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Tazmalt: Difference between revisions

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'''Tazmalt''' (en [[arabe]] {{lang|rtl|ar|تازمالت}}; en [[Langues berbères|Kabyle]] ''X.ж[.II+'')est une [[commune d'Algérie|commune algérienne]] et le chef-lieu éponyme de la [[daïra de Tazmalt]] de la wilaya de [[Béjaïa]], en [[Kabylie]]. Située à 80 kilomètres au sud-ouest de [[Béjaïa|chef-lieu]] de la [[wilaya de Béjaïa]].
'''Tazmalt''' is a town in northern [[Algeria]]. It's about 85 km south west of Bejaia, 50 km at east of Bouira, 55 km south east of Tizi Ouzou, and 165 km south east of the capital Algiers. Tazmalt is the biggest city of Sahel-Djurdjura region, and the fourth one its own region witch called Kabylia (Kabylie in French), with a population of 25,000.

== Géographie ==

=== Situation ===
la commune de tazmalt, une des plus importantes de Kabylie, pour avoir été un bastion du mouvement identitaire berbère, et à l'instar de toute la daira de Tazmalt, fait partie géographiquement de la vallée du Sahel, une vallée qui abrite toutes les plaines du massif du Djurdjura. Bâtie à une moyenne de 300 [[mètre]]s d'[[altitude]], la commune est située à {{unité|170|km}} au sud-est d'[[Alger]], soit la ville de toute la wilaya de [[Béjaïa]] la plus proche de la capitale et de [[Bouira]] (seulement {{unité|45|km}}), et {{unité|80|km}} au sud de [[Tizi Ouzou]](mais seulement {{unité|50|km}} à vol d'oiseau) et à quelques 80 kilomètres au sud-ouest de [[Béjaïa|chef-lieu]] de la [[wilaya de Béjaïa]].

{{Communes limitrophes
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=== Relief, géologie, hydrographie ===
La commune de Tazmalt est située dans la vallée du Sahel, autrement dit la vallée qui englobe toutes les plaines du djurdjura. Pour information, on appelle "Sahel- [[Djurdjura]]", toute la région qui englobe les plaines du massif du Djurdjura s'étendant de la commune de Tazmalt jusqu'aux limites sud, est et ouest de la wilaya de Bouira; une vallée arrosée principalement par la rivière Sahel et ses affluents se situant en amont. On distingue le versant nord du [[Djurdjura]], formant un massif montagneux, dépendant exclusivement de la [[wilaya de Tizi Ouzou]], et le versant sud, comme un plateau où l'on découvre les plaines du Djurdjura, réparties entre la Daira de Tazmalt ([[wilaya de Béjaïa]]) et une importante portion de la wilaya de Bouira, de [[Chorfa]] jusqu'à [[Lakhdaria]] (ex. Palestro).
{{...}}

=== Transports ===
* RN 26
* CW 7 Bouira, Tizi ouzou (beni-hamdoun, Ivahlal, Beni M'likeche)
* RN 106 BBA (Ighil Ali, Boudjellil, Aït R'zine depuis allaghane)

Tazmalt est reliée au réseau de la [[Société nationale des transports ferroviaires|SNTF]] (ligne pénétrante [[Beni Mansour]]-[[Béjaïa]]).

=== Lieux-dits, quartiers et hameaux ===
Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes<ref name="JO67">{{article|langue=fr|prénom1=|nom1=|lien auteur1=|titre=Décret {{numéro|84-365}} du {{Date|1|novembre|1984}} fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes|périodique=Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire|lien périodique= |volume= |numéro=67 |jour=19 |mois=décembre |année=1984 |pages=1485 |issn=|url texte=http://www.joradp.dz/JO8499/1984/067/F_Pag.htm |consulté le=25 mars 2011}}.</ref> : Tiouririne, Tinessouine, Ibehlel, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène<ref name="Allaghene">Pluriel du mot berbère ''allaγ'', signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » ([[#cheriguen|Foudil Cheriguen, {{p.|166}}]]).</ref>, Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.

Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan<!--La commune compte plusieurs hameaux et villages. Le plus grand est incontestablement Allaghen, situé à {{nombre|5|km}} et compte {{formatnum:3000}} habitants environ. Quant aux autres, on distingue principalement dans le désordre, Ikhervan, Roudha, Hirouche, Ichiqer, Mzerzour, Fighou, Tazrivt, Tineswin, la cité (le village agricole), Ivejuten Oufella ou Ath Salah, Ath Ssâidi, Ath Lyoutna, Ath Lhadj, Ath Ssâid, Tasergant, Tigwnatin, Ath Waâli, etc.-->.

=== Urbanisme ===
L'ancienne ville de Tazmalt, édifiée par les colons français est un village qui ne dépassait pas 5000 âmes, et ne représente que la rue principale (actuellement rue Abderrahmane MIRA) qui va des 4 chemins vers l'ancien centre de santé sur une distance d'environ {{unité|800|m}}, où l'on peut apercevoir une école primaire, une mairie, et une poste limitrophe d'un jardin, et derrière la mairie se trouvent l'ancienne medersa, une mosquée et une église aujourd'hui inexistante. La rue principale dessert trois autres rues qui se trouvent en parallèle. La place de l'horloge est aussi l'une des anciennes places de Tazmalt.
Actuellement, la ville de Tazmalt a pris beaucoup de terrain, c'est une cité qui compte {{formatnum:25000}} habitants environ. Elle s'étend sur 4 kilomètres du nord au sud (d'Ichiqer jusqu'à '''idriqen'''), et environ 3,5 kilomètres de l'est à l'ouest (du pont d'asif Ugentur) jusqu'à la limite de la commune de Chorfa (wilaya de Bouira). La nouvelle ville est composée de deux lotissements essentiels : Merlot (I-II et III) et Tiwririn (I et II), auxquels s'ajoutent d'anciens quartiers tels que : Lkoumi n wadda, Lkoumi ufella, La cité, Lejnan, Saâa(l'horloge), Axxam yerghan…

== Toponymie ==

Nom d'origine berbère, c'est à tort que Tazmalt est parfois expliquée par l'arabe ''zmala'' (devenu « [[smala]] » en français) et désignant au [[Maghreb]] un campement de tentes réunies autour de celle du chef<ref name="MAHaddadou">{{ouvrage|langue=|prénom1=Mohand Akli |nom1=Haddadou |lien auteur1= |titre=Glossaire des termes employés dans la toponymie algérienne |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=ENAG Éditions |lien éditeur= |collection=|lieu=Alger |année=2011 |volume=|tome=|pages totales=|passage=507|isbn=9789931000402|consulté le=}}.</ref>.

Tazmalt serait selon une première hypothèse un microtoponyme lié à la topographie ou à une caractéristique particulière du lieu considéré et signifiant « celle qui contraint »<ref name="cheriguen">{{ouvrage|langue= |prénom1=Foudil |nom1=Cheriguen |lien auteur1=|titre=Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés) |sous-titre=|numéro d'édition=|éditeur=Épigraphe |lien éditeur=|lieu=Alger |jour=|mois=|année=1993 |volume= |tome= |pages totales=|passage=38 |isbn=|lire en ligne=|consulté le=19 avril 2011 |id=cheriguen}}.</ref>.

Il s'expliquerait, selon une deuxième hypothèse, par le pluriel [[kabyle]] ''izumal'', signifiant « grande quantité, foule » ; en [[Touareg (langue)|touareg]], ''ahammal'' ou ''azammal'' désignent « un petit troupeau de chameaux (et de chamelles) », et en [[tamazight du Maroc central]], ''tazmmalt'' désigne « un groupe de guerriers réunis pour une expédition »<ref name="MAHaddadou" />.

== Histoire ==

Pendant l'ère coloniale( 1857-1962), le marché hebdomadaire (du mercredi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazmalt au début du {{XXe}} siècle. Quelques années plus tard{{quand}}, le jour de marché fut changé du mercredi au jeudi. Ce marché a tout de même conservé son nom référentiel Tazmalt, désignant aujourd'hui, non seulement un marché d'envergure nationale, mais aussi une des deux villes (avec Bouira) en pleine expansion dans la vallée du Sahel. L'Administration coloniale aurait ainsi créé une petite ville, {{refnec|dans un endroit très stratégique}} aux abords de la vallée du Sahel. Selon la tradition orale, les premières familles pionnières de Tazmalt d'avant 1920 étaient issues de la tribu d'At Mlikech. {{évasif|Selon l'histoire de la région du Sahel-Djurdjura}}, la ville de Tazmalt a été fondée en tant qu’agglomération coloniale à la suite de la loi Warnier (1873), qui dépossédait les paysans de leurs terres et cantonnait les tribus dans les montagnes. {{refnec|Les premières familles qui s'y sont installées lors de la naissance de Tazmalt (avant 1920) sont des authentiques Ath M'likech}}. {{refnec|La première école libre de la commune a fait son apparition au début des années 1950}}, à côté de la mosquée faisant face à l'église construite par l'occupant. Ces deux édifices se côtoyaient sans heurts.

