la faculté. Étant donné que Gentile n'était pas un combattant, ni une autorité exécutive, sa mort suscite la controverse. Teresa Mattei a toujours soutenu que l'attentat avait le feu vert du PCI et que l'assassinat de Gentile était justifié car il avait été ministre de l'éducationÉducation sous Mussolini et qu'il était la personne ayant le plus de responsabilité dans la culture fasciste.
 
Après la guerre, Teresa Mattei devient la plus jeune députée de l'Assemblée constituante, etfaisant par ailleurs partie des [[Liste des premières femmes par fonction ou titre#Premières femmes parlementaires|21 premières femmes]] élues membres d'une [[Assemblée constituante de la République italienne|assemblée parlementaire]] en Italie. Elle exerce le rôle de secrétaire du cabinet présidentiel. Elle fait aussi partie de la « Commission des 75 » chargée de rédiger le projet de nouvelle constitution. En tant que dirigeante de l'[[Union des femmes en Italie|Union des femmes italiennes]], elle est avec [[Teresa Noce]] et [[Rita Montagnana]], responsable du choix du [[Acacia dealbata|mimosa]] comme symbole du Jour[[Journée internationalinternationale dedes la femmefemmes]]. C'est de là que surgit la coutume d'offrir aux femmes un bouquet de mimosas le {{date-|8 mars}} de chaque année.
 
Son mari Bruno décède en 1950. Teresa se remarie en 1955. Cette même année, elle s'oppose à la politique de [[Palmiro Togliatti|Togliatti]] et renonce à se présenter aux élections. Elle est expulsée du PCI.
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Son expulsion du Parti communiste ne l'empêche pas de continuer sa lutte pour l'égalité des femmes et pour les droits de l'enfance en fondant diverses associations.
 
En 2005, le président de la République [[Carlo Azeglio Ciampi]] lui décerne la Grande Croixgrand-croix de l'Ordre[[ordre du Mérite de la République italienne]], une des décorations civiles les plus prestigieuses en Italie.
 
Teresa Mattei meurt le 12 mars 2013 à [[Lari (Italie)|Lari]], âgée de 92 ans.
 
== Bibliographie ==
* {{it}} Teresa Mattei, ''Il distillato della felicità. Un miracolo a Milano'' (postface de Gianfranco Sanguinetti), Salani, 2022.
* {{it}} Patrizia Pacini, ''La constituente: storia di Teresa Mattei. La battaglia della partigiana Chicchi, la più giovane madre della Costituzione'', Altreconomia Edizioni, 2011.
 
== Références ==
{{reflistRéférences}}
 
== Articles connexesAnnexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Gianfranco Sanguinetti]]
* [[Bruno Sanguinetti]]
 
=== LienLiens externeexternes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://www.anpi.it/donne-e-uomini/teresa-mattei/ Fiche de Teresa Mattei sur le site de l'Association nationale des Partisans d'Italie]
 
{{Palette|Femmes Assemblée constituante italienne}}
{{portail|Italie|Communisme}}
 
{{DEFAULTSORT:Mattei, Teresa}}
 
[[Catégorie:Naissance en février 1921]]
[[Catégorie:Naissance à Gênes]]
[[Catégorie:Décès en mars 2013]]
[[Catégorie:AntifascisteDécès dans la province de Pise]]
[[Catégorie:RésistantDécès italienà 92 ans]]
[[Catégorie:Antifasciste italien]]
[[Catégorie:Résistante italienne]]
[[Catégorie:Communiste italien]]
[[Catégorie:Féministe italienne]]
[[Catégorie:Femme politique italienne]]
[[Catégorie:Pionnière en politique]]
[[Catégorie:Personnalité politique italienne du XXe siècle]]
[[Catégorie:OrdreÉtudiant dude Méritel'université de la République italienneFlorence]]
[[Catégorie:Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne]]