« Traduction technique » : différence entre les versions
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La '''traduction technique''' ou traduction spécialisée est un domaine de la [[traduction]] concernant les textes propres à un [[art]], une [[science
Selon les définitions, la traduction technique se limite au domaine technique (notices, fiches-produits, cahiers des charges...) ou inclut la [[traduction juridique]], informatique, commerciale...
== Domaines ==
=== Domaine médical ===
Types de documents :
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* publications d'experts
* revues de presse
* modes d'emploi
* comptes-rendus (de réunions) techniques
=== Domaine juridique ===
{{Article détaillé|Traduction juridique}}
La traduction juridique est la traduction technique ou spécialisée du
Types de documents :
* lois, règlements, décrets, circulaires, directives
* statuts d'entreprises, actes de sociétés, pactes d'actionnaires, PV d'assemblées, rapports de gestion, accords de confidentialité
* actes notariés, actes de procédures, actes d'huissiers
* diplômes, brevets, pièces administratives
* actes de mariage, naissance, décès
* brevets (à la frontière entre le technique pour le contenu et le juridique pour la forme)
* CGV, CGA
=== Domaine informatique ===
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Types de documents :
* site web ;
* logiciel en lui-même et sa documentation, [[aide en ligne]] ;
* [[communiqué de presse]] IT.
=== Domaine économique et financier ===
Dans ce domaine, le jargon utilisé est bien spécifique et un traducteur doit en avoir une certaine expérience, car ce sont des documents décisionnaires.
Types de documents :
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=== Domaine politique ===
Les [[Institution internationale |institutions politiques internationales]]
Types de documents<ref name=EUL1 /> :
* Traduction des discours, des déclarations, des communiqués de presse
* Traduction, ▼
* Interprétariat
* Sous-titrage
* Internationalisation de logiciels et de sites web
*
*
*
*
== Terminologie ==
Le traducteur ne doit pas seulement avoir une parfaite maîtrise de ses langues de travail, il doit aussi connaître parfaitement la terminologie du domaine dans lequel il traduit. Un traducteur doit donc avoir des compétences en recherches documentaires et s'informer en permanence via Internet ou dans des ouvrages spécialisés. Un bon traducteur dispose aussi d'un réseau d'experts auxquels il peut s'adresser en cas de doute.
Dans ce métier, l'erreur est proscrite. Une mauvaise interprétation d'un manuel d'utilisation d'un équipement médical, par exemple, peut avoir des conséquences graves. Lorsqu'un traducteur commet ce type d'impair, sa réputation s'en voit ébranlée et il se peut qu'il perde de nombreux clients. Sa responsabilité peut de plus être engagée.
== Processus de traduction ==
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Avec l'avènement de l'Internet et l'ère de l'informatique, le métier de traducteur technique a évolué considérablement. Sur le marché, on trouve désormais de nombreux "outils d'aide à la traduction" comme SDL Trados Studio 2009, Similis, Wordfast, OmegaT, Déjà vu, Transit, SDLX, etc.
Ces logiciels fonctionnent sur le principe des mémoires de traduction. Une [[mémoire de traduction]] est une base de données linguistique qui enregistre au fur et à mesure le travail du traducteur pour une réutilisation ultérieure. Toutes les traductions y sont ainsi stockées (sous forme de paires langue
Les mémoires de traduction sont un atout lorsqu'une entreprise désire recycler tous ses manuels traduits au préalable. Il n'en reste pas moins que lorsqu'une jeune entreprise en haute-technologie désire entamer un processus de traduction pour la première fois, l'élaboration de fiches terminologiques peut s'avérer ardue et fastidieuse. Cette étape est d'autant plus difficile lorsque les traducteurs et réviseurs, mandatés d'accomplir ce travail, sont disséminés à travers le globe terrestre.
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* '''Traducteur indépendant''', ou « freelance » (terme anglais)
* '''Traducteur interne''', ou « in-house » (terme anglais)
** dans une
** au sein d’une entreprise appartenant à un secteur d’activité impliquant des traductions.
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* Écoles de traduction : il existe une dizaine d'écoles de traduction et d'interprétation, publiques ou privées dont les plus connues sont{{Référence souhaitée}} :
** l'ESIT ([[École supérieure d'interprètes et de traducteurs]]) rattachée à l'université Paris 3
** la FTI (La Faculté de traduction et d'interprétation, ancienne ETI) rattachée à l'université de Genève)<ref>{{Lien web|url=https://www.unige.ch/fti/fr/|titre=Faculté de traduction et d'interprétation auteur=Université de Genève| consulté le= 17 janvier 2022}}</ref>
** l'ISIT ([[Institut supérieur d'interprétation et de traduction]])
** l'INALCO ([[Institut national des langues et civilisations orientales]]) spécialisé dans les langues rares
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* [http://www.sft.fr/index.php SFT Société française des traducteurs]
{{colonnes|taille=18|* [[Traduction]]
* [[Mémoire de traduction]]
* [[Localisation logicielle]]
* [[TechDico]]}}
== Notes et références ==
<references />
== Bibliographie ==
* Claude Bédard, ''La traduction technique : principes et pratique'', Montréal, Linguatech, 1986.
* Christine Durieux, ''Fondement didactique de la traduction technique'', Paris, Didier Érudition, 1988.
* Jean Maillot, ''La traduction scientifique et technique'', Paris, Technique et Documentation, 1981.
* Henri van Hoof, ''Précis pratique de traduction médicale'', Paris, Maloine, 1986.
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