Entre 1914 et 1918, beaucoup de jeunes Mellikech furent enrôlés de force dans l’armée française pour participer à la première guerre mondiale. La tradition orale garde en mémoire ces mobilisations douloureuses exprimées sous forme de poèmes ou de complaintes émouvantes, colportés par des femmes notamment les épouses ou les mères pour « panser » leurs blessures.

Entre 1939 et 1945, durant la seconde guerre mondiale, une fois de plus, beaucoup de Mellikech ont combattu aux côtés des alliés malgré eux. Cette guerre « sera le catalyseur de l’esprit nationaliste. La région des At Mellikech fut un bastion pour les indépendantistes du [[Parti du peuple algérien|PPA]]-[[Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques|MTLD]] sous la direction de Larbi Oulebsir, l’un des compagnons de [[Messali Hadj]].

Au début de 1955, [[Abderrahmane Mira]] organisa les premières sections de maquisards. Les Mellikech renouèrent avec leur tempérament belliqueux et payèrent un lourd tribut pour la liberté et la justice sociale dont témoigneront éternellement les neuf cents (900) chouhada du cimetière de Tazmalt. »

== Démographie ==
Les habitants de Tazmalt, forment un groupe presque homogène, en ce sens qu'ils descendent tous du massif du Djurdjura dans ses parties septentrionale et méridionale, ainsi que de la vallée du Sahel (plaines du djurdjura). Globalement, il s'agit donc d'une région qui s'étend d'Allaghen à M'Chedallah (Ex. Maillot), et d'Ighil Ali à Ain El Hammam (Ex. Michelet).

Selon le dernier recensement général de la population d'avril 2008, la commune de Tazmalt compte {{formatnum:28891}} habitants. Son taux d'accroissement est de 1,1 %. La ville de Tazmalt proprement dite compte pour sa part {{formatnum:24559}} habitants<ref name="RGPH2008" />, {{refnec|ce qui fait d'elle la cinquième ville de Kabylie}}, après [[Béjaïa]]- 154 000hab., [[Tizi Ouzou]]- 104.000 hab., [[Bouira]]- 70.000hab , [[Akbou]]- 38.000hab..

== Administration et politique ==

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{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires successifs|Charte=commune}}
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{{boîte déroulante
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{{ÉluDébut |Titre=|Charte=commune}}
{{Élu |Début=[[2007]] |Fin=[[2012]] |Identité= Amara Bouzid<ref name="lddk20110313">N. Maouche, « Tazmalt les responsables de l’APC tirent la sonnette d’alarme : Des égouts à ciel ouvert menacent la santé publique », ''La Dépêche de Kabylie'', 13 mars 2011 ([http://www.depechedekabylie.com/kabylie/bgayet/93185-des-egouts-ciel-ouvert-menacent-sante-publique.html Lire en ligne]).</ref> |Parti=[[Front des forces socialistes (Algérie)|FFS]] |Qualité=}}
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}}
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{{Élu |Début=[[2012]] |Fin=en cours |Identité= [[Smaïl Mira]]<ref name="lddk20121213"> Lahlou Achiou, « Smaïl Mira, installé à Tazmalt », ''La Dépêche de Kabylie'', 13 décembre 2012 ([http://www.depechedekabylie.com/national/117294-smail-mira-installe-a-tazmalt.html Lire en ligne]).</ref> |Parti= « Correction de la trajectoire » (indép.) |Qualité=Instituteur }}
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== Économie ==
Son économie repose essentiellement sur l'[[agriculture]], fondée principalement sur l'[[oléiculture]]. Selon les statistiques officielles, Tazmalt est la commune la plus oléicole de toute la Kabylie, d'où son nom originel de ''Tazerrajt'', signifiant localement l'''olivier aux gros fruits''.

