„Basilika Saint-Martin d’Ainay“ – Versionsunterschied

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== Architecture ==
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[[Fichier:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome II 0112.jpg|thumb|Ancien plan de la basilique.]]
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Tous les styles architecturaux se retrouvent dans la basilique d'Ainay : pré-roman dans la chapelle Sainte-Blandine, roman pour toute sa structure principale, la chapelle Saint-Michel est gothique, l'ensemble a été restauré et agrandie au {{s-|XIX|e}} par des adjonctions néo-romanes.
Tous les styles architecturaux se retrouvent dans la basilique d'Ainay : pré-roman dans la chapelle Sainte-Blandine, roman pour toute sa structure principale, la chapelle Saint-Michel est gothique, l'ensemble a été restauré et agrandi au {{s-|XIX|e}} par des adjonctions néo-romanes.


La basilique garde, malgré son histoire mouvementée, une réelle unité de style.
La basilique garde, malgré son histoire mouvementée, une réelle unité de style.

Version vom 5. Juni 2017, 16:11 Uhr

Vorlage:Voir homonymes Vorlage:Infobox Édifice religieux La basilique Saint-Martin d'Ainay est une ancienne église abbatiale de style roman (Vorlage:XIIe siècle) située dans le quartier d'Ainay, sur la presqu'île de Lyon. Elle est élevée au rang de basilique en 1905.

La basilique fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].

L’abbaye d'Ainay

Les moines de l'abbaye d'Ainay prétendaient sur la base d'un écrit de Grégoire de Tours que la basilique avait été fondée au Vorlage:Ve, à l'emplacement de la découverte des restes des martyrs de Lyon, et présentaient à la vénération un sac de cendres et une pierre sur laquelle Pothin aurait posé sa tête. Cette origine est considérée avec scepticisme par les travaux historiques récents, compte tenu de l'imprécision du texte de Grégoire, de la difficulté pour situer précisément le lieu qu'il nomme Ad Athanacum et de l'alternative d'une autre tradition qui situe l'invention des restes des martyrs à Saint-Nizier[2].

L'abbaye a eu un rôle central dans la célébration de la fête des Merveilles dont l'origine est attribuée à saint BadulpheVorlage:Sfn. Elle célébrait saint Pothin et les martyrs le 2 juin, un anniversaire qui comptait parmi les plus grandes solennités du monastèreVorlage:Sfn.

Un prieuré bénédictin est fondé sur la presqu'île lyonnaise en 859, à l'époque de l'archevêque Aurélien.

L'établissement est élevé au rang d'abbaye, des grands travaux débutent : construite à la fin du Vorlage:XIe siècle suivant la volonté du père abbé Gaucerand, l'église abbatiale est dédiée le Vorlage:Date, et sous le vocable de saint Martin par le pape Pascal II (1099-1118)[3]. Cette église est l'une des rares églises romanes conservées à Lyon.

Au Vorlage:XIIIe siècle, sous le règne de saint Louis, lors du premier concile de Lyon, réunit par le pape Innocent IV pour excommunier l’empereur Frédéric II, il reconnaît à l’abbaye la prééminence sur 71 églises, abbayes et prieurés de la Bourgogne à la Provence. L'abbaye d'Ainay est alors l'une des plus puissantes du royaume de France.

À la Renaissance, le monastère possède un port, son abbé habite un palais et les moines disposent d’importants bâtiments avec cloître, jardin et vigne. La vie monastique se relâche : en effet, l'abbé est désormais nommé par le roi, selon le régime de la commende : sa puissance temporelle ne diminue pas mais la vie spirituelle s'en ressent.

En 1562, pendant les guerres de religion, les troupes du baron des Adrets détruisent une partie des bâtiments : le cloître est rasé, l'église dévastée. En 1600, Henri IV séjourne à l'abbaye à l’occasion de son mariage avec Marie de Médicis qui se tient en la cathédrale de Lyon.

Église paroissiale et basilique

À la fin du Vorlage:XVIIe siècle, le monastère a disparu. L'église et les bâtiments restants ont été confiés à un chapitre séculier en 1685. L'église devient paroissiale et, le 27 janvier 1780, perd le titre d'abbatiale.

