« Carlantonio Pilati » : différence entre les versions
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'''Carlantonio Pilati''', né à [[Tassullo]] dans le [[Province autonome de Trente|Trentin]] le {{date|28| décembre| 1733}} et mort dans la même localité le {{date|28| octobre| 1802}} est un juriste, historien et publiciste italien.
== Biographie ==
Carlantonio Pilati naquit le 28 décembre 1733 à Tassulo dans le [[Trente (Italie)|Trente]], d’une famille noble. Dès l’âge de dix-neuf ans, il fut nommé juge des vallées de [[Val di Non|Non]] et de [[Val di Sole|Sole]], dans le Trentin ; mais il renonça bientôt à des fonctions qui le détournaient de ses études, pour accepter la place de professeur en [[droit]] dans le lycée de Trente. Le désir de perfectionner ses connaissances par les voyages lui fit abandonner une chaire qu’il remplissait de la manière la plus brillante. Il se proposait de parcourir les principaux États de l’Europe pour en étudier les différentes formes de gouvernement et reconnaître leur influence sur le caractère et le bonheur des peuples ; mais, avant de quitter l’Italie, il eut le courage de signaler les abus qui pesaient alors sur cette belle contrée, et d’en demander la réforme, en indiquant les moyens de l’effectuer sans danger pour l’autorité. Il visita d’abord la [[Royaume de France|France]], où il fut accueilli par les savants et les plus illustres [[Lumières (philosophie)|philosophes]]. La [[Hollande]] s’offrit ensuite à ses observations, et la liberté dont il y jouissait l’engagea à prolonger son séjour au milieu d’un peuple doux et hospitalier. En quittant la Hollande, Pilati vit l’[[Allemagne]], la [[Prusse]] et les États du Nord ; et partout il eut à se louer de l’accueil que lui méritèrent ses talents et les vues qu’il manifestait pour le bonheur des hommes. Le roi de [[Danemark]] voulait le retenir à sa cour ; [[Frédéric II (roi de Prusse)|Frédéric le Grand]] lui donna des preuves multipliées de sa bienveillance ; enfin, l’empereur [[Joseph II (empereur du Saint-Empire)|Joseph]], son souverain, l’honora de sa confiance et le consulta sur les réformes qu’il se proposait d’introduire dans l’administration de ses États. Après avoir satisfait sa curiosité, Pilati revint dans sa terre [[Tassullo]], où il passa plusieurs années, occupé à mettre en ordre et à rédiger les matériaux qu’il avait recueillis dans ses voyages. Il fut rappelé à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] par l’empereur [[Léopold II (empereur du Saint-Empire)|Léopold]], qui avait apprécié la sagesse de ses vues, et il retourna plusieurs fois dans cette capitale. Il y travaillait en 1798 à rédiger les ''Mémoires'' de sa vie, dont on annonçait la publication prochaine (voy le ''[[Magasin encyclopédique|Magasin encyclopéd.]]'', t. 6, p. 537). L’âge ni les fatigues n’avaient point altéré sa santé, naturellement robuste ; et il se livrait à l’étude avec autant d’application que dans sa jeunesse, quand sa vue s’affaiblit tout à coup, au point de ne lui permettre de distinguer les objets qu’en les plaçant sous ses yeux ; dès cet instant, il prévit que sa fin était prochaine : il l’envisagea avec le calme d’un philosophe religieux, régla toutes ses affaires et prit congé par écrit de ses amis éloignés. Il dictait une dernière lettre à son secrétaire, quand il mourut à Tassullo, le 27 octobre 1802. A des connaissances profondes et variées Pilati joignait beaucoup d’esprit et de sagacité. C’était d’ailleurs un homme simple, modeste, obligeant et n’ayant d’autre passion que celle d’être utile.
== Œuvres ==
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* ''Lettres écrites de Berlin sur quelques paradoxes du temps'', Berlin (Breslau), 1784-1785, 2 vol. in-8°, en allemand.
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* {{Michaud}}
{{Liens}}
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[[Catégorie:Naissance en décembre 1733]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1802]]
[[Catégorie:Décès à 68 ans]]
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