== Industrie ==
L'[[industrie]] y est très peu développée, de par l'absence de zones d'activités, malgré sa situation géographique. En effet Tazmalt est géographiquement située au centre de la [[Kabylie]] et en est le carrefour le plus important de la région. Étant seulement à 170 kilomètres de la capitale du pays, [[Alger]], cela fait d'elle la ville de la wilaya de Béjaia la plus proche de la capitale. Cependant son [[marché]] [[hebdomadaire]], qui attire de nombreux algériens, participe grandement à l'activité économique de la ville.{{...}}

== Vie quotidienne ==
Depuis une vingtaine d'années, grâce à l'apport de la mairie, le marché de Tazmalt est devenu le plus important de toute la Kabylie, en drainant des foules venues des quatre coins d'Algérie. En dépit de l'existence d'une "maison de jeunes", Tazmalt possède une faible infrastructure culturelle. La langue utilisée est essentiellement le [[kabyle]]. Adossée au massif du [[Djurdjura]], sur le versant sud. Tazmalt, a connu par le passé, durant les années 1950, 60 et 70 une intense activité culturelle. Les soirées furent très animées par la salle de cinéma, dont l'inauguration remonte à l'année 1951, ainsi que diverses loteries où des centaines de jeunes s'y amusaient sans cesse jusqu'à l'aube.

== Patrimoine ==
{{...}}

== Personnalités ==


* [[Abdelaziz Yessad]], écrivain, y est né en 1952(??) et a vécu{{refnec}} ;
{{Bejaia Province}}
* [[Malek Houd]], poète d'expression kabyle, y est né en 1957 et vit<ref>Abdelaziz Yessad, [http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art1@2007-08-31 Malek Houd, la poésie comme destin], ''Le Midi Libre'', 31 août 2007.</ref> ;
* [[Djamel Arezki]], écrivain d'expression kabyle et française, y est né en 1966 et y vit. Il a publié ''Akal d wawal'', recueil de nouvelles aux éditions Tira de Béjaia en 2009 et ''Contes et Légendes de Kabylie'', Éditions Flies France, Paris 2010<ref>K. Mejdoub, [http://www.elwatan.com/archives/article.php?id=138141 Café littéraire - Akal d wawal- Un recueil inspiré d'anciens récits], ''[[El Watan]]'', 23 septembre 2009.</ref>.Mohand Said Amlikech, (1812-1877) poète et résistant, éditions Tira, Béjaia, 2012 ( cosigné avec Bellil Yahia).
* [[Brahim Tazaghart]], poète et romancier d'expression kabyle, y est né en 1966 et vit<ref>Larbi Graine, [http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art2@2010-06-06 «La société kabyle a évolué, mais les gens ne le reconnaissent pas»], ''Le Midi Libre'', 6 juin 2010.</ref>.
* Rachid Oulebsir, romancier, y est né en 1953 et vit a publié trois livres : ''Les Derniers Kabyles'', roman, éditions Tira, Béjaia, 2009, ''Le Rêve des Momies'', roman, L’Harmattan, Paris, 2011, ''L'Olivier kabyle, entre mythes et réalités', essai, L'Harmattan, 2008<ref>http://francais.enseignement.over-blog.com/article-le-reve-des-momies-de-rachid-oulebsir-l-elegie-des-ancetres-81609476.html</ref>.
* Hamou Amirouche, y est né en 1937, et a vécu plus de la moitié de sa vie, mais vit maintenant aux États-Unis, ancien secrétaire d'Amirouche, a publié un livre intitulé : ''Akfadou, Un an avec le colonel Amirouche'', 2011.
* [[Abderrahmane Mira]], militant de la cause de l'indépendance de l'Algérie, né en 1922, tombé au combat en 1959. Commandant de la wilaya III (Kabylie), surnommé le tigre de la Soummam. .
* Oukaci Lakhdar , Ex-maire de la commune . (Allah Y rahmo).