Louis XIII y séjournera avec son ministre Richelieu, puis Louis XIV y logera quatre fois.

À la Révolution, le monastère est confisqué, le palais des abbés est rasé. L'église devient un grenier à blé, ce qui évite sa destruction.

L'église est rouverte aux fidèles en 1802. Classée monument historique en 1844, elle est restaurée au cours du Vorlage:XIXe siècle selon un style néo-roman. Les architectes Pollet et Benoît la restaurent dans un esprit « pur roman », détruisant les dernières traces du cloître, et l'agrandissant par l'adjonction de chapelles collatérales.

Des mosaïques médiévales découvertes dans la chapelle Sainte Blandine au cours des travaux de 1844-1845 ne suscitent aucun intérêt et sont détruites. Une autre mosaïque est mise au jour en 1851 près de l'autel principal. Elle représente un ecclésiastique présentant une maquette de l'église. C'est la seule mosaïque médiévale découverte à Lyon au Vorlage:XIXe siècle qui est partiellement restaurée, une première fois entre 1852 et 1855, puis une seconde fois en 1934[4]. thumb|right|200px|Plaque commémorant son élévation par le pape Pie X au rang de basilique mineure. Elle est élevée au rang de basilique mineure par le pape saint Pie X le 13 juin 1905.

Architecture

thumb|Ancien plan de la basilique. Tous les styles architecturaux se retrouvent dans la basilique d'Ainay : pré-roman dans la chapelle Sainte-Blandine, roman pour toute sa structure principale, la chapelle Saint-Michel est gothique, l'ensemble a été restauré et agrandi au Vorlage:S- par des adjonctions néo-romanes.

La basilique garde, malgré son histoire mouvementée, une réelle unité de style.

La nef mesure 17 mètres de large tandis que l'édifice est long de 37 m. Les quatre colonnes monolithes qui soutiennent la coupole devant le chœur sont en granite gris de Haute Égypte (syénite), et ont été récupérées sur les ruines d'un monument romain, et coupées en deux : le pilier nord-est se raccorde au-dessus du pilier sud-ouest, et le pilier sud-est peut se placer sur le pilier nord-ouest[5]. Selon la tradition lyonnaise, elles proviendraient des colonnes de l'autel de Rome et d'Auguste qui faisait partie du Sanctuaire fédéral des Trois Gaules[6].

Vitraux

Les vitraux de la chapelle Saint-Michel (1893) et de la crypte de la sacristie (1894) sont du peintre verrier Lucien Bégule (1848 - 1935)

Annexes

Vorlage:Autres projets

Notes et références

  1. Eintrag Nr. PA00117800 in der Base Mérimée des französischen Kulturministeriums (französisch)
  2. L'abbaye d'Ainay, des origines au Vorlage:XIIe siècle : actes du colloque tenu à l'Université catholique, 26-27 janvier 2007, p. 6
  3. L'abbaye d'Ainay, des origines au Vorlage:XIIe siècle : actes du colloque tenu à l'Université catholique, 26-27 janvier 2007, p. 5
  4. Javier Barral I Altet, « Un aspect du renouveau de la mosaïque en France au XIXe siècle : la découverte et la restauration des mosaïques médiévales, communication du 31 mai 1985 », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 129ᵉ année, N. 4, 1985. pp. 780-862, [1] p. 794 et 796, photos p. 785 et 786
  5. Anne-Catherine Le Mer et Claire Chomer, Carte archéologique de la Gaule, Lyon 69/2, Paris, 2007, p. 406
  6. Laurence Tranoy et Grégoire Ayala, « Les pentes de la Croix-Rousse à Lyon dans l'Antiquité. État des connaissances », Gallia, t. 51, 1994, p. 171-189 [2], passage : 183

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Lyon, Martin Lyon Saint-Martin d'Ainay Saint-Martin d'Ainay Ainay Martin Martin Ainay Catégorie:Monument historique dans le 2e arrondissement de Lyon Catégorie:Monument historique classé en 1840 Catégorie:Patrimoine du XIe siècle Catégorie:Patrimoine du XIIe siècle Catégorie:Ainay