== Sources, notes et références ==
{{coord|36|23|04|N|4|23|57|E|region:DZ_type:city_source:kolossus-frwiki|display=title}}
{{Références}}


{{Palette|Communes de la wilaya de Béjaïa}}
[[Category:Populated places in Béjaïa Province]]
{{Portail|Algérie|Kabylie}}
[[Category:Communes of Algeria]]


[[Catégorie:Commune de la wilaya de Béjaïa]]
{{Béjaïa-geo-stub}}

Revision as of 10:55, 17 January 2014

Template:À sourcer

Template:À vérifier Template:Ébauche

Template:Infobox Commune d'Algérie

Tazmalt (en arabe [ar] Error: {{Lang}}: invalid parameter: |3= (help); en Kabyle X.ж[.II+)est une commune algérienne et le chef-lieu éponyme de la daïra de Tazmalt de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie. Située à 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.

Géographie

Situation

la commune de tazmalt, une des plus importantes de Kabylie, pour avoir été un bastion du mouvement identitaire berbère, et à l'instar de toute la daira de Tazmalt, fait partie géographiquement de la vallée du Sahel, une vallée qui abrite toutes les plaines du massif du Djurdjura. Bâtie à une moyenne de 300 mètres d'altitude, la commune est située à Template:Unité au sud-est d'Alger, soit la ville de toute la wilaya de Béjaïa la plus proche de la capitale et de Bouira (seulement Template:Unité), et Template:Unité au sud de Tizi Ouzou(mais seulement Template:Unité à vol d'oiseau) et à quelques 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.

Template:Communes limitrophes

Relief, géologie, hydrographie

La commune de Tazmalt est située dans la vallée du Sahel, autrement dit la vallée qui englobe toutes les plaines du djurdjura. Pour information, on appelle "Sahel- Djurdjura", toute la région qui englobe les plaines du massif du Djurdjura s'étendant de la commune de Tazmalt jusqu'aux limites sud, est et ouest de la wilaya de Bouira; une vallée arrosée principalement par la rivière Sahel et ses affluents se situant en amont. On distingue le versant nord du Djurdjura, formant un massif montagneux, dépendant exclusivement de la wilaya de Tizi Ouzou, et le versant sud, comme un plateau où l'on découvre les plaines du Djurdjura, réparties entre la Daira de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) et une importante portion de la wilaya de Bouira, de Chorfa jusqu'à Lakhdaria (ex. Palestro). Template:...

Transports

  • RN 26
  • CW 7 Bouira, Tizi ouzou (beni-hamdoun, Ivahlal, Beni M'likeche)
  • RN 106 BBA (Ighil Ali, Boudjellil, Aït R'zine depuis allaghane)

Tazmalt est reliée au réseau de la SNTF (ligne pénétrante Beni Mansour-Béjaïa).

Lieux-dits, quartiers et hameaux

Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes[1] : Tiouririne, Tinessouine, Ibehlel, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène[2], Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.

Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan.

Urbanisme

L'ancienne ville de Tazmalt, édifiée par les colons français est un village qui ne dépassait pas 5000 âmes, et ne représente que la rue principale (actuellement rue Abderrahmane MIRA) qui va des 4 chemins vers l'ancien centre de santé sur une distance d'environ Template:Unité, où l'on peut apercevoir une école primaire, une mairie, et une poste limitrophe d'un jardin, et derrière la mairie se trouvent l'ancienne medersa, une mosquée et une église aujourd'hui inexistante. La rue principale dessert trois autres rues qui se trouvent en parallèle. La place de l'horloge est aussi l'une des anciennes places de Tazmalt. Actuellement, la ville de Tazmalt a pris beaucoup de terrain, c'est une cité qui compte 25,000 habitants environ. Elle s'étend sur 4 kilomètres du nord au sud (d'Ichiqer jusqu'à idriqen), et environ 3,5 kilomètres de l'est à l'ouest (du pont d'asif Ugentur) jusqu'à la limite de la commune de Chorfa (wilaya de Bouira). La nouvelle ville est composée de deux lotissements essentiels : Merlot (I-II et III) et Tiwririn (I et II), auxquels s'ajoutent d'anciens quartiers tels que : Lkoumi n wadda, Lkoumi ufella, La cité, Lejnan, Saâa(l'horloge), Axxam yerghan…

Toponymie

Nom d'origine berbère, c'est à tort que Tazmalt est parfois expliquée par l'arabe zmala (devenu « smala » en français) et désignant au Maghreb un campement de tentes réunies autour de celle du chef[3].

Tazmalt serait selon une première hypothèse un microtoponyme lié à la topographie ou à une caractéristique particulière du lieu considéré et signifiant « celle qui contraint »[4].

Il s'expliquerait, selon une deuxième hypothèse, par le pluriel kabyle izumal, signifiant « grande quantité, foule » ; en touareg, ahammal ou azammal désignent « un petit troupeau de chameaux (et de chamelles) », et en tamazight du Maroc central, tazmmalt désigne « un groupe de guerriers réunis pour une expédition »[3].

Histoire

Pendant l'ère coloniale( 1857-1962), le marché hebdomadaire (du mercredi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazmalt au début du Template:XXe siècle. Quelques années plus tard[when?], le jour de marché fut changé du mercredi au jeudi. Ce marché a tout de même conservé son nom référentiel Tazmalt, désignant aujourd'hui, non seulement un marché d'envergure nationale, mais aussi une des deux villes (avec Bouira) en pleine expansion dans la vallée du Sahel. L'Administration coloniale aurait ainsi créé une petite ville, [citation needed] aux abords de la vallée du Sahel. Selon la tradition orale, les premières familles pionnières de Tazmalt d'avant 1920 étaient issues de la tribu d'At Mlikech. Template:Évasif, la ville de Tazmalt a été fondée en tant qu’agglomération coloniale à la suite de la loi Warnier (1873), qui dépossédait les paysans de leurs terres et cantonnait les tribus dans les montagnes. [citation needed]. [citation needed], à côté de la mosquée faisant face à l'église construite par l'occupant. Ces deux édifices se côtoyaient sans heurts.

Entre 1914 et 1918, beaucoup de jeunes Mellikech furent enrôlés de force dans l’armée française pour participer à la première guerre mondiale. La tradition orale garde en mémoire ces mobilisations douloureuses exprimées sous forme de poèmes ou de complaintes émouvantes, colportés par des femmes notamment les épouses ou les mères pour « panser » leurs blessures.

Entre 1939 et 1945, durant la seconde guerre mondiale, une fois de plus, beaucoup de Mellikech ont combattu aux côtés des alliés malgré eux. Cette guerre « sera le catalyseur de l’esprit nationaliste. La région des At Mellikech fut un bastion pour les indépendantistes du PPA-MTLD sous la direction de Larbi Oulebsir, l’un des compagnons de Messali Hadj.

Au début de 1955, Abderrahmane Mira organisa les premières sections de maquisards. Les Mellikech renouèrent avec leur tempérament belliqueux et payèrent un lourd tribut pour la liberté et la justice sociale dont témoigneront éternellement les neuf cents (900) chouhada du cimetière de Tazmalt. »

Démographie

Les habitants de Tazmalt, forment un groupe presque homogène, en ce sens qu'ils descendent tous du massif du Djurdjura dans ses parties septentrionale et méridionale, ainsi que de la vallée du Sahel (plaines du djurdjura). Globalement, il s'agit donc d'une région qui s'étend d'Allaghen à M'Chedallah (Ex. Maillot), et d'Ighil Ali à Ain El Hammam (Ex. Michelet).

Selon le dernier recensement général de la population d'avril 2008, la commune de Tazmalt compte 28,891 habitants. Son taux d'accroissement est de 1,1 %. La ville de Tazmalt proprement dite compte pour sa part 24,559 habitants[5], [citation needed], après Béjaïa- 154 000hab., Tizi Ouzou- 104.000 hab., Bouira- 70.000hab , Akbou- 38.000hab..

Administration et politique

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Économie

Son économie repose essentiellement sur l'agriculture, fondée principalement sur l'oléiculture. Selon les statistiques officielles, Tazmalt est la commune la plus oléicole de toute la Kabylie, d'où son nom originel de Tazerrajt, signifiant localement l'olivier aux gros fruits.

Industrie

L'industrie y est très peu développée, de par l'absence de zones d'activités, malgré sa situation géographique. En effet Tazmalt est géographiquement située au centre de la Kabylie et en est le carrefour le plus important de la région. Étant seulement à 170 kilomètres de la capitale du pays, Alger, cela fait d'elle la ville de la wilaya de Béjaia la plus proche de la capitale. Cependant son marché hebdomadaire, qui attire de nombreux algériens, participe grandement à l'activité économique de la ville.Template:...

Vie quotidienne

Depuis une vingtaine d'années, grâce à l'apport de la mairie, le marché de Tazmalt est devenu le plus important de toute la Kabylie, en drainant des foules venues des quatre coins d'Algérie. En dépit de l'existence d'une "maison de jeunes", Tazmalt possède une faible infrastructure culturelle. La langue utilisée est essentiellement le kabyle. Adossée au massif du Djurdjura, sur le versant sud. Tazmalt, a connu par le passé, durant les années 1950, 60 et 70 une intense activité culturelle. Les soirées furent très animées par la salle de cinéma, dont l'inauguration remonte à l'année 1951, ainsi que diverses loteries où des centaines de jeunes s'y amusaient sans cesse jusqu'à l'aube.

Patrimoine

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Personnalités

  • Abdelaziz Yessad, écrivain, y est né en 1952(??) et a vécu[citation needed] ;
  • Malek Houd, poète d'expression kabyle, y est né en 1957 et vit[6] ;
  • Djamel Arezki, écrivain d'expression kabyle et française, y est né en 1966 et y vit. Il a publié Akal d wawal, recueil de nouvelles aux éditions Tira de Béjaia en 2009 et Contes et Légendes de Kabylie, Éditions Flies France, Paris 2010[7].Mohand Said Amlikech, (1812-1877) poète et résistant, éditions Tira, Béjaia, 2012 ( cosigné avec Bellil Yahia).
  • Brahim Tazaghart, poète et romancier d'expression kabyle, y est né en 1966 et vit[8].
  • Rachid Oulebsir, romancier, y est né en 1953 et vit a publié trois livres : Les Derniers Kabyles, roman, éditions Tira, Béjaia, 2009, Le Rêve des Momies, roman, L’Harmattan, Paris, 2011, L'Olivier kabyle, entre mythes et réalités', essai, L'Harmattan, 2008[9].
  • Hamou Amirouche, y est né en 1937, et a vécu plus de la moitié de sa vie, mais vit maintenant aux États-Unis, ancien secrétaire d'Amirouche, a publié un livre intitulé : Akfadou, Un an avec le colonel Amirouche, 2011.
  • Abderrahmane Mira, militant de la cause de l'indépendance de l'Algérie, né en 1922, tombé au combat en 1959. Commandant de la wilaya III (Kabylie), surnommé le tigre de la Soummam. .
  • Oukaci Lakhdar , Ex-maire de la commune . (Allah Y rahmo).

Sources, notes et références

  1. ^ Article ([[Special:EditPage/{{{1}}}|edit]] | [[Talk:{{{1}}}|talk]] | [[Special:PageHistory/{{{1}}}|history]] | [[Special:ProtectPage/{{{1}}}|protect]] | [[Special:DeletePage/{{{1}}}|delete]] | [{{fullurl:Special:WhatLinksHere/{{{1}}}|limit=999}} links] | [{{fullurl:{{{1}}}|action=watch}} watch] | logs | views).
  2. ^ Pluriel du mot berbère allaγ, signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » (Foudil Cheriguen, p. 166).
  3. ^ a b Haddadou, Mohand Akli (2011). Glossaire des termes employés dans la toponymie algérienne. Alger: ENAG Éditions. p. 507. ISBN 9789931000402..
  4. ^ Cheriguen, Foudil (1993). Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés). Alger: Épigraphe. p. 38. {{cite book}}: |access-date= requires |url= (help).
  5. ^ Cite error: The named reference RGPH2008 was invoked but never defined (see the help page).
  6. ^ Abdelaziz Yessad, Malek Houd, la poésie comme destin, Le Midi Libre, 31 août 2007.
  7. ^ K. Mejdoub, Café littéraire - Akal d wawal- Un recueil inspiré d'anciens récits, El Watan, 23 septembre 2009.
  8. ^ Larbi Graine, «La société kabyle a évolué, mais les gens ne le reconnaissent pas», Le Midi Libre, 6 juin 2010.
  9. ^ http://francais.enseignement.over-blog.com/article-le-reve-des-momies-de-rachid-oulebsir-l-elegie-des-ancetres-81609476.html

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Catégorie:Commune de la wilaya de Béjaïa